CHRONIQUES ALBUMS

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LACHRIMATORY
Transient [ 2014 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 01.03.20
Style : Death Doom Metal
Réédition sortie 2011
Lien du label : http://solitude-prod.com/
Lien du groupe : http://www.facebook.com/LachrimatoryDoomMetal
Lien musical : http://lachrimatory1.bandcamp.com/releases
  Lien interview : pavillon 666
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 22 avril 2015 , réalisée par Franckenstrat
   
Après deux démos sorties en 2002 et 2006, les brésiliens de Lachrimatory sortaient en 2011 un premier et très bel album à la fois mélancolique et sombre.

Ce tout premier opus de six titres est magnifiquement orchestré. Franchement, depuis leur création en 1999, on peut dire que ça valait le coup d’attendre cette réédition de cet album sorti à l’origine en 2011.
Même si « Transient » est un album très dark sur le fond, je ne le trouve pas dépressif comme le sont beaucoup d’albums de Death Doom Metal.

« Transient » est plutôt un album empreint d’une certaine nostalgie.
Ávila Schultz qui est également au chant, a fait un travail assez faramineux aux claviers.
Pendant que les guitares de Tiago Mendes Alvarez et d’Alexandre Antunes tapissent un véritable fond de toile avec de grosses nappes sonores faites avec des distorsions très graves et très sombres, grâce aux effets magiques du clavier, un violoncelle soliste vient se percher sur le devant de la mélodie et le tout est magnifique.

Plusieurs simulations d’instruments viendront construire une véritable mélodie tout au long des 6 titres de l’album.
Outre le violoncelle, nous y retrouverons l’harmonica chromatique, des cuivres, des chœurs, ainsi que toute une orchestration
Ne nous y trompons pas. Bien que nous soyons dans un univers plutôt obscur et lent, les cassures de rythmes de Michael Siegwarth à la batterie ne se font pas attendre et avant que certains breaks ne retombent dans un quasi- silence où flotte une atmosphère acoustique le rythme peut subitement s’accélérer donnant naissance à des riffs particulièrement violents.
Du coup, ces parties où le silence retombe prennent quasiment des aspects de rock progressif. Tout change, la voix qui soudain se fait claire alors que dans le reste du morceau elle est terriblement sépulcrale. Les saturations laissent place à une clarté de jeu particulièrement limpide. La basse abandonne son épaisseur pour devenir légère.

En fait, chaque titre est un long voyage imprévisible au sein duquel on se laisse facilement embarquer.
Aucun titre ne se ressemble vraiment et c’est sans doute ce qui fait la grande richesse de « Transient ».
Les mélodies y sont absolument magnifiques et donnent à cet album une dimension d’infini et d’espace.
C’est une très belle œuvre, je ne peux que vous encourager à découvrir ce tout premier album de Lachrimatory sorti à l'origine en 2011.




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