CHRONIQUES D'ALBUMS




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RESOLVE
Wayward sanctuary [ 2015 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 45.10 - Style : Metal progressif
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.layered-reality.com
Contact groupe : http://www.resolveband.nl
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 28 janvier 2016 - Chroniqueur : Ivan.Jack
 

Resolve est un tout jeune groupe hollandais sorti de nulle part et qui a la chance d’être distribué par un label dès la sortie de son premier album. Je dis bien la chance car nombre de groupes talentueux se battent pour se faire connaître via l’autoproduction et des réseaux underground et certains on ne sait pourquoi sont signés d’entrée, et pas forcément ceux qui le méritent le plus.

Ce premier album ne fait donc pas illusion. On note d’entrée un manque d’expérience dans la composition, des erreurs monumentales dans la production, le choix douteux d’une chanteuse qui n’utilise pas toujours très bien sa voix, on est en plein dans le cliché du premier album de petits jeunes qui certes sont de bons musiciens mais qui veulent en faire beaucoup et impressionner le monde par la technique, au risque de lasser et de perdre l’auditeur, comme souvent dans le metal progressif.

La chanteuse Radina Dimcheva possède un timbre intéressant, grave et médium grave, presque ténor, et elle excelle justement dans les passages bas, comme dans la belle ballade « Still Breathing », où elle provoque des merveilles d’émotions. Mais le tout manque cruellement de chœurs et « d’habillage », les mélodies vocales ne sont pas forcément assez inspirées pour faire le job toutes seules… Et les 11 minutes de « December » qui avaient pourtant bien commencé avec la grâce de la voix grave de Radina, sont justes inaudibles dans la longueur, trop de plans à rallonge, trop de growls inutiles et absence de thèmes récurrents auxquels se raccrocher… Tout simplement impossible à supporter…

Mention spéciale pour le batteur qui est furieux, précis et rapide et le claviériste qui s’amuse avec ses intruments et ses sons avec originalité et brio, comme dans « Still Breathing », morceau décidément très réussi et l’instrumental « NPOAL ». Mais l’écoute est réellement gâchée par un défaut de mix, à savoir cette satanée double grosse caisse dont les fréquences basses trop présentes prennent tout l’espace sonore lorsqu’elles sont jouées rapidement, d’autant plus qu’elles sont complétées par la guitare et la basse qui jouent à fond le jeu de la double croche ultra-continue sans riff particulier… Dommage…

Allez, on met tout sur le compte de la jeunesse et le manque d’expérience, les jeunes bataves ont du talent et des idées, manque plus qu’une bonne série de concerts et un gros travail d’arrangements mélodique et harmonique, et le prochain essai devrait être vraiment plus réussi... On y croit !








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