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DARK FUNERAL Avec : Dark Funeral, Fleshgod Apocalypse, Ex Deo, Kami No Ikari |
| Date du concert : 09-01-2025 | |
| Lieu : Le Bikini - Toulouse [ 31 ] | |
| Affluence : | |
Contact organisateur :
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Chronique : 2025-01-18 , réalisée par
Alex.V - Photographe : Alexandre Vivies |
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Noiser et Garmonbozia vous donnent rendez-vous ce jeudi au Bikini pour la première grosse date metal toulousaine de l’année ! Les Suédois de Dark Funeral, deux ans après avoir ravagé cette même salle à l’occasion de leur tournée commune avec Cannibal Corpse, reviennent en force et non moins bien accompagnés puisque l’affiche est aujourd’hui partagée avec les maestros italiens de Fleshgod Apocalypse, les Romains québécois d’Ex Deo (pour leur première tournée en sept ans !) et les coreux parisiens de Kami No Ikari ; de quoi entamer 2025 tranquillement et en douceur (non !).
Ouverture des portes à 18h30. Démarrage explosif avec Kami No Ikari (signifiant en français « la colère des dieux ») et son deathcore mélodique inspiré du pays du soleil levant. Fondé en 2020, le groupe défend ce soir son premier album « See You In Hell » tout récemment sorti, et le moins que l’on puisse dire, c’est que les cinq musiciens ne font pas semblant ! L’énergie déployée est communicative, et les compositions, hyper efficaces, sont aussi furieuses que mélodiques. Le public présent est naturellement réceptif et ne boude pas son plaisir. Timing oblige, la prestation est courte, mais l’on n’aurait pas refusé quelques chansons supplémentaires ! Alors que son roadie nous gratifie d’un peu d’humour québécois en préparant tranquillement la scène, c’est maintenant Ex Deo qui s’apprête à faire son entrée. Assoiffée de conquête après sept années sans tournée, la troupe de Maurizio Iacono, armée de son death metal épique inspiré de l’histoire et des légendes romaines, débarque en Gaule avec la ferme intention de rallier le public toulousain. La très martiale « Imperator » saisit immédiatement l’audience, qui se laisse happer pour accompagner le chanteur à scander la gloire de l’empereur (pas très Gaulois, tout ça). Le plaisir que prend la formation à retrouver la scène transparaît, et les titres s’enchaînent sans laisser le temps au public de souffler. Tant mieux, il n’en a pas envie ! Le set se termine sur la puissante « Romulus », et Ex Deo repart sous des applaudissements mérités. Allez, je vous l’accorde : la Gaule est séduite. Le changement de plateau est l’occasion pour quelques metalleux de se laisser aller à quelques pas de danse, alors que résonne dans la salle un fond de musique classique. Interlude peu commune dans les événements du genre, mais qui prend tout son sens lorsque l’on connaît le prochain groupe à fouler les planches : Fleshgod Apocalypse. Forts d’un sixième album, « Opera », paru l’année dernière et qu’ils viennent défendre ce soir, les prodiges italiens sont effectivement une figure de proue du death metal symphonique. Le show s’ouvre en douceur avec « Ode to Art » et la sublime interprétation de la chanteuse Veronica Bordacchini, seule sur scène, brandissant un drapeau italien pour reproduire la photographie de la pochette d’« Opera ». Le groupe enchaîne, comme sur l’album, avec « I Can Never Die » et ne tarde pas à susciter l’adhésion du public, dont une grande partie s’est à n’en pas douter déplacée pour ce show en particulier. Les pogos vont bon train, et Fleshgod Apocalypse jongle habilement entre classiques et nouveaux titres pour offrir une prestation sans temps mort. L’haletante « Bloodclock », parue en juin dernier, est du plus bel effet et à n’en pas douter une future chanson culte. C’est toutefois l’indétrônable « The Violation » qui conclura un concert aux petits oignons, porté avec toute l’énergie et le talent que l’on connaît de la formation italienne. Magnifico ! C’est dans l’obscurité et un calme glaçant que les cinq musiciens de Dark Funeral se présentent face au public. Véritable légende du black metal, le groupe revient hanter le Bikini à l’occasion de ses trente ans, pour lesquels il a également réenregistré son tout premier EP éponyme, qui sera joué dans son intégralité. Le reste de la setlist se composera principalement des deux derniers albums en date — les seuls depuis l’arrivée d’Heljarmadr au chant : « We Are The Apocalypse » (2022) et « Where Shadows Forever Reign » (2016). Le show, que ce soit au niveau des lumières ou de la musique, est millimétré. Malgré la puissance des riffs et des blasts délivrés, l’attitude plutôt statique des musiciens fait qu’il faudra un peu de temps au public pour se déchaîner complètement. Mais vers la moitié du set, particulièrement dès que résonnent les premières notes d’« Unchain My Soul », justement, les fans se lâchent, et l’exaltation ne redescendra pas jusqu’à la fin du concert. Pogos et slams ne discontinuent pas, et ce ne sont pas les traditionnels « Hail Satan ! » que le chanteur fera scander au public qui calmeront les esprits, alors totalement abandonnés à la prestation diabolique offerte par le groupe. Une performance d’1h15 qui prouve que Dark Funeral n’a pas volé sa réputation. Un grand merci à Noiser, Garmonbozia, ainsi qu’aux équipes du Bikini pour l’organisation de cet événement et la possibilité donnée de le couvrir ! |
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