CHRONIQUES D'ALBUMS




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CAPRICORNS
Ruder Forms Survive [ 2005 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 47.59 - Style : Stoner instrumental
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.riseaboverecords.com
Contact groupe : http://www.c-a-p-r-i-c-o-r-n-s.com
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 02 janvier 2006 - Chroniqueur : SAVINI
 

Lorsque des membres d’Orange Goblin, d’Iron Monkey et de Dukes of Nothing se réunissent afin de sortir un album sous le nombre de Capricorns on se doute bien que ce n’est pas pour faire de la musique niaisement guillerette. On s’attend inévitablement à quelque chose d’assez intense, lourd et gras ce qui est bien évidement le cas en l’espèce. Une fois dépassée l’étrange pochette, qui est d’ailleurs un peu singulière pour un groupe de ce style, on découvre un stoner instrumental matinée de sludge particulièrement sombre et oppressant.

Les morceaux sont, comme on peut légitimement s’y attendre au vu du style pratiqué par le groupe, relativement long et à cet égard on peut sans grand risque de se tromper affirmer que ce sont les morceaux les plus longs qui sont les plus réussis et les plus efficaces. Les titres les plus courts comme 1977 : Blood for Papa, ne sont pas en soi mauvais cependant la musique de Capricorns reposant plus sur une logique et des structures du style rouleau compresseur (c'est-à-dire que les structures sont répétés inlassablement en n’évoluant au final qu’assez peu et surtout très progressivement), ce sentiment limite hypnotique n’a pas réellement le temps de se mettre en place en « seulement » trois ou quatre minutes.
Les riffs sont parfois assez simples mais souvent remarquablement plombés avec un son de gratte qui sature bien (ce qui est évidemment voulu) et sans pour autant égaler le maître Iommi on retrouve tout de même sur cet album quelques passages qui font inévitablement penser à du Black Sabbath (voir la fin de l’excellent 1969 : A Predator among us ou encore le non moins remarquable 1440 : Exit Wargasmatron).

Bref, Capricorns fait quasiment un sans faute avec cet album (1066 : Born on the Bayeux est tellement bon qu’il en deviendrait presque épique !) si l’on excepte le titre The First Broken Promise qui est vraiment pour moi mauvais et complètement gâché par l’apparition des cris plaintifs et stridents limites insupportables du chanteur d’Oxbow qui, pour le coup, aurait vraiment été bien inspiré de rester silencieux. Cette « performance vocale » satisfait probablement les membres du groupe et je peux respecter cela cependant on ne m’enlèvera pas de l’esprit que ce petit aparté constitue une bien belle boulette.








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