Il faut bien débuter un jour, Overwind est ma première chronique d'album venant de Russie. Cette scène étant en pleine expansion il était temps de poser une voire deux oreilles sur le metal russe.

Le groupe ne se dévoile pas trop sur la toile, je peux seulement vous dévoiler ses membres, soit : Alexander Chumakov (chant), Anton Emelyanov (guitare), Misha Gigava (basse) et Sergey Krasnozhen (batterie) et vous préciser que Overwind officie dans une tendance musicale metal moderne progressif.

Dès le début de l'album, le groupe tend à distiller une musique tant metal indus que hard mélodique. Les titres dégagent une grosse puissance par l'occupation de l'espace réalisée par la basse et la batterie. Cette dernière est énergique, groovy et dense. La guitare est exploitée de fort belle manière avec des soli riches techniquement mais restant agréable et audible. La voix est éraillée, entre power et heavy metal au niveau des aigus, ne s'égarant pas vers les extrêmes.
Les compositions sont accessibles, mémorisables facilement, restant dans un style traditionnel. La production est claire mettant en relief une certaine dynamique.
L'opus n'est pas désagréable, est tout à fait correct pour un premier essai, mais il reflète tout au long des dix pistes un sentiment de déjà entendu. Les titres défilent sans prise de risque, sans une certaine démarcation.

Ce premier opus n'est ni mauvais, ni excellent, Overwind doit peut être sortir des sentiers battus si la formation ne souhaite pas tomber aux oubliettes. Seul l'instrumental clôturant l'album est en mesure de nous surprendre par son coté prog doomy.