CHRONIQUES D'ALBUMS




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DWAIL
The human concern - judgment & fall [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine Vinyle - Durée : 50.22 - Style : Core'n'roll
Informations :
Interview : pavillon 666
Contact label : http://www.klonosphere.com/main.html
Contact groupe : http://www.dwail-music.com/ http://www.dwail-music.com/music/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 22 avril 2015 - Chroniqueur : Franckenstrat
 

Au-delà même du concept de cet album de 12 titres que nous offre ici Dwail et qui se trouve être la réunion de deux EP qui ont pour sujet l’invasion de la terre par des aliens, le tout en deux parties distinctes, je trouve que musicalement cet album est particulièrement bon.

Après, je n’ai pas pour habitude de trop rentrer dans les détails implicites ou explicites qui font l’histoire de l’album. Je me contente surtout d’essayer d’apprécier au mieux le travail musical qui a été fourni par les groupes et ce qu’il ressort de tout cela. Une synthèse en quelque sorte.

Il n’y a pas à tortiller, c’est sauvage, ça attaque, ça matraque !! J’aime beaucoup le qualificatif musical dont ils se sont affublés : Core’n Roll. Cela défini très bien leur géographie musicale qui se situe au carrefour de nombreux tissus sonores. En somme Dwail est un groupe assez atypique avec une très forte personnalité et une empreinte sonore bien à lui.
Dwail n’a pas privilégié la technique et a surtout opté pour l’efficacité. Léa à la batterie le prouve aisément avec son magnifique jeu très aéré. Enfin une batteuse qui n’en fait pas des tonnes pour finir par tout noyer dans des polyrythmies insondables. Léa va droit à l’essentiel en donnant à sa batterie le rythme cardiaque d’une marathonienne. Et dieu sait s’il en faut de la réserve pour jouer avec ses acolytes.

Sur toute la première partie de cet album, le son est hyper costaud mais particulièrement groovy. On retrouve facilement des intonations à la Pantera ou autres du genre. Les rythmiques sont solides et les grattes s’en donnent à cœur joie avec des accords plaqués agrémentés par des bends quasi systématiques, ce qui donne une sorte de vertige à chaque titre.
Le tout est appuyé par la voix de yannock avec son chant bien calé et solide. Il possède une voix assez exceptionnelle qui lui permet de passer aisément d’un répertoire assez clair à un chant puissant et hurlant.

Jusqu'au septième titre, « Judgement », qui est la première partie de cet album reste très groovy avec de belles lignes mélodiques. Dès le morceau « A ray of light » qui introduit « Fall », la seconde partie de l’album, les choses changent d’un coup.

Subitement, Dwail change de ton et l’énergie va monter de plusieurs crans.
Le rythme va s’accélérer et le son comme la voix vont se durcir.

C’est un répertoire bien plus hardcore auquel on va être confronté tout au long de cette seconde partie.
Alors bien sur, les toulousains conservent toujours ce côté groovy qui fait un peu leur marque de fabrique sauf que les chiens sont lâchés et que ça envoie du bois comme pas deux.
Les distos des guitares sont plus grasses et plus profondes, un brin plus sombres aussi, surtout dans les grosses nappes sonores qui tapissent le tissu musical de cet opus.

Du côté de la batterie de Léa, ça matraque sévère avec également un bon coup d’accélérateur dans les rythmes. Elle ne ménage pas les peaux et son jeu est assez dévastateur.
Il y a de moins en moins de place pour des parties claires dans le chant
Yannock met les tripes sur le terrain et en balance un maximum. Ça ne rigole plus et la voix se fait hurlante, suante de rage avec des crocs bien acérés.

Une très belle seconde partie à cet album que je vous recommande. « The human concern » ressemble vraiment au véritable esprit de Dwain. « Helter Skelter » sorti en 2011 n’était pas suffisant pour poser une empreinte sonore, une marque de fabrique. Ce coup-ci, c’est une réussite et je pense qu’ils se sont vraiment trouvés.








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