NIGHT DEMON
Album : Curse Of The Damned
Sortie Europe : 19 janvier 2015


Line-Up :

Jarvis Leatherby – bass, vocals
Brent Woodward – guitars
Dusty Squires – drums

Tracklisting :

01. Screams In The Night
02. Curse Of The Damned
03. Satan
04. Full Speed Ahead
05. The Howling Man
06. Heavy Metal Heat
07. Livin' Dangerous
08. Mastermind
09. Run For Your Life
10. Killer
11. Save Me Now


Après un EP sorti en avril 2013 constitué de 4 titres, notre formation américaine se lance donc en 2015 avec un drôle d’album. Nonobstant une pochette et un nom de groupe un peu cheap, Night Demon nous sort une galette plus que satisfaisante. Nos protagonistes (dixit leur plaquette promotionnelle) se réclament de la vielle école dont ils assument les influences, nommant ainsi des groupes comme Iron Maiden, Metallica, Diamond head etc…

Je dois avouer que j’ai été transporté après plusieurs écoutes à l’époque de la sortie « Killer » de la vierge de fer. Mais il serait réducteur de résumer ce combo à un copie conforme de ce qui se produisait à l’époque. En effet il y a également de la subtilité et de la variété dans l’enchaînement des titres. On alterne entre du bon hard rock « Screams In The Night » à l’intro punk rock de « Curse Of The Damned » ou du heavy avec « Full Speed Ahead ». J’ai également apprécié les passages calmes et aériens dans “The Howling Man”, les riffs de “Heavy Metal Heat”, le rock sudiste de “Livin’Dangerous”. Jarvis est un mélange de Steve Harris à la basse et d’un peu de Paul Di’ Anno version soft (enfin lorsque ce dernier avait encore une voix). Autant dire qu’il assure. La partie batterie est simple mais efficace. Dusty sais nous composer des refrains et des mélodies bien travaillés, avec, par moment, un son de guitare old school qui arrive à sonner comme Black Sabbath. Les soli vont à l’essentiel et tapent dans le mille. Il manquerait peut être un deuxième guitariste pour donner plus de force et d’épaisseur sur certains titres.

Certes, Night Demon, ne fait pas dans l’originalité, mais sait nous faire voyager dans les limbes d’une époque que l’on pourrait croire révolue. Avec le son d’une production d’aujourd’hui, ce trio nous prouve que l’on peut faire du neuf avec du vieux. A condition d’y apporter sa touche personnelle. Bonne chance à eux…