CHRONIQUES DE CONCERTS

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SONATA ARCTICA
Avec : Triosphere, striker, sonata arctica
Date du concert : 16-03-2017  
Lieu : Mjc antipode - Rennes [ 35 ]  
Affluence : 450  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 26 mars 2017 - Chroniqueur : Fred.Photography - Photographe : fred photography  


Il faut parfois faire un peu de route pour assouvir ses passions et dans le cas de ce concert, j’ai une bonne centaine de kilomètres à parcourir pour me rendre dans la belle cité de Rennes afin d’assister à la performance des Finlandais de Sonata Arctica, actuellement en tournée pour la promotion de « The Ninth Hours » leur dernier album en date, sorti en octobre dernier. La réputation du groupe n’est plus à faire, mais c’est tout de même avec un certain étonnement que je constate la taille de la file d’attente à l’entrée de la salle. Si elle n’affiche pas complet ce soir, on ne doit pas en être très loin. Et avant, nous aurons le droit au passage de deux formations de qualité, Les Norvégiens de triosphére, en tournée pour leur album « The heart of the Matter » et les impressionnants Canadiens de Striker qui vont supporter Sonata Arctica pendant une bonne partie de l’année.

Il n’y aura que quelques minutes d’attente, le temps de trouver sa place, avant que ne commence le show de Triosphere. Le groupe originaire de Trondheim et formé en 2004 pratique un remarquable power metal au accent progressif qui pourrait par moment rappeler Nightwish et à la particularité d’être emmener par un charmante chanteuse bassiste, Ida Haukland, qui impressionne dés les premières notes de « Fortress » par sa présence et son impeccable interprétation vocale. Un chant puissant qui allie sans défaut agressivité et sensibilité, dans la veine du Floor Jansen ou Doro et qui n’empêche pas à la chanteuse de se montrer être une excellente bassiste. Les autres membres du groupe ne sont pas en reste, en particulier le guitariste Marius Bergesen qui fait preuve d’une incroyable technique qui impressionne par de multiples solos brillamment interprété. L’essentiel du set sera composé de titres du dernier album en date, The Heart of the matter, à part le morceau Driven. Un presque trop court et qui permet une excellente entame pour cette soirée à l’Antipode.

My Fortress
Steal Away the Light
The Sphere
Breathless
As I Call
Driven
Relentless
The Heart's Dominion

Quelques minutes d’attentes et de balance et c’est au Canadien de Striker de prendre possession des lieux. Le groupe existe maintenant depuis une dizaine d’année et pratique un heavy power des plus réjouissants, fortement inspiré par la scène speed /thrash des années 80. On retrouve d’ailleurs cette influence eighties dans le logo du groupe avec une typo genre Tankard ou Exodus. Il ne faut que quelques instants, pour se rendre compte de l’incroyable présence scénique de ce combo et surtout la complicité que l’on peut ressentir pendant le set de ces joyeux énergumènes. C’est franchement le groupe qui m’a le plus emballé, ce soir. On est jamais très loin de classique comme Iron Maiden ou Judas Priest, donc on ne trouve rien de vraiment nouveau, mais la bonne humeur et la fraîcheur de Striker sont complètement convaincante et des morceaux comme « Born to Lose » ou « Fight for your life » sont des classiques instantanés. En plus d’être de grands performers, les gaillards se montre comme de très bon techniciens, en particulier Tim Brown qui vient régulièrement jouer à 5 cm du nez des spectateurs du premier rang pour leur plus grand plaisir. Un groupe souriant qui ne se la pète pas, voilà la bonne formule pour passer un excellent moment en leur compagnie.

Setlist Striker:
Crossroads
Former Glory
Locked In
Lethal Force
Phoenix Lights
Out for Blood
Born to Lose
Too Late
Fight for Your Life

Très impressionné par la prestation de striker, j’ai eu pour le coup un peu de mal à rentrer dans le set de sonata arctica, mais ce qui n’a pas semblé être le cas du reste du public que Tony Kakko n’aura aucun mal à mettre dans sa poche. L’autre raison vient aussi du fait que le début du show est principalement centré autour des nouveaux morceaux « Closer to an animal », »Life » « The wolves die young » qui ne m’emballent pas plus que ça à la base, préférant largement les premiers albums du groupe, en particulier Silence qui est à mon avis leur meilleur album à ce jour. Mais ce sera à partir de « Tallulah »où Tony viendra s’assoir sur le devant et interprétera avec une grande sensibilité, que j’arriverai à complètement rentrer dans le concert, avec l’apothéose « Fullmoon » dont on pourra entendre le public reprendre le refrain en cœur « Run way, Run way, Run away », ça fait toujours son petit effet. Mais globalement, je ne suis pas hyper convaincu et j’utilise le « je » parce que c’est vraiment un avis personnel. J’aime beaucoup ce groupe et j’en attends peut-être trop, donc je trouve que la performance fait trop bien huilé, il y a parfois une batterie trop en avant et le show manque vraiment trop de naturel, mais ce n’est qu’un détail et le vodka final permet de finir sur une véritable note de bonne humeur et une vrai impression de communion avec le public Rennais.

La superbe soirée se termine, on a les oreilles éclatées comme il faut et des souvenirs plein la tête, un grand merci à l’Antipode, aux groupes et à Garmonbozia pour ce rendez-vous.

Setlist Sonata Artica:
We Are What We Are(intro)
Closer to an Animal
Life
The Wolves Die Young
In Black and White
Tallulah
Fairytale
FullMoon
Among the Shooting Stars
No More Silence
Abandoned, Pleased, Brainwashed, Exploited
We Are What We Are (Introduced by Wildfire part III final speech)
The Power of One
Rappel:
Misplaced
I Have a Right
Don't Say a Word (With Vodka outro)






 


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