CHRONIQUES DE CONCERTS

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CATALYST
Avec : Catalyst, heksen, aeon patronist
Date du concert : 13-11-2019  
Lieu : Rock n'Eat Live - Lyon [ 69 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 2019-11-15 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger  


Metal In Veins en collaboration avec le Rock n’Eat de Lyon nous présentait ce Mercredi soir 13 Novembre son premier plateau typé metal extrême dans l’underground du quai Arloing. A l’affiche trois formations, les lyonnais d’AEON PATRONIST, les Clermontois d’HEKSEN et les frenchies de CATALYST. Soirée découverte en ce qui me concerne, et je vais constater que les absents ont eu tort encore une fois de bouder quelque peu ces trois groupes méritants.

Basé actuellement sur Lyon, le groupe AEON PATRONIST est originaire de l’Ile de la Réunion où il a été fondé en 2012. Voici donc un trio combinant black, death et prog avec déjà à son actif deux enregistrements, « through the paths of delusion » (2014) et « mortal prosternation » (EP -2018).
Alors, que nous proposent ces musiciens ? Du death plutôt technique, du black glacial sous les lumières bleutées et un soupçon de dérives prog, voilà, vous savez tout. Mais en live me direz-vous qu’est-ce que cela donne ? Eh bien l’ambiance est quand même très technique avec ces dissonances glaciales pour des riffs maîtrisés, une puissance de tous les instants et cette voix qui navigue dans les cordes vocales extrême renforçant cette idée de malaise que le groupe veut nous transmettre.
Au final voici un groupe très « pro » qui maîtrise bien son sujet dans une veine à rapprocher d’un Cynic ou d’un Atheist par exemple. Bonne découverte, à revoir avec un public un peu plus « vivant » pour ce metal de mort.
Set-list en photo.

Si pour Aeon Patronist le public était relativement en nombre, pour les deux groupes suivants ce public va se rétrécir comme une peau de chagrin, dommage. Oui dommage car les suivants sur la scène du RNE, ceux de HEKSEN ont quand même du bon death-metal old school à nous proposer.
Les membres de Heksen arborent des « peintures de guerre » afin de nous montrer qu’ils ne sont pas venus là ce soir pour « rigoler » (si, un peu quand même !). Cinq musiciens donc pour une puissance de feu bien « rentre dedans » ça le fait, avec en prime la présentation de leur nouveau bassiste.
Après plusieurs années d’atermoiements et de changements de line-up, ces Clermontois sont enfin opérationnels et vont aller visiter les scènes « metal » à partir de 2014. Un premier album est enregistré en 2016 « post-mortem psychanalyse » (qui sera réédité en 2018). Un premier EP intitulé « inquisition : the way of suffering » (2009) représentait le première « voie » du groupe.
Là sur scène, le groupe fait son petit effet avec son death-metal farci de mélodies malsaines, un death puissant qui n’invente rien certes, mais qui tient la route (666). Du classique efficace en diable donc avec ce soir, cerise sur le gâteau, une reprise d’Entombed (le fameux Volverine Blues entendu trois jours auparavant avec LG Petrv, l’original quoi). Et puis un titre ultra-court de napalm death « Death…) on ne peut pas faire plus court ! Set sympathique donc et l’on a aimé bien entendu.
Set-list en photo.

CATALYST, amputé de son batteur ce soir (et remplacé par une batterie programmée à l’arrache) compte bien nous faire profiter quand même des titres de son album « the great purpose of the lords » qui fait suite à leur premier EP « dawn of a dreadful fate ».
Un album concept en fait qui représente bien la démarche musicale de la formation dans un univers death-metal brutal donc mais avec des « éclaircies » ambiancées, des moments de calme bien travaillés avent l’arrivée de nuages noirs et mortels.
Brutalité vs sérénité résume bien leur voie donc, le tout servi par des « growls », des cris, des déviances djent et même des dérapages power-metal pour un death oh combien original qui sort des entiers battus. Et cela sans pour autant nous déconcerter outre-mesure, mais nous faire voyager avec cette démarche reposant sur un certain style fantastique.
Bref, ce soir Catalyst a assuré, même sans batterie organique et bien entendu pour ma part je souhaiterai revoir ces métalleux créatifs dans de meilleurs conditions afin d’apprécier pleinement leur show.

Comme je l’ai dit en intro, cette soirée était une soirée découverte et j’ai donc apprécié les trois formations présentes sur la scène du Rock n’eat. Merci aux groupes, aux organisateurs et au RNE






 


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