CHRONIQUES D'ALBUMS




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XANDRIA
Sacrificium [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 68.34 - Style : Metal symphonique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.napalmrecords.com
Contact groupe : http://www.xandria.de https://myspace.com/xandria
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 20 mai 2014 - Chroniqueur : Ivan.Jack
 

Xandria est un groupe qui m'a toujours plu car nous, public et mélomanes avons suivi le parcours de ce groupe atypique qui a mis pas moins de 4 albums à enfin trouver son style personnel.. Un groupe avec lequel on ne s'ennuie pas au fil des années, ne sachant pas trop ce que le prochain album va comporter...

Après les tatillons des débuts, « Kill the sun » et « Ravenheart », changeant de chanteuse à chaque opus, tantôt heavy, tantôt power metal ou progressif (« India », « Salomé »), ils nous avaient sortis en 2012 un « Neverworld's end » de toute beauté, inspiré, moins progressif et expérimental que ce qu'ils avaient l'habitude de jouer et beaucoup plus symphonique, ce qui leur avait valu d'ailleurs des critiques de certains blasés du style en les traitant de copieurs de Nightwish et d'Epica, comme si ces deux groupes étaient LES deux seuls groupes dignes de ce nom dans le metal symphonique mondial... Cet album nous avait également permis de découvrir une chanteuse incroyable, Manuela Kraller, soprane splendide au timbre doucereux, feutré, autant que puissant et unique !


Xandria nous revient cette année avec un album également très fort, « Sacrificium » qui s'apparente en beaucoup de points au précédent mais qui évite justement de se conforter dans leur style musical enfin trouvé et de refaire une galette ressemblant trop à ce qui a marché auparavant.

L'entrée en matière est dantesque, le morceau-titre est d'un lyrisme incomparable à ce qu'ils faisaient jusque là, le travail des chœurs est phénoménal et m'a transporté tout au long de l'album... « Sacrificium » permet également aux tristes fans, dont je fais partie, de Manuela, ayant quitté le navire pour explorer d'autres univers, de découvrir la talentueuse Dianne Van Giersbergen (de la famille d'Anneke ???), qui a la lourde tâche de succéder à une telle diva.

Je ne laisse pas s'installer le suspense plus longtemps, Xandria n'ont pas fait la même erreur que Maiden à l'époque de Blaze Baley ou Nightwish avec Anette Olzon, ils ont embauché une grande chanteuse aux multiples facettes, pouvant faire preuve d'une douceur extrême, puis nous enchanter d'une voix puissante et rock pour partir juste après dans les aiguës des plus fortes soprane. Voix impressionnante, qui se marie justement très bien avec les compositions chargées, inspirées et un peu moins « cliché » que celles du précédent album.

« Nightfall » continue à nous régaler avec un refrain majestueux, tout en ayant un petit côté de déjà-vu, et faisant indéniablement penser au Nightwish période Century Child (j'avoue, j'avoue...) « Dreamkeeper » nous fait craindre le pire car on a l'impression de déjà connaître les refrains qui vont défiler à chaque chanson, et de ne plus décoller depuis le premier gros morceau... Auraient-il déjà tout donné ???

Fort heureusement, « Stardust » nous rassure tout de même grâce à ses riffs ravageurs et ce refrain interprété par le lyrisme étonnant de Dianne et « The undiscovered land », ballade celtique aux images féeriques, frôle l'excellence ; les mélodies sont une fois de plus travaillées, un low whistle doucereux et aérien nous transporte dans un éther voluptueux et les arrangements de cordes et de voix semblent couler de source alors qu'en les analysant un peu, au niveau des changements d'accords et des transitions, on se rend compte du potentiel de composition hallucinant de ce groupe, qualité que n'ont pas forcément certains groupes les plus connus dans le style.

La suite est énervée, très énervée, avec « Betrayer », sorte de réminiscence de power metal allemand, qui en rajoutant une voix growlée, aurait pu se fondre dans un album d'Epica ou mieux d'After Forever.... Vous êtes fâchés avec quelqu'un les gars ???

« Until the end » nous fait réfléchir à ce qu'aurait pu devenir la musique d'Enni Morricone s'il avait écouté du metal à son époque, ce morceau a tout d'une épopée western, munie d'une évolution mélodique somptueuse jusqu'au refrain grandiose, une certaine fibre celtique bienvenue nous ravit à nouveau les esgourdes avec le Uillean Pipe qui ponctue ce beau chant venu dont ne sait quelles terres du Nord encore à découvrir.

Après ce moment très cinématographique, on plonge un peu dans la mélodie flasque, insipide et sans vie de « Come with me », morceau qui aurait pu tomber dans un album de Leave's eyes ou même Sirenia... (je sais, je vais me faire de nouveaux potes..). « Little red relish » nous emballe dans un univers connu et convenu, sans surprise mais terriblement efficace, car il est toujours de bon ton de diffuser un ou deux morceaux assez légers au sein d'un album rempli de grosses mélodies orchestrales et d'harmonies difficiles à suivre, ça aère l'esprit.

Fort heureusement la fin du CD se termine beaucoup mieux avec trois chansons aussi différentes que magiques, un mélange des genres comme eux seuls savent le faire ; « Our Neverworld », belle et courte power ballade où une fois de plus la voix de Dianne façonne des merveilles d'émotion, « Temple of hate » et le retour du Uillean Pipe flamboyant, évoquant l'Irlande et ses grandes étendues et musicalement très épique, à la façon des dernières productions de Grave Digger... et l'apogée « Sweet Atonement », superbe, impeccable d'interprétation vocale, accompagnée de mélodies de piano recherchées et alambiquées, soutenues par un violon solitaire et torturé..... comme se clôt la fin d'un beau rêve, coloré et irréel...

Au final, on peut regretter l'homogénéité de l'album précédent, car on ressent une vraie inégalité dans le choix des morceaux, passant du somptueux et grandiloquent aux moments plus attendus, voire ordinaires... Peut-être aurait-il suffi de huit morceaux au milieu des douze présents, le ressenti de Sacrificum y aurait gagné en concision et en efficacité (quand on pense comment l'album a commencé !!!). Ne boudons pas notre plaisir, vous aurez de belles émotions musicales tout au long du disque, car c'est un très bon disque de Xandria... j'ai tout de même peur que le groupe ait peine à se renouveler à l'avenir, alors je prie pour que les muses spirituelles de la création artistique leur donne de l'inspiration pour longtemps encore !!!









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