CHRONIQUES DE CONCERTS

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SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITIO
Avec : Sublime cadaveric decomposition, recueil morbide, human worms
Date du concert : 09-03-2019  
Lieu : Rock n'Eat - Lyon [ 69 ]  
Affluence : 200  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 11 mars 2019 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com/  


Vous aimez le grindcore, le brutal-death, le slamming beatdown, alors nous nous sommes sûrement rencontrés nombreux ce Samedi 9 Mars dernier au Rock n’Eat de Lyon pour une petite sauterie…explosive. Au programme figuraient les parisiens (faute avouée est à moitié pardonnée !) de SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION, les franc-comtois de RECUEIL MORBIDE et les clermontois de HUMAN WORMS. Tout le monde s’est éclaté contre les murs de ce haut lieu de l’underground Lyonnais, pas de cervelle contre ces murs comme dirait notre ami Julien Truchan (présent) de Benighted, mais presque !

Afin de débuter dignement ce petit bal du Samedi soir, rien de mieux que du slam-beatdown mâtiné de brutal death bien concocté par ceux de HUMAN WORMS qui ne sont pas venus ici ce soir pour nous conter fleurette cela va de soi.
Ces vieux renards le la brutalité orgiaque ne sont pas nés de la dernière pluie metal et « core » et ont vite fait de retourner la Rock n’Eat dès 20heurs 30 à l’aide de brûlots plombés qui jouent avec nos nerfs de façon incontrôlable. Alors inutile de résister ça fait mal, très mal par où ça passe, en l’occurrence par nos conduits auditifs qui font « tilt » bien souvent.
Pour aller plus loin avec eux, écoutez leur premier EP « limbless at birth », un premier album étant en cours d’élaboration. Bref, ça promet, nous avons eu un « apéro » et nous attendons donc le plat de résistance à venir, pour l’instant en live, ça arrache !

Set-list en photo.

On ne présente plus ceux de RECUEIL MORBIDE qui depuis presque vingt ans nous font savourer leur mélange (non pas télévision), mais brutal de chez brutal composé de death, black, thrash, hardcore et plus si affinité. A l’aide de nombreux enregistrements et de prestations scéniques redoutables où nous en prenons plein la face, cette formation n’a plus rien à prouver.
Alors inutile de vous dire que le public déjà chauffé par le groupe précédent va repartir au quart de tour dès les premiers « brûlots » envoyés à tir tendu. Recueil Morbide nous matraque certes à l’aide de titres bien « bourrins » mais fait la différence en nous inoculant une dose empoisonnée et malsaine de relents morbides CQFD.
Les franc-comtois, vous l’aurez compris, ne font pas dans la dentelle mais dans le linceul maculé de sang et ont le don de vous déstabiliser au détour de chaque composition par de petits break inattendus, ce qui vous évite une certaine suffocation (sic).
Bien sûr nous avons aimé, bien sûr nous avons apprécié, alors les gars c’est quand que vous revenez nous voir ? Un bon tabassage en règle est toujours jouissant, nous sommes « masos » que voulez-vous ?
Set-list en photo.

Avec un nom pareil, SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION, vous avez d’entrée de jeu compris que le show va être, non pas chaud, mais brûlant. Alors tout le monde y comprit Seb le frontman se met dans les « starking blocks » dès le départ.
SCD dégaine son grindcore sans préambule et le Rock n’Eat va se transformer en salle de sport où toutes les figures sont permises, du pogo au slam en passant par le stage-diving et le wall of death. Ne pleurez pas il y en aura pour tout le monde allez-y franchement. Ah cette voix caverneuse puissante et saccadée, ah ces riffs tranchants et vicieux, ah cette batterie monstrueuse qui vous écrase ce qu’il vous reste de neurones !
Depuis plus de vingt ans, SCD se plait à nous martyriser les tympans qui saignent à chaque concert, mais avec une délicatesse morbide (sic) où tout dégouline dans votre corps « zombi fié » pour l’occasion.
Vous pouvez déguster leurs titres sur enregistrement, soit, mais le meilleur reste en live, d’ailleurs leurs dernières compositions figurant sur l’album « raping angels in hell » sont taillées pour cela. Alors ce soir à Lyon on déguste, on déguste sans indigestion car les parisiens ont tout comprit au film du grindcore qui reste dans votre subconscient, sans faux-semblants, mais avec passion et détermination. Quelle claque, mais quel bonheur de pouvoir participer à une prestation de SCD !

Comme le disait l’un des membres de l’équipe du Rock n’Eat, un bon concert se mesure à la quantité de boisson houblonnée répandue devant la scène, alors ce soir nous avons eu un bon concert évidemment. Merci aux trois formations en lice, merci au RNE et merci au public pour cette ambiance de « ouf » instaurée tout au long de la soirée, on recommence quand ?






 


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