CHRONIQUES DE CONCERTS

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MADBALL
Avec : Madball, The Brains, Parisian Walls
Date du concert : 06-04-2015  
Lieu : Glazart - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/glazartparis  
Interview :  
   
Date de la chronique : 11 avril 2015 - Chroniqueur : superbenny666 - Photographe : benlivephotos https://www.facebook.com/livephotosmusic  


Affiche pour le moins originale au Glazart ce soir. Nos inévitables coreux de Madball sont accompagnés de The Brains, groupe de rockabilly et de nos métalcoreux français Parisian Walls. Faut-il encore présenter Madball? Ils ont sorti leur 1er album il y a 21 ans, et font partie des précurseurs du hardcore new-yorkais aka NYHC. Que l'on adore ou que l'on déteste le hardcore, leur réputation n'est plus à faire. Avant de reparler de leur prestation, le combo Parisian Walls lançait les hostilités.

Parisian Walls est un nouveau groupe français qui vient de sortir son premier opus "The Eternal Hunter". Leur frontman n'est autre que Arsène, l'un des chanteur de L’Esprit Du Clan, groupe hardcore français. On a aussi Richard et Pierre-Yves aux guitares, David à la batterie et Jordane à la basse. Eux aussi font tous partie d'autres formations. Autant dire que nos 5 lascars savent ce qu'ils font. Niveau son, c'est gros , c'est gras, c'est du lourd. Parisian Walls fait du metalcore moderne. Même si je n'ai pu voir le show en entier, la batterie est apparue assez impressionnante. Le batteur blaste souvent, le son était très bon, les guitares bien lourdes, le chant est crié, sauf sur une petite portion ou ce sera en clair. Leur titre phare, “From the City of Light” joué en cloture est une perfection dans ce style.
Ce fut donc une bonne surprise de voir des frenchies avec un gros son comme ça.

Setlist:
-Hunting Season
-You Are The Enemy
-The Moralist
-Push Over
-Europe Is A Museum
-My Determination
-Keep On Hustlin’
-From the city of light

Le deuxième groupe à s'élancer s'appelle The Brains. Ils nous viennent tout droit de Montréal. Il s'agit d’un trio qui joue du rock Psychobilly. D'où l'originalité de l'affiche.
Niveau instruments c'est assez basique, contrebasse, guitare et batterie. Le guitariste est au chant, le contrebassiste au choeur. Le public a bien répondu présent à leur prestation. Le chanteur a eu un peu de mal avec les retours, sa voix était un peu faiblarde au début mais au fil du show tout s’est bien mieux calé. D'ailleurs ce chanteur est aussi un excellent guitariste, ses soli sont diaboliques. Le contrebassiste a bien fait le show lui aussi. Avec son instrument plutôt imposant, les yeux étaient déja rivés sur lui et cela d'autant plus lorsqu'il se déplaçait sur le devant de la scène en hurlant de tout son coeur. Quand au batteur, bien qu'esseulé au fond de la scène, sa façon de jouer lui permet d’être l'élément détonateur de ce très bon rock psychobilly.
Prestation donc sympa avec un public assez réceptif là aussi.

Troisième groupe et non des moindres: Les New-yorkais de MADBALL. Freddy et sa bande sont de retour à Paris pour gesticuler dans tous les sens, hurler dans le micro, suer sur les stagedivers etc…C’est bien du bon hardcore qui va être envoyé !!
Hoya Roc, le bassiste et membre originel avec Freddy Cricien, en impose avec sa basse et ses choeurs. Freddy quant à lui gesticule dans tous les sens et traverse la scène sans cesse. Les stagedivers sont présents mais cela reste quand même soft. On ne voit pas trop de karaté, la salle est assez comble, particulièrement sur le devant. Le premier titre, “The Beast” lance tout de suite les hostilités et c’est tant mieux ! MADBALL fait du NYHC et ça ne changera pas. Les parties rythmiques sont bien saccadées, le second morceau “Hardcore lives” a quand même un riff qui est proche de “Pride”, mais ça dégage tellement d’énergie que l’on a pas besoin d’une grand technicité. L’anecdote retiendra quand même le sol de la scène trempé, donc glissant. Beaucoup de chutes ont été dénombrées, heureusement sans gravité. Le roadie aura même essayé de la sécher mais sans réel succès. Les coreux sont quand même des durs au mal, et même une éventuelle fissure du coccyx ne les empêchera pas de stagediver. Je reste surpris de l’énergie de Freddy. Autant je les avais trouvés un peu mous la dernière fois, autant là j’ai pris une claque. Les titres s’enchainent vite, la machine est quand même bien rodée. Des morceaux de la plupart des albums sont joués, les refrains sont repris en choeur par les fans qui sont déchainés.
Une petite pause sera prise par le groupe avant de finir par leurs tubes “Doc Marten stomp” et bien évidemment “Pride (Times are changing)”. Leur hardcore est puissant, certains passages sonnent bien metal aussi.
Hoya Roc mettra un point d’orgue à la soirée en lâchant un “Hardcore still lives!” bien vénère. Ca fait quand plus de 20 ans qu’ils font du NYHC dans la plus pure tradition. Voilà un groupe fidèle à leur musique, avec des mecs authentiques.
Oui, avec MADBALL le hardcore est toujours en vie.

Setlist:
-The Beast
-Hardcore Lives
-Smell The Bacon
-Set It Off
-Can’t Stop Won’t Stop
-We The People
-Get Out
-LockDown
-DNA
-Never Had It
-All Or Nothing
-Done
-Across Your Face
-Born Strong
-Face To Face
-Infiltrate the system
-Look My Way
-100%
-Doc Marten Stomp
-It’s my Life
-Heaven Hell
-Pride
-Hardcore Still Lives

Cette soirée fut donc électrique mais surtout éclectique et le fait d’avoir programmé un groupe de Rock Psychobilly au milieu de tout ça fut une superbe idée.
Merci à Pavillon666 et Loren de Glazart pour le pass photos.







 


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