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RUINSIDE 10 forms of dominion [ 2014 ] |
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CD Album - Durée : 44.05 - Style : Thrash métal | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 31 janvier 2015 - Chroniqueur : FredBebel | |
RUINSIDE fait office d’OVNI dans le paysage musical Finlandais. En effet, ce pays nous a produit quelques pépites métalliques telles Children of Bodom, Nightwish, Apocalyptica ou du Folk métal comme Ensiferum, Turisas, Korpiklaani mais le Thrash métal façon BAY AREA n’était pas vraiment un style que les compatriotes du Père Noël avaient l’air d’affectionner. C’était sans compter sur Toni SALMINEN et son orchestre qui avec ce « 10 FORMS OF DOMINION » remanient la tectonique des plaques et font glisser la baie de San Francisco vers les rives glacées d’Helsinki. RUINSIDE, formé en 2005, avait sorti un premier LP en 2012 « THE HUNT » déjà sur le label MIGHTY MUSIC puis, suite au décès de leur bassiste dans un accident de voiture, ils avaient fait un break avant de nous revenir avec cette nouvelle galette dédiée à Lauri AITONURMI leur pote décédé. Alors on ne va pas se mentir, comme dirait Sarko, à l’écoute de cet album, un frisson me parcoure l’échine et me voilà replongé dans mes chères année 80 avec METALLICA, MEGADETH, ANTHRAX et EXODUS tournant en boucle sur ma platine ou dans mon walkman à cassettes (les plus anciens expliqueront aux plus jeunes). Techniquement c’est bien exécuté, agressif à souhaits avec une combinaison guitares/rythmique qui claque comme au bon vieux temps avec un batteur qui maîtrise son sujet et le chant de Toni pour couronner le tout. Après une intro assez "zarbi", les titres s’enchaînent de manière cohérente sans baisser d’intensité jusqu’à « DANCING TO THE DEMON’S TUNE » qui ralentit un peu la cadence pour repartir avec « THE BEGINNING OF NOTHINGNESS » où l’influence d’ANTHRAX se fait bien ressentir comme dans « JUGGERNAUT » jusqu’à l’excellent « CYCLE OF SLAVERY » qui vient clôturer le tout. En conclusion, c’est du bon thrash old school, bien exécuté sans pour autant révolutionner le genre ni proposer quelque chose de nouveau, reproche qui leur avait déjà été fait pour leur premier album. RUINSIDE doit persister dans l’agressivité et trouver un son qui lui est propre s’ils veulent se faire une place au soleil (de minuit lol) auprès de leurs glorieux aînés Californiens. | |
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