CHRONIQUES D'ALBUMS




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DAN DEAGH WEALCAN
Who cares what music is playing in my headphones [ 2015 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 35.05 - Style : Metal
Informations :
Interview : pavillon 666
Contact label :
Contact groupe : http://dandeaghwealcan.com http://www.facebook.com/dandeaghwealcan.com
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 06 septembre 2015 - Chroniqueur : guiyomm
 

Et c'est reparti pour un tour ! Sortir deux skeuds (deux LP!) la même année, c'est pas donné à tout le monde... Mais Dan Deagh Wealcan est loin d'être tout le monde. Souvenez-vous de ma précédente chronique, datant du mois de mars dernier, faisant l'état des lieux de leur première production, véritable ovni musical, portant un nom à coucher dehors : « Two Straight Horizontal Lines And The Organized Chaos in Between : Director's Cut » . Une chronique plutôt dithyrambique, vous parlant d'une musique innovante, issue d'un processus créatif complexe, violente et anxiogène, maniant avec un véritable talent bon nombre nombre d'influences. Ca y est, ça vous dit quelque chose maintenant ? Et ben rebelote. Un nom d'album tout aussi farfelu que le premier (ou presque!) : « Who cares what music is playing in my headphones ? » et des titres toujours aussi... étonnants.

Oui, ce nouvel effort de la part du duo russo-ukrainien se situe, à bien des égards, dans la droite lignée de son prédécesseur. On retrouve ici le talent, l'inventivité et le sens hors pair de la composition qui caractérisait l'aboutissement du premier album. Mais deux différences importantes se font tout de même sentir à l'écoute des neuf titres qui composent ce nouvel opus. S'il s'avère toujours aussi puissant, sur le fond comme sur la forme que le précédent, il génère sensiblement moins d'anxiété et d'inquiétude. Même si la violence du propos continue à se dissimuler au détour d'un riff ou d'un morceau, « Who cares what music is playing in my headphones ? » se révèle globalement plus éthéré, laissant part à des rythmes et mélodies percutants habilement construits mais aussi plus légers laissant l'auditeur respirer plus facilement, évitant le traumatisme mental et auditif inhérent à la production originelle.

La deuxième différence, et elle est de taille, par rapport à « Two Straight Horizontal Lines And The Organized Chaos in Between : Director's Cut » est la philosophie de l'album : chaque titre est radicalement différent dans le fond et se présente comme un hommage direct aux influences des deux membres du groupe. Et en matière d'influences, il y a de quoi faire niveau genres : de l'indus, du métal, du rock progressif, du post rock, du hard-core, de l'électro expérimentale, de l'inclassable (je pense à Tool). Et le tour de force de Dan Deagh Wealcan est d'avoir pu composé des chansons dans des styles reconnaissables en une seconde tout en évitant bien sûr le plagiat mais surtout en apposant sa marque de fabrique, troublant de façon certaine l'auditeur ébahi qui se dira tout d'abord au bout de trois notes : « c'est du NIN !(ou Tool ou Porcupine Tree ou Ministry ou Mike Patton...) » et qui trois notes plus tard, penaud, concédera : « Ah non ! C'est DDW, j'suis con ! ».

Ce qui donne : une intro électro de 2 minutes, « Anamorphic Widesound » suivi de deux morceaux (dont un de neuf minutes) lié par le même thème mélodique à influence toolienne/post métal, « Dogs in a box » et « Easy way – Long way » puis un titre à la Patton, « No more than usual » qui enchaînera sur un « Neutral Moresnet » métal indus crade et flippant laissant la place à un « What was that ? » barré encore en mode Patton qui ouvre la voie à une puissante compo oscillant entre post-métal et métal-prog avec un zeste d'électro, « Baseless Hatred » qui elle-même introduit les deux derniers titres, véritables hymnes au rock prog  : « I killed everything that was good in me » et « Endless apathy ».

Alors, si toi, amateur de musiques métalliques issues de courants divers et variés, tu es malencontreusement passé à côté du premier album de Dan Deagh wealcan, cette deuxième sortie inespérée la même année te donnera l'occasion de te rattraper... Ne rate surtout pas le coche !








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