CHRONIQUES D'ALBUMS




pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


CRATYLIK GENE OHM
Cratylik Gene Ohm [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 58.24 - Style : Rock Progressif Instrumental
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.musearecords.com/
Contact groupe : http://www.facebook.com/cratylik/info/ http://cratylikgeneohm.bandcamp.com/
 


 Pavillon 666 - metal rock webzine
ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine

TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine

PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine

EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
 
Chronique : 18 octobre 2015 - Chroniqueur : NegativeHate
 

Aujourd'hui, direction Tulle pour CRATYLIK GENE OHM, un groupe assez particulier à vrai dire ! Je m'explique. Ce quartet venant de nos contrés est tout simplement une bonne vieille fusion des familles, mais là où cela devient intéressant c'est quand le groupe innove. C'est bien sûr le cas ici : violons, scratchs, et autres machines , voici ce que nous réserve le premier album des Tullistes. Amateur de Rock/Metal Prog Instrumental, vous êtes ici chez vous !

Sans plus attendre, commençons. Dès les premières notes, on se rend directement compte que le groupe ne nous a effectivement pas menti. « Dragon », titre d'ouverture, nous plonge au cœur d'un univers assez sombre. Une voix nous prévient d'entrée que cette obscurité n'est pas prêt de partir grâce à quelques vers mi-nihilistes, mi-utopistes. Les scratchs, d'habitude utilisés dans le rap en guise de soli comme l'on en trouve dans le rock/metal, sont ici utilisé pour assombrir les mélodies pendant que le tempo baisse petit à petit, comme une route détruite qui nous forcerait à baisser le rythme de marche lors d'une expédition quelconque.
« Jaya » ressemble au premier abord à une ballade orchestrée par une guitare acoustique. On s'amuse à écouter les divers accords que Mat', le guitariste, plaque sur le manche et on prend plaisir à se laisser transporter vers divers horizons.. Après quelques minutes d'écoutes, tout s'intensifie. Ce qui n'était qu'un solo devient alors un duo, puis un trio etc. Cette montée en puissance nous scotche d'autant plus qu'elle est, à l'écoute, extrêmement douce. On reste donc bouche bée devant ce crescendo à la fois puissant et en même temps délicieux.. Le pic est un peu moins réussi à mon goût, le groupe ajoutant aux instruments, qui étaient jusque là que des instruments classiques et donc acoustiques, des éléments électroniques en plus de l'amplification de ces instruments. L'amplification n'est donc pas un mal, mais les scratchs et autres éléments électroniques gâchent malheureusement le plaisir de l'écoute...

On continue avec « Just A Draw (Part One) ». Une introduction nous accueille sur cette troisième plage, une intro guitare/violon très bien orchestrée, mais qui a du mal à me replonger dans l'univers.. En fait, je trouve qu'ici le groupe tombe dans la redondance : les riffs sont assez répétitifs dans cette musique, les passages électros se ressemblent et ne collent pas réellement au mix.. En bref, je n'arrive pas à accrocher..
La seconde partie va-t-elle nous réserver le même sort ? Une tout autre ambiance se montre en fait. Les premières minutes donnent l'impression que le groupe assume un peu plus ses tendances électroniques grâce à un beat tournant en boucle mais qui étrangement ne fait pas tache. Non pas du tout, et bien au contraire, toute la musique est construite autours de ce beat qui sera reprit un peu plus tard par la batterie, la vraie cette fois. Les guitares dansent prenant comme appui le rythme donné par ces deux instruments, les effets virevoltent de partout, c'est extrêmement prenant. Ces derniers me rappellent d'ailleurs les musiques d'ANDY HUNTER, compositeur de musique électronique et grand fan des effets « ping-pong ». La fin du morceau tarde à venir : les deux parties réunies durant 15 minutes, on a du mal à garder toute sa patience...

« Cesare »prend le relais avec une musique plus épurée et plus sincère, sans réelle extravagance électronique. Un morceau d'ambiance parfaitement composé où l'ont pourrait facilement se voir boire une bière dans un pub du fin fond de l'Irlande où les Leprechauns danseraient au milieu des shamrocks. Une perfection en somme.
« Elec'Ohm » est le contraire parfait de « Cesare ». On retrouve toujours une musique épurée mais cette fois-ci, pas de guitare sèche, pas de violon, juste de l'electro et de la distorsion. Tout comme sa fausse jumelle, « Elec'Ohm » est une musique d'ambiance à la sauce nouvelle technologie. Une autre perfection en fin de compte !

Le reste de l'album ne ressemble malheureusement pas à ces deux titres, et je reperds la liaison avec l'univers du groupe.. « Paramètre'S » m’apparaît comme une musique sans réelle âme, trop expérimentale à mon goût. Je ne parviens pas à me replonger dans l'écoute et je me perds dans les tempos, les rythmiques etc.
Le dernier titre, « Fight The Dragon », ne me remet pas dans le bain, les changements d'ambiances ne me convainquant pas réellement..

Ce qui s'annonçait comme une merveilleuse découverte m'a déçu. Le pari était risqué et le groupe n'en ressort qu'à moitié gagnant : des bases de compos bancales, des ambiances changeantes du tout au tout, peu de réels pics d'émotions.. Telles sont les raisons qui donnent à ce premier album un goût de « pas assez travaillé ». Le projet a pourtant énormément de potentiel notamment grâce à un line up original mais le côté progressif semble en trop dans les compositions qui tombent facilement dans le quelconque. A vrai dire, la musique de CRATYLIK GENE OHM ne m'a pas réellement inspiré lors de mon écriture malgré un concept très intéressant... Attendons le prochain pour voir...








AUTRES CHRONIQUES DU GROUPE


 
pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


Aller en haut