CHRONIQUES D'ALBUMS




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THE SIXXIS
Hollow shrine [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 42.53 - Style : Heavy-rock
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.glassvillerecords.com
Contact groupe : http://www.thesixxis.com
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 03 décembre 2014 - Chroniqueur : Ivan.Jack
 

Etonnant ce groupe, on a pas la même impression quand on débute l'écoute et quand on termine le disque, comme s'il y avait deux groupes différents, deux performances proches et complémentaires, une sorte de schizophrénie artistique dérangeante et en même temps tentatrice...

Je m'explique, on commence par exemple par trois morceaux de heavy-rock bien lourd où l'on perçoit tout de suite le potentiel mélodique, de la voix de Vladdy un peu « Muse » ou un peu « Rush » très agréable, aux rythmiques encrées dans la terre et les solis de guitare, courts mais ultra-inspirés. « Nowhere Close » devient encore plus lourd que ses prédécesseurs et on se demande avec une certaine désillusion si la surprise du début n'a pas déjà pris fin...

C'est là qu'intervient, consciemment ou pas, la stratégie du « maintenant on va vraiment jouer ce qu'on sait jouer » et le groupe part à l'exploration de sphères progressives teintées de pop par les refrains très accessibles (« Home Again », « Out Alive »), en passant par des moments très dansants, comme cette valse rock endiablée (« Waste of time ») qui enivrerait n'importe quelle gazelle en manque de sensation fortes, où l'on ressent même une touche jazzy non dénuée de sens, peut-être par ce violon lointain que nous percevons parfois au gré des chansons...

L'instrumental « Coke can Steve » nous trimbale du côté d'un Steve Lukather dans ses armes solo, très rythmique et légèrement prog, pour finir avec une sorte de ballade habitée par l'infini américain, comme un trip sous peyotl à l'époque des Doors ; je me suis senti partir dans le désert de Mojave à succomber aux tentations les plus inavouables... pour voir ce que ça fait... Le feeling du morceau est bel et bien efficace et j'y ai pris goût, ça fonctionne...

Alors, The Sixxis nous étonne, nous ravit, nous ennuie, nous surprend encore, nous embarque, nous sourit ou nous assombrit, il ne nous laisse pas indifférent et que demander de plus à la musique que nous faire vibrer et voyager dans le flux des notes, se laisser aller à des émotions incontrôlables et salvatrices.... L'album est décousu certes, mais tellement bien interprété, d'un talent indéniable qu'après tout, on s'en fout, le moment passé fut bon et intense, et c'est le principal ! Merci messieurs et longue vie à votre musique !








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