CHRONIQUES D'ALBUMS |
||
TOUTES LES CHRONIQUES | ÊTRE CHRONIQUÉ | ÊTRE CHRONIQUEUR |
DIRTY SOUND MAGNET The bloop [ 2014 ] |
|
CD Album - Durée : 22.53 - Style : Rock 70's | |
Informations : | |
Interview : | |
Contact label : | |
Contact groupe : | |
ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
|
Chronique : 09 juillet 2014 - Chroniqueur : Ivan.Jack | |
Deux ans après l'excellent « What lies behind » et ce heavy rock 70's très influencé par Led Zep and consorts, nos voisins suisses de Dirty Sound Magnet nous reviennent avec ce « The Bloop » court, très court... trop court même.. Six chansons pour 23 minutes.... Le son du groupe est toujours là, reconnaissable, mais l'inspiration semble s'en être allée vers d'autres horizons... « Chocolate woman » est un bon clin d'oeil aux influences rock des seventies, la patte Led Zep est toujours aussi présente, le son est « roots » et un peu moins « dirty » que leur précédent disque, et le chant reste toujours aussi précis et contrôlé, comme si Robert Plant, Mick Jagger et Jim Morrison avaient fusionné en une seule entité... La sauce retombe déjà avec cette ballade « Pagan Hill », certes bourrée de feeling mais assez lente et plate au final, ainsi que la lancinante « 21st century witch ». Que ne fut ma surprise à l'écoute de « Sunday Drama », cet instru expérimental, orné de tablas, de sitar et de bouzouki, pour une réflexion transcendantale comme Gong à une autre époque savait merveilleusement le faire.. Expérience réussie et vivifiante.... La suite reste folk et rock « Move » et « Strike me », on aurait pu inviter Cat Stevens et Donovan, voire Ian Anderson de Jethro Tull pour faire un bœuf et chanter tous ensemble autour d'un bon feu, tant ce caractère des années 60 et 70 ressort dans la musique des quatre compères, ce qui est rafraîchissant en ces temps de déluge de décibels sans queue ni tête... Mais je reste sur ma faim, je n'ai pas eu le frisson d'il y a deux ans, pas d'émotion intense, juste un bon petit voyage musical sans prétention... Attention, je ne dis pas que The Bloop est mauvais, bien au contraire, mais il n'y a pas le feu du premier album, pas d'étincelle qui met les sens en éveil... là on reste sagement dans son fauteuil à rêvasser et taper du pied... Déception personnelle donc car le premier album était fantastique et exploitait le talent de chacun, à commencer par le chant de Didier, et le groove de folie des instrumentistes.... Peut-être aurait-il fallu attendre encore un an et sortir un album de 12 titres « béton » plutôt que ce format « EP » en demi-teinte... Ah, je suis déçu, mais déçu..... | |
AUTRES CHRONIQUES DU GROUPE | |
| |
TOUTES LES CHRONIQUES ÊTRE CHRONIQUÉ ÊTRE CHRONIQUEUR |