CHRONIQUES D'ALBUMS




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DEER BLOOD
Devolution [ 2015 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 58.45 - Style : Thrash Metal
Informations :
Interview : pavillon 666
Contact label : http://
Contact groupe : https://www.facebook.com/deerbloodofficial?fref=ts https://soundcloud.com/deerblood
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 18 octobre 2015 - Chroniqueur : jeremetal
 

Jeune groupe du Val d’Oise, Deer Blood sort en ce début d’année 2015 son premier album Devolution à forte influence Thrash Metal dans la lignée des plus grands tels que Slayer tout en gardant tous les côtés groovy des années 90 comme l’ont pu faire les géants de Pantera.
Enregistré dans le studio de Fabien Petit (batterie) en août 2013, Devolution est constitué d’une production bien meilleure que la précédente sortie du groupe The Killing Engine EP (2012). Les jeunes Parisiens ont la volonté de faire du bruit et nous le font savoir par ce nouvel album.

C’est un démarrage tout en douceur que prend en charge le chanteur/guitariste Alexandre Bourret en alignant une instru acoustique guitare et banjo avant de balancer le riff simple, mais efficace de “Bushmaster”. La double pédale et les guitares thrashy sont alors lancées de plein fouet, avant de laisser place à un côté plus heavy et crade. Pédale wah-wah et questions-réponses des guitares solo, nul doute nous écoutons bien un morceau typiquement metal. Jouant sur les changement de tempos à la sauce de Pantera, le groupe enquille sur un ”Devolution” bien accrocheur, typé Lamb of God. Cependant, un chant plus grave tout en évitant les quelques montées serait pour ma part préférable et plus abordable pour le groupe. Nous pensons également à la NWOBHM par le biais des sons très hard rock sortant des guitares à plusieurs reprises. “Born Strong Live Young Die Hard Born Again”, titre à rallonge certes mais efficace par cette double pédale transcendante s'enchaîne avec le rythme mi-lourd mi-thrash de “Altar of Lies” toujours aussi agréable à écouter et dans la veine d’un Exodus. S’ensuit “Trapped Inside” avec son intro atmosphérique semblable à Mastodon fait son petit effet. Ce thrash mid-tempo libère une agressivité avec ses chœurs, voire aboiements, émis par les quatre musiciens. Des chœurs toujours aussi puissants sur “Open Letter of Rage”, où nous avons affaire à un timbre vocal légèrement différent, semblable à Chuck Billy (Testament). Les solos de guitares sont mis en avant, comme nous pouvons l’écouter sur la plupart des titres de Pantera (par exemple “Walk”) où seules basse et batterie font office de rythmique.

L’influence Slayer se fait ressentir dès les premières notes obscures de “Means to an End”, nous pensons notamment au duo Araya/Lombardo avec cette basse appuyée d’une double frappe puissante marquant les temps.
Typiquement thrash, “War of the Roses” et ses guitares sanglantes serait un morceau idéal pour tout pogo et autres moshpit qui se respecte. Et c’est sans aucune transition que nous passons sur le dernier titre de l’opus “Scared to the Bone” variant les plaisirs, encore une fois, entre différents tempos comme savaient très bien le faire Dimebag Darrell et son équipe par le passé.

Après un “craquage de slip synthétique”, et il n’y a pas d’autres termes, un long moment suivant les dernières notes de “Scared to the Bone”, c’est avec une agréable surprise que nous découvrons quatre pistes cachées tirés de l’EP The Killing Engine sorti en 2012.
Nous pouvons constater que le groupe a depuis beaucoup évolué au niveau technique et semble bien plus à l’aise.

Bien que l’album demande plusieurs écoutes pour l’apprivoiser totalement, il n’en est pas là un chef-d’oeuvre, mais la présence de bonnes rythmiques et les différents tempos exploités laissent tout auditeur se prendre au jeu et secouer sa tête d’un bout à l’autre de l’album. Bien qu’Alexandre Bourret (chant/guitare) nous rappelle la plupart du temps un Phil Anselmo acharné, nous sentons parfois que sa prouesse vocale n’est pas exploitée à 100%, mais comme peuvent nous le prouver les enregistrements de 2012, ses performances se sont améliorées et nous laissent espoir pour la suite. Rappelons également que son double rôle dans Deer Blood ne lui facilite pas la tâche !

Je conseille donc à tout amateur de groupes tels que Pantera et Lamb of God de suivre de près ou de loin l’avenir de ces jeunes Parisiens !








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