CHRONIQUES D'ALBUMS




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CORBEAUX
Hit The Head [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 35.14 - Style : Post Rock Instrumental
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : http://www.corbeauxrock.com/ http://soundcloud.com/corbeauxrock
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 20 décembre 2014 - Chroniqueur : NegativeHate
 

Je pense que mon faible pour toute musique dite « Post » ou « Emo » à la NO OMEGA n'est plus à démontrer sur notre Webzine... C'est donc avec une grande joie que je vais m'empresser de chroniquer ce groupe venu de Bretagne appelé CORBEAUX. CORBEAUX sort son second album sous la forme d'un six titres que nous allons explorer de fond en comble. Je parlais du pouvoir de la musique dans une de mes précédentes chroniques, ici ce pouvoir est d'autant plus renforcé que le projet est instrumental. Que la musique nous « heurte la tête » !

Avant de commencer la critique musicale en elle même, j'aimerai vraiment féliciter le groupe et le designer (Romain Bardot) pour ce digipack magnifique qui nous offre un panorama de destruction boisée ainsi qu'une cover officiant dans l'annihilation totale. Parlons musique maintenant ! « Cran D'Arrêt » est le premier titre à croiser ma route. Une ambiance pesante se développe pendant que le crescendo de saturation augmente, ce dernier explose en fin de course en devenant une boule d'énergie qui se partage la musique avec d'autres moments plus calmes mais non moins sentimentalement lourds. Dès le début, ça nous prend aux tripes ! Même à la fin en fait, notamment grâce à l'explosion monstrueuse aux alentours des sept minutes. Sur « La Bagarre », les quatre Bretons nous montrent un visage beaucoup plus rythmé, ça va vite et c'est plus violent (le titre parle de lui même...). Les larsens ne manquent pas d'amplifier ce sentiment de violence déjà bien sculpté par la distorsion grasse des instruments à cordes. Trois minutes et trente secondes plus tard commence « 7th Avenue », un titre résolument plus typé Post Rock où les guitares se mettent à chanter entre elles avec le son le plus beau le plus clair possible. La basse donne aussi de la voix avec ses grommellements gras et sera vite rejointe par la batterie, médiatrice de ce joyeux bazar évoluant pour la première fois depuis le début de l'album dans le blast beat ! Les parties de dissonance extrême mêlées à celles de haute harmonie peuvent surprendre au départ mais il faut dire qu'il y en a vraiment pas beaucoup et qu'on oublie vite ces petits désagréments au profit des mélodies de la bande... « Sur Un Fil » commence aussi sur cet optique. La basse est tout de même plus présente et on se focaliserait presque uniquement sur elle tellement elle est au centre de l'écoute. Le « tout », les instruments au complet, peinent à arriver ici à l'introduction (enfin le riff est crescendo introductif) étant un poil trop longue à mon goût, surtout pour déboucher sur un riff saccadé. Un peu plus court aurait été préférable quitte à amoindrir la plongée dans la musique. Mais je cherche la petite bête car sinon l'alliance des deux guitares est au top, même si les deux ne jouent pas la même chose la complémentarité est de mise ! Enfin, l'envolée finale est la consécration ultime, une vraie décharge de puissance musicale ! La prochaine, « Where Is Dave ? », s'attaque directement au vif du sujet. Similaire au titre « La Bagarre » pour ce qui est de la puissance, elle démarre sur les chapeaux de roue et ce sans intro ! Des powerchords par pelles, une batterie massive, une basse vrombissante... Je ne pensais pas que je le dirai un jour, mais il manquerait presque une voix.. Si, une voix rauque et écorchée, peut être grasse par instant, quelque fois errant du côté de l'Emotional Hardcore. Ce titre reste tout de même mon préféré ! On conclut avec... « Ezimpurkor » ? A mes souhaits ! J'ai sincèrement cru entendre du GOD IS AN ASTRONAUT tout au long du titre et ce surtout grâce aux fûts que Joris Sïdani martèle selon un pattern assez simple mais totalement efficace (en comparaison, je pense au pattern de « Echoes » de GIAA). La seule présence vocale s'écoute à la fin grâce à un «Whoa » lointain et peu discernable (rassurez moi, vous l'entendez aussi non ?..). Bon non, c'est bon je n'ai pas de problèmes auditifs puisque cette voix augmente en puissance petit à petit pour devenir.. Un chant ! Si si, avec de vrais paroles ! On entre donc dans une tout autre dimension ici et il est vrai que je me suis mis à redouter ce qu'allait donner cette voix.. Mais en fin de compte, ce chant s'accorde parfaitement avec l'instrumental, nous donnant l'apothéose du disque...

« Hit My Head », un pur concentré d'émotions. Voilà comment on pourrait qualifier ce six titres. Peu de défauts notables sautent véritablement aux yeux mis à part la longévité et la lenteur des introductions et montées en puissance ainsi que la redondance de ces dernières. Sinon, il n'y a pas grand chose à dire à part que l'on prend plaisir à écouter ce disque et à jongler entre les différents styles de « Post » dont la musique de CORBEAUX recèle.








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