CHRONIQUES D'ALBUMS




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KILLBODY TUNING
Hello ! Welcome, So Far... [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 38.32 - Style : Post Rock
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.hummus-records.com
Contact groupe : https://www.facebook.com/killbodytuning/ http://www.reverbnation.com/killbodytuning
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 25 février 2015 - Chroniqueur : NegativeHate
 

Bientôt deux ans sont passés depuis ma toute première chronique sur Pavillon, deux ans de découvertes musicales, de rencontres, de souvenirs. Aujourd'hui, ce que vous allez lire est ma centième chronique. Et ce n'est pas encore la fin !
Passée cette touche sentimentale, revenons-en aux principaux intéressés, les KILLBODY TUNING. Ce quartet formé entre la Suisse et la région Rhône-Alpes nous propose un nouvel album enregistré en condition live, technique d'enregistrement que j'apprécie permettant, de mon point de vue, de mieux ressentir l’énergie du groupe. Ce petit dernier appelé « Hello ! Welcome, So Far... » est le digne descendant et quatrième enfant du groupe, mais face à des poids lourds tels que « 47°0'40.00"N/6°42'20.00"E », saura-t-il se faire un place ?

L'album s'ouvre avec la partie première du titre éponyme suivie tout de suite après par la seconde. On entre alors pleinement dans un monde autre que le nôtre, un monde que l'on pourrait qualifier de froid et humide. L'univers du post rock s'offre à nous par le biais de reverb' intense ainsi que d'une introduction aux airs de longues montées en puissance. La partie deux prend alors le relais avec une atmosphère plus violente donnée par les toms que le batteur martèle. Voici alors le moment que j'aime appeler « l'explosion », le moment où après une longue entrée en matière crescendo tous les instruments ne forment plus qu'un tout, et où les émotions sont les plus fortes. Ici, c'est un tout à forte dose de basse que l'on rencontre, ponctué par des éclats de guitares plus ou moins claires, des fois même distordues, mais toujours dopées à la réverbération. Après approximativement six minutes d'écoute, l'ensemble diminue en intensité pour laisser place au calme et petit à petit au silence.

« This Life Could Be The Last » donne un tout autre visage du groupe, ce morceau étant définitivement plus violent et moins mélodieux que les précédents. C'est un titre que l'on pourrait qualifier de rentre-dedans, avec des rythmes plus agités, entrecoupés par des moments de dissonances. Au milieu de la musique, la section rythmique s'offre un petit moment de bonheur en laissant de côté les guitares moins présentes mais sans pour autant être absentes du mix. Mais d'un coup d'un seul, elles réapparaissent plus assurées que jamais et ce avec des riffs lourds et tranchants. Les larsens et l'effet wah-wah s'en donnent aussi à cœur joie lors de la fin du morceau donnant une petite note « crade »...

On continue avec le titre « Green Is The New Red », titre aux intonations presque joyeuses, du moins c'est ce que me font ressentir les riffs aériens que les gratteux interprètent. D'ailleurs à en voir le titre, serait-ce une allusion à une quelconque drogue ? Ou alors peut être que je vais trop loin en interprétation. En tout cas ici pas besoin de drogues pour planer correctement, le titre est totalement prenant si bien que si l'on a le malheur de se laisser prendre par ce dernier, on développe alors une dépendance quasi impossible à briser.
Nous glissons, nous et notre dépendance, vers le morceau suivant nommé « Italian Football Legend ». Je vous vois venir, vous les petits plaisantins, non il ne s'agit pas d'une description de la vie de débauche de Mr Diego Maradona lors de son passage au S.S.C. Naples. Maintenant, les choses remises dans leurs contextes, je peux continuer. Après une intro entre guitares et basse, la batterie se manifeste vers les une minute et quelques. Morceau résolument plus calme, « Italian Football Legend » prend un peu de temps à réellement démarrer et à nous captiver. Il faudra attendre l'arrivée de la distorsion « douce » pour que les choses commencent réellement à bouger, puis à exploser dans une distorsion sauvage et boueuse, une fuzz en somme.

« Power Out » me fait comprendre que les musiques de l'album se ressemblent assez. Les sonorités, les constructions, tout ça se ressemble mais si je ne l'ai pas remarqué jusque-là c'est peut être grâce au pouvoir que les titres développent. D'ailleurs ici, c'est un KILLBODY TUNING brut que l'on rencontre : on pourrait presque surnommer ce titre « La Musique A Poil, Parce Que Les Poils C'est Viril ». Plus sérieusement, peu d'effets harmoniques ont été utilisé ici laissant le chant libre à un ensemble plus dynamique et explosif, avec juste ce qu'il faut pour faire de la musique forte, point.

KILLBODY TUNING nous sort un très bon album malgré quelques redondances dans son écriture. Cette galette est une véritable plongée dans un univers autre, et le sevrage est difficile... Ce que je pourrai donner comme conseil au groupe, ce serait avant tout varier les structures des morceaux et surtout ne pas hésiter à expérimenter, car « Hello ! Welcome, So Far... » nous laisse un petit arrière-goût de peut mieux faire...








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