CHRONIQUES DE CONCERTS

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KATAKLYSM
Avec : Aborted, Septicflesh, Kataklysm
Date du concert : 14-02-2016  
Lieu : La Machine du Moulin Rouge - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.accessliveproduction.net/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 17 février 2016 - Chroniqueur : Azmep - Photographe : Nicolas Chaigneau https://www.facebook.com/nicolaschaigneauphoto/  


Le 14 février évoque au plus grand nombre la saint Valentin mais cette année ceux qui se rendent à la MACHINE DU MOULIN ROUGE mettent de côté les fleurs et le chocolat pour quelque chose de plus puissant et peut-être un tout petit peu moins romantique : KATAKLYSM, SEPTICFLESH et ABORTED sont à l'affiche !

Ce sont les Belges d'ABORTED qui ouvrent le bal sans fioritures : leur entrée en scène est rapide et le premier morceau démarre presque immédiatement. Comme à son habitude le chanteur SVEN DE CALUWE se déchaîne sur scène. Il appelle d'ailleurs le public à en faire autant : quelques slammeurs le rejoignent. J'adresse une petite pensée au passage à l'étourdi qui s'est pris les pieds dans les câbles -heureusement sans rien débrancher- qui a eu le mérite d'au moins faire rire l'assemblée.
La fosse est un indescriptible défouloir général, d'ailleurs j'ai perdu le compte des nombreux circle pits demandés par le groupe ou spontanés.
Mais vous souvenez vous de la date ? Il faut fêter la saint Valentin ! SVEN et des membres du staff nous jettent des ballons en forme de coeur tandis qu'un phallus gonflable est agité sur scène et sur le visage du guitariste MENDEL avant de lui aussi terminer sa course dans le public.
L'ébullition sur scène ou dans la fosse ne s'arrête qu'un court instant de tout le set : un wall of death se prépare... mais on sait tous ce que ça donne ensuite ! C'est reparti tambour battant, tout aussi explosif qu'au début de la soirée tant et si bien qu'on ne voit pas le temps passer. Le set d'ABORTED semble se terminer immédiatement après avoir commencé, seul notre essoufflement nous rappelle qu'on se déchaîne depuis déjà 45 minutes. Lorsque les lumières se rallument, on découvre un public échauffé qui n'attend qu'une chose : la suite !

Après un petit quart d'heure d'attente ladite suite arrive. Tandis que les lumières n'éteignent de nouveau, une mélodie emplit la salle. Les amateurs de SEPTICFLESH auront reconnu l'intro de DOGMA sur laquelle les grecs ouvrent leurs shows depuis la sortie de l'album TITAN. L'ambiance change drastiquement par rapport au show d'ABORTED : à l'hyperactivité scénique de SVEN succède la puissance stoïque de SPIROS "SETH" ANTONIOU. Cette différence se ressent également dans le public : pas de slam ni de circle pit mais une alternance de pogos et d'arrêts soudains. Car si les morceaux de SEPTICFLESH peuvent nous secouer aussi bien que ceux d'ABORTED, certains passages mélodiques figent la salle quelques secondes, jusque ce qu'il faut pour repartir de plus belle.

Il y a pourtant un moment où le temps semble s'arrêter. Dans la pénombre et accompagné un temps par quelques notes qui paraissent fantomatiques, SPIROS rend un hommage poignant aux victimes des attentats de novembre et adresse ses condoléances à Paris tout en rappelant que le metal et la musique transcendent la religion et la politique. Il y a des larmes aux coins de certains yeux dans la salle mais SEPTICFLESH y remédie vite en reprenant le show pour quelques morceaux de plus.

Après un nouvel entracte légèrement plus long, les Canadiens de KATAKLYSM font leur entrée en scène, saluant leurs "cousins Français". Il m'avait semblé un moment que la salle s'était clairsemée mais cette impression disparaît soudainement : le public s'est resserré à l'arrivée de la tête d'affiche de la soirée.
KATAKLYSM se distingue de ses eux prédécesseurs par un set que je qualifierais de beaucoup plus mécanique : on sent que leur show est une machine bien rodée, efficace. Il en résulte une puissance qui secoue la salle et fait immédiatement oublier l'attente. Un nombre incroyable de slammeurs passe sur scène, un à un. Les membres de KATAKLYSM sont beaucoup moins statiques sur scène que ne l'étaient ceux des groupes précédents (à l'exception évidemment de SVEN) et changent régulièrement de place : les guitaristes vont même un moment se placer sur des plateformes de part et d'autre du fond de scène, ne laissant que le chanteur MAURIZIO IACONO seul face au public.

Mais encore une fois le set semble passer extrêmement rapidement bien que ma montre me dise qu'il a plus duré que les autres. Quand les Canadiens quittent la scène je me rends compte que cette soirée a été finalement très fatigante : cela fait tout de même plus de trois heures qu'on est là !

Cette soirée à LA MACHINE DU MOULIN ROUGE a été excellente : les trois groupes se sont vraiment donnés à fond et ont transmis une énergie assez incroyable à toute la salle.

Merci à ACCESS LIVE PRODUCTIONS pour ce concert épique.






 


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