CHRONIQUES DE CONCERTS

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PERSEFONE
Avec : Poem, Persefone
Date du concert : 15-04-2017  
Lieu : Le Ferrailleur - Nantes [ 44 ]  
Affluence : nc  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 23 avril 2017 - Chroniqueur : Fred.Photography - Photographe : fred photography  


La saison des concerts bat son plein en ce moment sur Nantes et c’est à nouveau au ferrailleur que nous avons rendez-vous en ce 15 avril. Un rendez-vous qui attirera et réjouira les amateurs de musique progressive avec deux formations rares qui brillent par leur qualité et leur originalité. Nous avons donc au programme de cette soirée, organisée par l’asso Progression 123, les Andorrans de Persefone dont la sortie du dernier album Aathma a été saluée par des critiques dithyrambiques et les grecs de POEM, dont c’est le premier passage dans la région.

Si le public peut se montrer timide pendant les premières secondes du set de Poem, le groupe n’aura aucun mal à le mettre dans sa poche tellement leur performance et, en particulier, vocale de leur leader Giorgos Prokopiou. L’ouverture du concert se fait sur le morceau « Passive observer » et la prestation de POEM sera essentiellement axée sur leur deuxième album en date « Skein Syndrome » et il y aura seulement « Giant » qui sera issu du premier album des grecs sorti en 2009.
Leur style est à rapprocher d’autres formations progressives comme Opeth ou Pain of Salvation, avec des passages doux et calmes, pouvant très vite monter en puissance et en agressivité. « Fragments » est l’exemple parfait pour illustrer avec ses passage tout en douceurs et sensibilité coupé par des accélérations rocks tout en puissance. Et on est encore impressionné par la palette vocale de leur chanteur qui délivre une performance absolument bluffante.

Si on peut faire l’éloge du chanteur qui officie aussi au sein de la formation Mother of Millions et qui est aussi le dernier membre originel de POEM, les musiciens qui l’accompagnent sont loin d’être des manches. Que se soit le guitariste laurence Bergström capable de se lancer dans de superbes solos sur « Weakness » ou le Bassiste Stratos Chaidos anime à merveille la section rythmique, dont l’exemple le plus parlant est sa performance sur « Desire ».

Un très belle entame pour cette soirée placée sous le signe du prog avec un groupe qui sera, pour moi, certainement une des bonnes découvertes de l’année. Pas de setlist à récupérer, mais le bassiste Stratos s’est montré très sympathique en me fournissant celle qu’il avait sur son téléphone.

Setlist POEM
Passive observer- Fragments- Giant- desire- bound Insanity- Weakness- Remission of Breath

Petite pause le temps de la mise en place pour voir arriver le groupe par le côté de la scène, ce qui en fait un entrée des plus étonnantes, puisque généralement par l’arrière de la scène, puis commence l’instrumental qui ouvre l’album Aathma« An Infinitesimal spark » avant d’être rejoint par le frontman Mark Martins, très en forme et qui entamera immédiatement son incessant va-et-vient sur scène, offrant une performance particulièrement remarquable. On pourra juste regretter quelques problèmes de son sur les 2 ou 3 premiers morceaux qui empêchent de pleinement les apprécier. Persefone fait partie de ces jeunes formations avec d’autres comme Leprous ou Ne Obliviscaris a apporter un petit vent frais dans le genre progressif qui fait vraiment du bien.

N’ayant jamais vu Persefone en live, je ne m’étais jamais rendu compte du côté hardcore de leur musique et c’est encore plus évident quand on voit le style très urbain du chanteur, autant dans son look que dans sa manière de chanter. Mais ce qui caractérise le plus Persefone est l’incapacité totale pour l’auditeur de cataloguer le son du groupe dans une catégorie ou une autre, Prog sûrement, death un peu, symphonique parfois et on peut facilement passer de passages extrêmement violents à d’autres très atmosphériques avec une aisance remarquable, tout en ayant un son très moderne.

Si la plus grosse part du set est dédié à Aathma dont le passage fait partie de la tournée européenne, les autres albums ne sont pas oubliés avec des titres comme « Kusanagi » de Shin-Ken ou « The great reality » et « Flying sea dragons » de Spiritual Migration ». Si l’essentiel du show est à attribuer à Mark Martins, celui-ci n’hésitant pas à descendre de scène pour lancer circle-pit et autres joyeusetés, c’est le clavier Miguel Espinoza qui s’occupe à merveille du chant clair, un chant calme et juste, le tout magnifié par une instrumentations sans faille. Persefone se révèle être aussi bon en live que sur album, ce qui est une vrai prouesse vu la complexité de leur musique.

Le set se termine sur un superbe « MInd As Universe » et par une photo du groupe et de la salle. On remercie le ferrailleur, Progression 123 et les groupes pour cette soirée Prog. Dommage qu’il n’y en ait pas plus souvent.

An Infinitesimal spark- One of many…- Prison skin- Kusanagi- The great reality- The water book- The Endless Path- Spiritual migration- Living waves- The Wing Book- Purity- Cosmic walkers- No Faced Mindless- Fall to Rise- Flying Seas Dragons- Mind As Universe






 


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