CHRONIQUES DE CONCERTS

pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


ARKAN - PARIS
Avec : ARKAN, SIDEBLAST, ACYL
Date du concert : 28-05-2011  
Lieu : La Maroquinerie - [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.garanceproductions.com/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 24 juin 2011 - Chroniqueur : Hellbangeuse - Photographe : Hellbangeuse http://www.flickr.com/photos/hellbangeuse  


Après un changement d’organisateur qui aura nécessité l’échange de la totalité des billets déjà vendus, La Maroquinerie est fin prête pour accueillir les Parisiens d’ARKAN. Et bien que la salle mette un certain temps pour se remplir, le public n’en semble pas moins motivé et de bonne humeur.


 


Les locaux d’ACYL commencent ainsi leur set sous un accueil timide mais chaleureux. Avec un ancien d’ARKAN à la guitare (Reda), le groupe propose un death progressif aux importantes influences orientales qui lui confèrent ainsi toute son identité. Scéniquement, la prestation manque quelque peu d’ampleur avec des musiciens qui hésitent encore à se lâcher pour transmettre toute la complexité de leur musique. La performance reste donc relativement inhibée mais parvient néanmoins à se montrer sincère grâce à un chant intense, sensible et plein de relief. Nul doute qu’avec un peu plus d’expérience et d’assurance, ACYL pourrait facilement prendre plus d’ampleur et tirer son épingle du jeu.


 



 


Changement de style littéralement brutal dès l’arrivée de SIDEBLAST et son Metal extrême très personnel. Emmené par un batteur de haute volée au jeu extrêmement visuel, difficile de résister à la tempête qui s’abat progressivement dans la salle. On aurait pu imaginer un public réticent à autant de technique et de violence et pourtant, la Maroquinerie suit avec plaisir la prestation ultra énergique des Niçois. La rapidité des rythmiques et l’aspect démoniaque du chant ne sont pas sans rappeler certaines grosses pointures américaines, ce qui ne manque ainsi pas de souligner l’aplomb scénique d’un crieur maîtrisant parfaitement les codes du genre et s’acharnant sur son micro, prêt à le dévorer d’une seule bouchée. Une claque scénique qui fait écho à la qualité des deux albums studios (« Flight for a Moth » et « Cocoon ») que SIDEBLAST a déjà sorti, preuve d’une personnalité musicale originale et déjà bien aboutie.


 




 


Après avoir ouvert il y a quelques semaines de cela pour PARADISE LOST au Bataclan, ARKAN nous revient en pleine forme et cette fois-ci en tête d’affiche. On sent d’ailleurs dès les premières secondes du set des Parisiens un immense plaisir à jouer devant un public déjà tout acquis à la cause connaissant chaque composition avec précision. Ambiance détendue et partage musical sont donc au programme du set d’ARKAN avec pour ambassadrice principale la ravissante Sarah Layssac qui ne manque pas d’embarquer dans un beau voyage la totalité de la salle grâce à son large sourire. Malheureusement, sa voix claire reste quelque peu en sourdine, cachée par des instruments qui prennent peut-être un peu trop de place par rapport au chant. Cette faiblesse technique ne permet donc pas au groupe de se dévoiler dans toute son intensité bien que le reste des instruments soient effectivement mieux réglés. La majorité des titres interprétés ce soir sont tirés du dernier « Salam », orientation rendue d’autant plus logique par le fait que Sarah ne faisait pas partie intégrante du groupe jusqu’à cette nouvelle pièce. On se régale ainsi sur les récents “Origins”, “Deus Vult”, “Jerusalem-Sufferpolis » ou encore « Sweet Opium ». Néanmoins, le premier album de la formation est loin de passer à la trappe et l’on se rend d’ailleurs compte de l’impact qu’il a bien pu avoir dans les esprits de chacun lorsque l’incroyable « Groans of the Abyss » passe à la moulinette : public en délire, groupe perdant la tête ; sans doute le meilleur moment de la soirée. Le set d’ARKAN se révèle ainsi tout à fait intense notamment grâce à quelques minutes de musique instrumentale et purement orientale affirmant une fois de plus la polyvalence d’un groupe qui n’a pas dit son dernier mot.


 





 


Une soirée variée et surprenante s’achève ainsi dans une Maroquinerie bien agréable qui aura offert au passage un magnifique lightshow pour ARKAN. On remercie donc particulièrement cet ingé lumière (en plus des artistes et de Garance Productions) qui aura parfaitement su lier le visuel au sonore, chose suffisamment rare pour être lourdement soulignée.



no images were found





 


Aller en haut