CHRONIQUES D'ALBUMS




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HARDCORE ANAL HYDROGEN
The talas of satan [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 22.19 - Style : Hardcore Experimental
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.apathiarecords.com/
Contact groupe : http://hardcoreanalhydrogen.com/ http://
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 26 avril 2014 - Chroniqueur : Barclau
 

Première chose : je vous déconseille de rechercher des images avec ce nom de groupe. Du moins si un gosse est près de vous... Quand j'ai reçu le disque j'ai fait une recherche avec mon fiston à côté. Je ne sais pas lequel des deux a eu le plus peur !
Bon ben voilà, on ne peut plus rock'n'roll hein ? Et bien la suite l'est aussi. On va de claque en surprise pour un disque très excitant. Le plus excitant c'est la cohérence qu'ils ont su infliger à la folie polysémique qui les démange. Une métaphore de la tour de Babel en quelque sorte, ça colle bien au titre "The talas of Satan" et à la pochette aussi excellente que les titres (haha j'aimerais trouver un restau indien avec cette image de Taj Mahal). C'est rare, mais l'artwork est une véritable extension!
Côté musique, oui on y vient, et bien...et ben...en fait. Ouah vraiment c'est chaud. Bon essayez d'imaginer une rencontre acide entre Rajna, Dillinger Escape Plan, Converge, BudBurnerZ ou Communication Zero (allez on rajoute Zappa pour "Rupack" et les titres). C'est comme un fist: massif, radical, revendiqué, plus que possible, violent et rapide. Un disque total, qui réussit à éviter l'écueil de la prétention. C'est simplement ultra jouissif.
La liberté dont jouit le groupe est au service total d'une musique décomplexée. Toute cette folie tient la route grâce à deux éléments : une technique irréprochable (quelle enflure ce guitariste !!!) et des idées fortes combinant véritable créativité et inspiration. J'avais peur de me retrouver avec un énième groupe de crossover qui croît avoir réinventé le monde. Ou pire, un mauvais groupe de metal ethnique offrant un mauvais metal écolo genre nature et découverte.
C'est tout le contraire, au fond Hardcore Anal Hydrogen n'a pas un style précis mais une attitude artistique forte. Je serais tenté de dire...qu'avant de dire "c'est du hardcore", "c'est de l’expérimental", on pourrait se contenter d'un "c'est de la musique, dans sa plus pure essence et vocation". Repousser l'imaginaire, les limites, sans se prendre trop au sérieux. Tout ce qu'il faut pour me plaire. "Dhamar" utilise enfin la musique indienne sans donner envie de bouffer du poulet ou d'allumer un encens. "Rhamad", anagramme du précédent morceau part comme une balle convergienne. "Release the crackhead" prouve qu'on peut être surpris plusieurs fois en peu de temps. Morceau qui file comme une évidence tout en restant indescriptible. Septic Flesh et Dimmu Borgir qui se seraient pris d'amour pour les breaks urbains ? Tu vois bien ça n'a aucun sens, c'est ça qui est bon !
"Pentamere" vient comme pour apaiser nos neurones choqués avec son thème asiatique. "Kalakaka" vous fera une reprise de volée hallucinée avec pirouettes guitaristiques échappées de l'asile d'Arkham. En moins de 30 sec "Krr" envoie un grind auréolé de sons 8 bits, ou comment faire plus en moins de temps tandis que le titre suivant (non j'peux pas l'écrire !) contrebalance par une atmosphère acoustique totalement possédée par cette voix de rituel dément. "Coq au vin" vient chapeauter le tout avec une énergie punk. Et "Chautat" clôt la parenthèse malade de cet album en passant d'une atmosphère à l'autre, évoluant du rite au chaos (comme note époque?).
En résumé, c'est hardcore, ça apporte un bon bol d'air. Euh me reste à trouver un truc pour Anal...ben ça met un bon coup de pied au cul. Après faut faire gaffe à ce que le dit pied ne reste pas coincé. John Zorn serait fier de vous.








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