CHRONIQUES DE CONCERTS

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PECHE CAPITAL DAY-10
Avec : Sharked, AxDxT, Harmorage, dead duck, warside
Date du concert : 10-07-2021  
Lieu : Noise Cave Area - Trept [ 38 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 2021-07-12 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger  


Enfin ! C’est le mot qui convient le mieux afin de présenter la 10ème édition du PECHE CAPITAL DAY. En effet nous l’attendions tous cette fête après une longue période trouble niveau concerts. Et quel bonheur que ces retrouvailles entre métalleux, punks et rockers de tous poils venus ce Samedi 10 Juillet en découdre dans la Noise Area de Trept en Isère avec les prestations de 5 groupes et se restaurer et échanger sous les « barnums » de toile.

Et dès 19heures 30, c’est SHARKED qui ouvre le « petit bal » du Samedi soir, premier groupe à annoncer la couleur car ce soir (comme d’habitude enfin quoi !) le PCD ne va pas faire dans la dentelle avec des formations metal plus ou moins brutales mais toujours extrêmes et nous aimons ça, voyons !
Bon, alors que nous propose Sharked ? Eh bien c’est du lourd, du thrash avec une louche de death et une pincée de grindcore Le groupe nous offre des titres « liberticides » pas encore « insecticides » mais ça viendra bien un, jour. En tous cas ce soir Sharked nous en met plein la vue et les oreilles, set idéal en début de soirée afin de nous « laver » de tous les propos « lavage de cerveau » qui nous affectent en ce moment, alors « stay metal », « stay brutal », « stay strong », et pour longtemps encore !

Un boys band goregrind metal, il fallait oser et c’est AxDxT qui l’a fait ! De la couleur, du fluo, des accessoires sado-maso, des dérives grindcore exécutées par trois musicos en folie armés de fûts et cymbales, de batterie quoi, de guitare et de basse avec des voix parodiques ou bien gutturales, nous y sommes ! Mais nous sommes où en fait ? Et bien regardez les attitudes et savourez les textes issus notamment de leur dernière compilation et de l’album «shit’s all right » sorti pour la dernière St-Valenchien, St-Valentin pardon ; Du love’n gore extrême donc à apprécier sans modération !

Avec HARMORAGE on ne rigole plus et le « dance-floor » de Trept va devenir très agité et brûlant comme le metal en fusion fus-t-il extrême. Harmorage est « psychocorrosif » à l’image de son deuxième album et va nous détruire ce qu’il nous reste de neurones, c’est sûr !
Harmorage nous offre un metal varié où se bousculent les envies punk, hard-rock et plus encore à vous de chercher. Les musiciens naviguent sur les flots d’une basse hors-norme d’une guitare abrasive, d’une batterie épileptique le tout dominé par des vocaux rageurs. Tout était donc réuni ce soir pour nous mettre un direct « in your face » et ce fus bon, qui a dit le contraire ?

DEAD FUCK c’est trois gars qui viennent ce soir nous « blaster » jusqu’à plus soif à l’aide d’un death/grind à vous plaquer contre les murs de la cave. Et ce fus le cas avec un hurleur/grogneur arc-bouté sur son micro, un guitariste aux riffs saignants et un batteur démolisseur de fûts.
Alors avec eux nous avons immédiatement eu le grind au « core » et tout se passe bien, c’est violent, rapide, précis et jusqu’au boutiste quoi ! Dead Fuck nous « parasite » les « cages à miel » vite et bien sans longueurs, sans faux-semblants. Les Lyonnais nous avaient manqué durant plus d’un an et demi et ce soir c’est donc la défonce sur et devant la scène, on aime, vraiment !

Il est tard maintenant mais tout le monde est bien présent pour accueillir comme il se doit WARSIDE.
Bien sûr comme son nom l’indique Warside c’est du brutal amplifié et mijoté par de vieux briscards de la scène death/thrash Lyonnaise pour un death flirtant bien souvent avec le grind.
Du coup le groupe nous fait voyager sur les terres brûlées du metal-de-la-mort-qui-tue, avec doigté SVP . Du coup il ne manque qu’un filet de camouflage sur le kit de batterie et l’on se croirait revenu au temps d’un Whisper-X (oups, j’ai rien dit !). Souvenez-vous d’un titre de cet ancien groupe, le prémonitoire « virus destroy human », alors nous y sommes ! Bref, Warside c’est de « la bonne », du brutal death qui tâche et vous tue à bout portant, merci les gars on se revoit quand vous voulez, « get a grip » !

Fin des hostilités vers une heure du matin, ne me reste qu’à remercier Norbert et Tom Roger, organisateurs infatigables et motivés, quel accueil ! Merci aux bénévoles sans qui rien ne serait possible matériellement, et bien entendu merci aux 5 formations en lice qui ont tout donné pour un public aux anges (au diable pardon), on recommence quand ?






 


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