La Suède , musicalement, sait nous convaincre depuis plusieurs décennies dans le milieu metal, que ce soit en terme de glam, de guitar hero et surtout de death. Dans le milieu concerné par cet album, cette contrée nordique arrive à rivaliser avec les formations de Hair metal des US.

Confess arrive avec son deuxième album, "Jail" sous les bras. Bien que tout ne soit pas carré à 100%, même si l'on retrouve les clichés connus dans ce registre musical, nous avons affaire à un album dans l'ensemble intéressant et pas désagréable. La touche scandinave est de mise avec une production soignée, une technique bien assimilé et un look adapté à la situation, selon la photo du groupe.

Musicalement, "Jail" reste dans les standards du genre, "Relationshit" et "Scream" sonnent de façon assez similaire et nous conduisent vers la période Hard / Glam des 80's, les références à des formations comme Ratt ou Skid Row apparaissent sur le premier titre puis des choeurs façon Def Leppard pour le second. "Pay Before I Go" voit la révolte du groupe en venant tâter un glam rock punk, le pogo vous est autorisé...

Le problème majeur est que les titres s’enchaînent en restant homogènes, quelques compositions sortent du lot, comme "Setting Sails" pour son solo aux sonorités irlandaises, la power ballade "Got Lucky" au break lorgnant vers Alice Cooper. Les autres compositions semblent être des redites.

Pour le titre final, les suédois s'aventurent et prennent des risques en reprenant un titre de Tina Turner "What's Love Got To Do With It". le groupe a décidé d'aborder cette version de façon plus édulcorée, plus travaillée. Bien que le choix soit délicat, l'initiative n'est pas mauvaise donnant un esprit d'hymne plus prononcé, à l'inverse le dynamisme et la tonicité initiaux ne sont plus de mise.


Confess est encore en quête du réelle identité, le groupe distille une musique agréable mais tellement entendue. La formation est prometteuse, possède des capacités et compétences. Mais pour gravir les échelons suivants, les musiciens devront travailler sur leur propre son afin de proposer un troisième opus plus original que "Jail".