CHRONIQUES DE CONCERTS

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MOSCOW DEATH BRIGADE
Avec : Moscow death brigade, eight sins, shitstorm
Date du concert : 10-12-2019  
Lieu : Warmaudio - Décines [ 69 ]  
Affluence : 300  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 2019-12-12 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger  


A l’annonce de la venue des Russes de MOSCOW DEATH BRIGADE, les préventes pour le concert du Mardi 10 Décembre au Warmaudio de Décines-Lyon ne se sont pas fait attendre bien longtemps. Résultat, cette affiche punk-hardcore-rap et techno proposée par nos amis d’AQAB Events a attiré la foule des grands soirs afin de remplir jusqu’à la gueule notre salle de concert chaleureuse de l’Est Lyonnais. Mais avant les Moscovites, les Isérois de EIGHT SINS et les Lyonnais de SHITSTORM ont contribué à instaurer l’ambiance hardcore voulue et souhaitée pour une soirée pas comme les autres.

Bon, alors le ton hardcore est donné par les locaux de SHITSTORM, quatuor formé par des rescapés de combos lyonnais réunis par le old-school qui arrache, qui décape, qui fout la « merde » quoi !
Le niveau est bon on s’en doute avec ces vieux renards naviguant sur les eaux troubles du punk sans complexe, du hardcore en rut et fleurant bon l’odeur (shit) du thrash en fusion et non pas en confusion. Bref, ça envoie sans compromis, sans fausses notes (ah bon) et sans faux semblant, idéal pour ouvrir cette soirée fumante qui promet d’être chaude dans tous les sens du terme. Merci les gars vous revenez quand vous voulez !

Le père Noël est déjà passé au Warmaudio et a donné en coulisse de bien beaux bonnets aux membres de EIGHT SINS qui ne sont pas venus ici ce soir pour rigoler (si, un peu quand même !), mais pour nous coller contre les murs du Warm’ à l’aide de brûlots thrashcore évidemment.
On ne présente plus ce quatuor légendaire (si, si !) qui depuis plus de 10 ans et trois albums sous leurs petits bras défraient la chronique après leurs passages dans les salles régionales et même plus loin (Hellfest), où ils répandent la « terror » influencés par notamment Madball, vous voyez ce que je veux dire ?
Non, et bien allez dans leurs concerts comme celui de, ce soir ou ces musicos sont en forme, et Loïc en bon père « no hell » d’un soir s’amuse avec le public (qui a dit comme d’habitude ?). Mais rassure-vous il « aboie » toujours aussi fort et les riffs guitaristiques sont toujours meurtriers soutenus par une rythmique en béton armé.
Mais que vois-je tout d’un coup, un second père Noël qui vient pousser la chansonnette en duo (ou duel) sur un titre afin de varier les plaisirs en live ! C’est la fête, ambiance ! Bon Eight Sins n’a pas déçu ce soir car la surprise est souvent de mise avec cette formation qui sait toujours mener la danse, celle du hardcore cqfd, alors on aime tout simplement.

Changement de décor sur scène avec la venue tant attendue de MOSCOW DEATH BRIGADE, des « crocodiles » de Moscou qui ont la langue bien pendue pour dénoncer, se rebeller sur un ton agressif avec en arrière-plan des machines, des synthés afin de soutenir les propos de nos Moscovites en cagoules dans une mouvance anarchiste tout simplement.
Bien qu’en activité depuis plus de dix années notamment dans le « street art » la formation n’a délivré qu’un véritable album intitulé « bolt cutter », traduisez des pinces coupantes afin de couper les barbelés existantes entre notamment les « chapelles » musicales du punk, du rap, du hardcore, de la techno, de l‘électro ou autres démarches subversives issues de la rue.
Leurs clips sont parlants, les textes enregistrés aussi, mais c’est surtout en live que Moscow Death Brigade fait sa « fiesta » et c’est donc la « fiesta » ce soir dans un Warmaudio en mouvements perpétuels, en stage-diving, en sueur, en chaleur (sic), en pogos, en circle-pit, en ce que vous voulez quoi, ce soir c’est la liberté d’expression. C’est le défoulement de tout un public concerné et motivé reprenant les refrains distillés et ce fus tout simplement énorme, la « quecla dans la chetron » en langage « street punk/verlan ». Résultat, coup de cœur indiscutable de la part de votre chroniqueur de Pavillon666, amen !

Merci à tous, organisateurs, artistes, musiciens, Warmaudio et à toi public qui a en quelque sorte transcendé cette soirée hors du temps et de l’espace.






 


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