CHRONIQUES DE CONCERTS

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FROM DUSK TILL DOOM III
Avec : Esoteric, Throes of dawn, Monolithe, Abyssic, Insanity Reigns Supreme, Fading bliss, Treurwilg
Date du concert : 16-09-2017  
Lieu : Centre Culturel de Saint-Georges - Saint-Georges [ Belgique ]  
Affluence :  
Contact organisateur : https://fromdusktilldoom.jimdo.com/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 24 septembre 2017 - Chroniqueur : AlexLex - Photographe : Lex https://www.facebook.com/lexographie/  


Depuis trois ans déjà, les doomers se rassemblent pour leur grand-messe annuelle de funeral Doom - Slow : From Dusk Till Doom. Cette année (comme l’année dernière) l’évènement avait lieu à Saint Georges sur Meuse, en Belgique,
C’est l’occasion de rencontrer des amoureux de bonne musique, de découvrir de nouveaux groupes ou d’entendre des groupes déjà connus, en live.

Grâce à l’œuvre de bénévoles passionnés, la bière bio coule à flot et des burgers délicieux, préparés avec amour, grésillent sur le feu. De la qualité à tous les étages. Un vrai bonheur partagé.
Allumez les cierges, faites bruler l’encens, que la cérémonie commence !

Treurwilg
Le premier groupe à l’affiche, Treurwilg (ce qui signifie ‘Saule Pleureur’ en néerlandais), nous vient des profondeurs sombres de Tilburg aux Pays Bas. Deux guitares au son lourd et profond, une pointe de mélancolie mélodieuse juste là où il faut et une voix grondante bien placée se sont donnés pour mission d’entrainer même la plus heureuse des âmes dans les profondeurs de l’enfer. Ils se disent inspirés par Amenra, Ahab, Swallow The Sun, et (les débuts de) Katatonia. Le décor est placé pour la suite. Notre diligence entant arrivée légèrement en retard, nous n’avons pu entendre que la fin du set, mais il n’y a malheureusement pas de photos.
Avis aux amateurs : le set de Treurwilg est visible sur la page Facebook du groupe.

Fading Bliss
Fading Bliss, formation de Liège, officie depuis 2009 pour nous livrer un Gothic/Doom à la fois doux, grâce au chant clair et choral de Mélanie et brut sous les growls de Denis. J’avais vu le groupe en 2016, car il faisait déjà partie de l’affiche du festival From Dusk Till Doom l’année dernière et j’avoue que j’ai préféré le show de cette année, les musiciens étant plus à l’aise. Mon impression est qu’ils ont gagné en maturité et leur set s’en est ressenti.

Insanity Reigns Supreme
La scène s’habille de cierges et de pentacles pour le set d’Insanity Reigns Supreme. J’ai toujours un peu peur lorsqu’un set s’accompagne d’une mise en scène aussi élaborée, mais là, lorsque le groupe entre sur scène, je n’ai pas du tout envie de rire. L’ambiance est lourde et impressionnante et les prêtres du metal inspirent tout simplement le respect. Même la fiole de sang de laquelle le frontman, Criz James, boit entre chaque morceau n’a rien de déplacé. Le groupe flamand qui existe depuis plus de 25 ans combine black, death et doom de manière magistrale. Les rythmes sont parfois surprenants et une citation de Miles Davis me vient à l’esprit : « La véritable musique est le silence et toutes les notes ne font qu'encadrer ce silence ».
Un vrai groupe de scène et une vraie claque.
Abyssic
Le groupe norvégien entre sur scène dans une ambiance sombre et rouge, des capuches noires sur la tête, et le frontman tient une contrebasse à ses côtés. Je me dis que ce que je vais entendre va sortir de l’ordinaire. Malheureusement cette contrebasse va m’obséder tout le temps du concert, mais je ne l’entendrai quasiment pas….ABYSSIC allie le funeral death/doom et le post rock pour une ambiance tout à fait particulière. Le public a été visiblement très impressionné par ce set et moi aussi.

Monolithe
Avec l’arrivée de Monolithe, ça ne m’arrive pas souvent mais j’ai envie de crier Cocorico !!! Le groupe français comprend (entre autres) pas moins de trois guitares (oui trois !) et joue un doom/death atmosphérique grandiose et épique. Là encore, il s’agit d’un groupe qui mérite d’être vu en live, mélangeant des sons lourds et des structures complexes, avec ça et là des pointes de progressif pour plus de mélancolie. De la pure beauté mise en musique.


Throes of Dawn
Formé en 1994, les Finlandais jouent du dark metal très mélodique qui rappelle Opeth, Porcupine Tree, Anathema. Après avoir vu Shape of Despair l’année dernière, bon nombre de personnes dans le public sont restés sur leur faim, car voir le frontman Henri « Kaamos » Koivula, sans sa douce partenaire de scène Natalie Koskinen, ce n’est juste pas pareil. Mention spéciale pour les compositions et le jeu de guitare qui sont très élaborés.

Esoteric
Alors là, je sais que je dois rester objective, mais après tout, la musique est une affaire de goûts. Autant j’adore Esoteric sur album, autant leur jeu de scène m’a laissée perplexe. J’ai vu des passionnés de musique et de technologie apparaitre sur scène. Le contact avec le public est minime. Ce qui compte ce sont les pédaliers et une très grande concentration pour donner au public ce pour quoi il est venu : du son. Chaque instrument est bourré d’effets, il en est de même pour le chant, ce qui est excellent sur leurs albums mais qui, en live, n’apporte rien de plus qu’une bande sonore.

En résumé, une superbe édition de From Dusk Till Doom. Encore bravo aux organisateurs et vivement l’année prochaine !






 


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