CHRONIQUES D'ALBUMS




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NOBELIUM
Hellfire club [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine MCD-EP - Durée : 24.29 - Style : Heavy-rock progressif
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : https://www.facebook.com/pages/Nobelium/273242756033457 https://myspace.com/nobelium84
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 09 juillet 2014 - Chroniqueur : Ivan.Jack
 

Le moins qu'on puisse dire, c'est que la musique de nos chers français de Nobelium ne nous laisse pas de marbre, et ce 2ème EP, après un EP et un album, ne me fera pas mentir... Eclectique, oui. Décalée, oui. Inspirée, oui. Révolutionnaire ? Non, mais les gars sont jeunes, très jeunes même et gageons que l'avenir pourra compter sur eux car ils n'ont pas fini de faire parler d'eux.


Le risque de faire de la musique déjantée et empreinte de folie et d'un certain bordel organisé, c'est de faire de la surenchère, quitte à braver la frontière du bon goût et ne plus se rendre crédible. Nobelium ne franchit pas la limite, mais reste très proche néanmoins, serait-ce volontaire ? Mmh ??


Bon, je reconnais qu'à la première écoute, je n'ai pas accroché du tout, je les ai pris pour une bande de jeunes fous furieux partant dans tous les sens en essayant de mélanger le plus de choses dans un mixeur prévu trop petit... Puis deux, trois écoutes et j'ai commencé à ressentir que, sous ces airs de chaos, la musique était inspirée, plus ordonnée qu'elle n'y paraît et que ma foi, on s'accroche à ses débordements post-pubères, et on pense à un violent déchargement du trop-plein d'hormones qui animent ces jeunes musiciens – d'ailleurs je plains la claviériste Anna Garic, la pauvre...

Quatre morceaux, c'est peu, mais ici, c'est suffisant pour étendre le panel de leurs influences, d'un rock electro mâtiné d'un jazz New Orleans accompagné d'un gimmick ultra connu et très bien interprété en plusieurs variations, « Hellfire Club », on pense instantanément à la folie de Diablo Swing Orchestra et même au Bad Devil sur l'album Infinity de Devin Townsend...

« The lightbringer » sonne un peu plus groovy et classique, c'était sans compter sur un pont dantesque et ultra-bluesy, orné de soli de guitare très mélodiques et homogènes... et une fin à mourir de rire... ou comment finir un morceau quand on n'a pas envie de le finir comme tout le monde, tout en rappelant que tout le monde finit ses morceaux presque comme ça.... Excellent !

« The Cold Arrived » nous prouve que ce sont des potes qui s'éclatent ensemble, qui savent réellement bien jouer, en partageant leur envies et leur talent indéniable. Serait-ce leur volonté de proposer une alternative au Happy metal allemand ? Un crazy metal à la française, le côté kitch de Freedom Call en moins ? Ils arrivent quand même à passer d'un moment très heavy à un interlude de rumba pour revenir sur un riff à double-grosse caisse à fond... Fort, très fort ! Dommage que le son de batterie électronique gâche un peu l'ambiance, idem pour ce chant assez limite de justesse et ce côté accent « franglais » un peu immature.... La fin du morceau est encore très judicieuse, le groupe ne manque pas de nous étonner chaque seconde sur ce EP que finalement, j'adore...

« Nobelium » pourrait être un morceau de pur metal prog s'il était justement plus metal, mais le groupe garde un côté heavy rock indéniable, peut-être pour pouvoir développer toutes les subtilités de son propos. Les claviers sont extraordinaires de beauté sur l'intro et le choix des sons mi-vintage mi-actuels prennent tout leur sens dans cette chanson, on se croirait dans un bon IQ, Marillion ou un Pendragon parfois et le mariage entre les guitares mélodieuses et ces claviers importants est somptueux. J'ai remarqué que la claviériste était une musicienne additionnelle, ne tergiversez pas les gars, embauchez-là, elle vous rendra vraiment service !

Alors Nobelium en fait beaucoup, c'est vrai, mais n'en fait pas trop non plus. Le groupe reste musical et c'est à mon sens ce qui les sauve du non-sens et du trop-plein... Si l'inspiration reste au rendez-vous, je pense que le futur album des avignonnais pourrait être un admirable Ovni.... C'est tout le mal qu'on leur souhaite...








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