CHRONIQUES D'ALBUMS




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DIRTY DEEP
Shotgun wedding [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 44.00 - Style : Blues rock
Informations :
Interview :
Contact label : http://hellprod.com/index.php?
Contact groupe : https://www.facebook.com/dirtydeep.official http://dirtydeep.bandcamp.com/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 27 juillet 2014 - Chroniqueur : sarvgot
 

On a beau hisser le pavillon du diable, on sait aussi apprécier autre chose que le Metal, chez Pavillon666. On l’a déjà prouvé, et on va encore le faire. On a aimé HANNII EL KHATIB et son rock garage frais, voici son penchant plus blues : DIRTY DEEP. Grâce à un SHOTGUN WEDDING tout en ambiance et magnifiquement interprété, nous avons droit à une Ode à l’Amérique profonde. L’Amérique de la grande dépression, du Bluegrass, celle d’un Steinbeck, en moins contemporain.

Malgré ce que l’apparence laisse croire, sous le nom de DIRTY DEEP se cache en fait un one-man band Strasbourgeois et multi-instrumentiste de talent puisqu’on retrouve pêle-mêle : guitare, harmonica, tambourin, banjo … tout un attirail pour permettre à l’auditeur de s’imprégner des influences du gus, JOHN LEE HOOKER en tête. Une musique teintée d’ambiances.

La mise en situation débute dés le titre d’ouverture : BOTTLENECK, aidé par un riff malin très bluesy et une guitare rugueuse aux accents garage. L’harmonica, un peu plus en retrait, et le tambourin achèvent de nous faire entrer dans la rythme. Lorsque la tête balance, la main tape sur le genou et le pied par terre. Et que dire donc, de SHE’S A DEVIL INSIDE au groove absolument imparable. On défiera quiconque de rester immobile à l’écoute du titre ! La force de l’album est de proposer des titres court (pas au-delà de 4minutes, mis a part 2) et plutôt directs dans le propos, à l’instar de ce JOHN THE REVELATOR et sa rythmique très PERSONAL JESUS. Quand les titres se font un peu plus longs (WHAT THE HELL, MIDDLE OF NOWHERE), il en ressort un côté progressif dans la montée en puissance, qui ouvre sur un final musical génial (WHAT THE HELL), et qui prouve, encore, le talent du Strasbourgeois.

D’autres titres seront plus proches de la ballade comme ce magnifique RELEASE ME, déchirant grâce à son chant habité, à la limite des hurlements de chagrin (« GIRL, I JUST MISS YOU SO MUCH »), et son passage à l’harmonica poignant. Un titre tout en mélancolie. Le titre TILL THE DAY I DIE plus intimiste, prend place dans un style ‘enregistrement en plein saloon’.

DIRTY DEEP est doté d’un grand talent que l’on apprécie pleinement sur SHOTGUN WEDDING. Que ce soit pour les compositions (une seule écoute de l’album vous en convaincra) ou pour l’exécution. Le gaillard expose un véritable talent à la 6-cordes (SHE’S A DEVIL INSIDE). Si les autres instruments fascinent un peu moins, ce n’est que dû à leur nature même (un harmonica-hero aura moins de sex-appeal qu’un guitar-hero…) puisque leur technique est tout autant maitrisé par le musicien.

Ce SHOTGUN WEEDING se déroule sans véritables accrocs. On apprécie cet aspect primitif dans la captation : ces fameux relents de rock garage, qui offre cet aspect ‘craftsman’ en totale adéquation avec la musique et l’ambiance du skeud. Y’a pas à dire, on tient là un coup de maître. Et forcément, nous, on aime.








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