CHRONIQUES CONCERTS

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KYUSS LIVES ! - BORDEAUX
Avec : KYUSS LIVES ! – TROY TORINO
  Date du concert : 24-06-2011
  Lieu : Le Krakatoa - [ 33 ]
  Affluence : nc
  Contact organisateur : http://www.base-productions.com/
 
 
 
  Chronique : 05 juillet 2011 , réalisée par Bodomania - Photographe : Bodomania
   
<p>Il y a 5 jours de cela, certains d'entre vous &eacute;taient peut-&ecirc;tre encore en train de festoyer en "Enfer"... Cependant, pour ceux qui n&rsquo;auraient pas trouv&eacute; Clisson, ou qui seraient tout simplement pass&eacute;s &agrave; c&ocirc;t&eacute; de la &laquo; terrorizer tent &raquo; sans s&rsquo;arr&ecirc;ter, pr&eacute;f&eacute;rant ainsi cl&ocirc;turer le Hellfest sur OPETH ou CRADLE OF FILTH&hellip; rien n'est perdu ! En effet, cette semaine post-F&ecirc;te de la Musique se terminera comme elle a commenc&eacute;, par de la musique, avec KYUSS Lives ! comme exutoire du jour. En ce 24 juin 2011, le groupe l&eacute;gendaire de Stoner Rock est de passage &agrave; M&eacute;rignac. Seulement, avant de vivre et partager ces longues minutes de moiteur ambiante, les hollandais de TROY TORINO se chargeront de chauffer la salle. Ce qui nous attend ce soir, c'est du Rock, du Stoner, de l'asphalte, de la poussi&egrave;re&hellip; et surtout une atmosph&egrave;re psych&eacute;d&eacute;lique enfum&eacute;e, entre deux spots rouges&hellip; En route!</p>
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<p>Mais, &ocirc; surprise, en arrivant sur les lieux ! Les guests seront accueillis par une salle bien remplie. Avant d&rsquo;entamer ce premier set, une courte attente pass&eacute;e dans le hall du Krakatoa nous fait dire qu'il y a foule ce soir, une foule forc&eacute;ment d&eacute;j&agrave; agglutin&eacute;e au bar. Alors, on emporte son verre de jus de houblon dans la salle, car il est 20h30. L&rsquo;instant parfait pour d&eacute;couvrir TROY TORINO sur sc&egrave;ne...</p>
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<p>Ce groupe form&eacute; en 2006 en est &agrave; sa toute premi&egrave;re sortie, r&eacute;alis&eacute;e sous la houlette de Jacques de Haard (connu pour son mixage du "Live At W2" d&rsquo;HERMANO). Quoi de mieux pour d&eacute;fendre "The Order Of Magnitude", que de rejoindre les californiens sur leur tourn&eacute;e? Avec un concentr&eacute; de Stoner et de Hard/Rock, le quintette va vite nous d&eacute;montrer qu'il n&rsquo;est pas l&agrave; pour changer les pneus du Chopper bien rod&eacute; par KYUSS. "Yeti" s&rsquo;avance et ouvre le bal. La chaleur grimpe rapidement &agrave; l'&eacute;coute des notes br&ucirc;lantes ex&eacute;cut&eacute;es par Sidney de Haan et Olly Smit. Une lourdeur cons&eacute;quente ajout&eacute;e par la basse d'Arjen Rienks qui accompagnera de son c&ocirc;t&eacute; les &agrave;-coups tr&egrave;s efficaces de Sureel. "Resurrection Shuffle" vient prendre la rel&egrave;ve dans une atmosph&egrave;re de plus en plus cuisante, notamment gr&acirc;ce aux vocaux de Pekke, dont la pr&eacute;sence et la voix puissante ne sont pas ses seuls armes pour faire monter la pression. En premier frontman charismatique de la soir&eacute;e, il chauffera ainsi le public par quelques d&eacute;hanch&eacute;s, au rythme des crissements de corde. Une belle d&eacute;monstration de savoir-faire pour un groupe r&eacute;cent mais assur&eacute;ment tr&egrave;s &agrave; l'aise sur les planches. "Shovel", "Teleporter", d'autres occasions de faire rugir les guitares et la basse avec des breaks instrumentaux d&eacute;cha&icirc;n&eacute;s et parfaitement accrocheurs, tout comme la fosse, dynamis&eacute;e par le show. M&ecirc;me la reprise tout simplement ing&eacute;nieuse de "You're The One That I Want" est un succ&egrave;s, nous donnant presque envie de revoir Grease, presque. Un groupe aussi sympathique qu'efficace, TROY TORINO a plus que rempli son r&ocirc;le en nous offrant par surprise, une premi&egrave;re vague de chaleur et de Stoner... Ce f&ucirc;t court mais tr&egrave;s bon ! Un groupe &agrave; voir et &agrave; suivre&hellip;</p>
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<p>Petite pause avant la d&eacute;shydratation avanc&eacute;e et un rapide tour dans les 2cm d&rsquo;espace restant &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e du Krakatoa&hellip; entre deux nuages de fum&eacute;e (fil rouge de la soir&eacute;e), dans le but de prendre un bol d'air frais. Si si, en levant la t&ecirc;te, on peut le sentir. Mais les discussions seront de courte dur&eacute;e, le coup d'&oelig;il au merchandising aussi, car la t&ecirc;te d'affiche s'appr&ecirc;te d&eacute;j&agrave; &agrave; prendre place. Alors un retour dans la salle s&rsquo;impose afin de se frayer un chemin dans la fosse pleine et compacte pour l'arriv&eacute;e de KYUSS&hellip;</p>
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<p>Apr&egrave;s une carri&egrave;re aussi courte que remplie de succ&egrave;s, puis une dissolution en 1995, les membres du groupe s&rsquo;en all&egrave;rent rejoindre ou fonder quelques projets tels QUEENS OF THE STONE AGE, FU MANCHU, EAGLES OF DEATH METAL, BRANT BJORK, ou HERMANO... 15 ans plus tard, leur reformation (qui donna notamment lieue &agrave; une apparition au Hellfest 2010), nous offre la possibilit&eacute; de voir ou de revoir les membres de l&rsquo;&eacute;poque, except&eacute; Josh Homme, seul absent de la formation originelle. En d&eacute;pit d&rsquo;une longue tourn&eacute;e d&eacute;but&eacute;e il y a plusieurs mois d&eacute;j&agrave;, c'est pourtant un groupe (rebaptis&eacute; KYUSS Lives!) encore plein de ressources que nous retrouverons ce soir... L'impatience se fait sentir, la r&eacute;trospective peut commencer. Malgr&eacute; deux albums ignor&eacute;s, la set-list reprendra les 3 &oelig;uvres les plus r&eacute;centes de la formation, ce qui n&rsquo;est d&eacute;j&agrave; pas si mal, il faut bien le dire&hellip;</p>
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<p>C'est sur l'&eacute;touffant "Spaceship Landing" que le groupe fait son entr&eacute;e. Titre issu de leur dernier album avant la s&eacute;paration (marqu&eacute; par le d&eacute;part de Brant Bjork pour FU MANCHU). Le son atteint cette fois des sommets, participant all&eacute;grement au brouillard ambiant. Entre spots rouges et nuages de fum&eacute;e (dont celle amen&eacute;e par John Garcia), les aspects visuels et sonores auront de quoi nous emporter vers le climat torride du Desert Rock. Avant de continuer sur l'album "&hellip;And the Circus Leaves Town", "Welcome to Sky Valley" nous d&eacute;livrera les notes ent&ecirc;tantes et psych&eacute;d&eacute;liques de "Gardenia", qui contrairement &agrave; la version de l&rsquo;&eacute;poque, compte Nick Oliveri &agrave; la basse. Les minutes d&eacute;filent et le constat est le suivant : toutes ces compositions ont travers&eacute; le temps sans dommage. Apr&egrave;s une si longue absence, je dirais m&ecirc;me que l'efficacit&eacute; et l'intensit&eacute; s&rsquo;en voient d&eacute;multipli&eacute;es. &Agrave; l'approche du premier extrait du cultissime "Blues for the Red Sun", le public d&eacute;j&agrave; bien r&eacute;actif s'enflamme. Les m&eacute;lodies lourdes et sauvages de "Thumb" d&eacute;clencheront des levers de main incontr&ocirc;lables, de m&ecirc;me que les paroles, bien d&eacute;fendues par John Garcia, seront reprises &agrave; l'unisson par une foule moite et surexcit&eacute;e. Mais la suite aura &eacute;galement de quoi agiter l&rsquo;auditoire, avec "Conan Troutman" et les soli de "Freedom Run", juste avant la longue s&eacute;quence instrumentale qui voit dispara&icirc;tre le chanteur pour laisser sous les projecteurs un trio de musiciens en grande forme. La mont&eacute;e progressive nomm&eacute;e "Asteroid" permettra donc de se concentrer sur le jeu du nouveau guitariste, Bruno Fevery, qui assurera ses parties avec une grande dext&eacute;rit&eacute; au c&ocirc;t&eacute; d'un bassiste dont chaque intervention est acclam&eacute;e. Apr&egrave;s avoir bu chaque note et chaque claquement de baguette servi par Brant Bjork, le public conquis et plus nerveux que jamais retrouve enfin le frontman. Une chose est s&ucirc;re, cette courte pause aura eu un effet relaxant sur celui-ci, arborant en toute d&eacute;contraction un fou rire d&egrave;s son retour sur sc&egrave;ne, en entamant "Supa Scoopa and Mighty Scoop". Mais ce dernier n'en l&acirc;chera pas pour autant son pied de micro, restant inlassablement accroch&eacute; &agrave; lui, histoire de soutenir ses petits d&eacute;hanch&eacute;s entre deux rasades de nicotine. &Agrave; ce stade, les tympans comment &agrave; saigner... malheur &agrave; ceux qui auront oubli&eacute; les &laquo; holy ear plugs &raquo;, comme moi, par exemple... Mais les infrasons n'auront pas raison de la motivation du public qui, aussi &eacute;clectique qu'il soit, se rassemble pour r&eacute;pondre aux appels du batteur. Les rythmiques et soli infernaux de "50 Million Year Trip (Downside Up)" laisseront ensuite place aux roulements d'"Odyssey". Quant &agrave; l'arriv&eacute;e de "Whitewater", elle provoquera quelques ondulations moins contenues par le vocaliste, qui se laisse happer par ces lignes guitaristiques tr&egrave;s bluesy. L'imposant et tr&egrave;s chaud "El Rodeo" viendra faire dispara&icirc;tre les premiers signes de fatigue du public. Chantant, sifflant et slamant au rythme des coupures enivrantes du groupe. Encore un grand moment qui, coupl&eacute; &agrave; "100&deg;" (nombre de degr&eacute;s environnant) annonce pourtant la fin du voyage... Mais bien &eacute;videmment, un petit brouhaha et un scandement de nom suffiront &agrave; faire rena&icirc;tre la magie du Stoner pour quelques minutes encore avec deux compositions, &agrave; nouveau pioch&eacute;s dans "Blues For The Red Sun". Rien de tel pour finir une prestation sous les acclamations que de resservir les accords mythiques de "Molten Universe" et "Green Machine". Rien de tel pour atterrir en douceur... Il est 23h30, l'heure de laisser partir KYUSS sous l'ovation d'un public rassasi&eacute; et en totale pl&eacute;nitude. Mais qu&rsquo;ont-ils mis dans l&rsquo;air?</p>
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<p>Une belle soir&eacute;e se termine, une salle du Krakatoa bien remplie (par tous les &acirc;ges) et un concert savamment orchestr&eacute;e par "Base Productions". Une agr&eacute;able surprise en ouverture avec les g&eacute;n&eacute;reux et tr&egrave;s dynamiques TROY TORINO ainsi qu&rsquo;une t&ecirc;te d'affiche qui aura conquis tout le public. L'occasion d'assister au retour de KYUSS dans d'excellentes conditions, avant de d&eacute;couvrir leur prochaine sortie dont l'enregistrement est pr&eacute;vu pour bient&ocirc;t... Un vendredi soir br&ucirc;lant, planant, rock'n'roll et nostalgique qui aura forc&eacute;ment valu le d&eacute;placement. Parce que tout comme KYUSS Lives, la f&ecirc;te de la musique n&rsquo;a pas de date limite&hellip;</p>
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<p>SETLIST KYUSS LIVES!</p>
<p>Spaceship Landing</p>
<p>Gardenia</p>
<p>Hurricane</p>
<p>One Inch Man</p>
<p>Thumb</p>
<p>Conan Troutman</p>
<p>Freedom Run</p>
<p>Asteroid</p>
<p>Supa Scoopa and Mighty Scoop</p>
<p>50 Million Year Trip (Downside Up)</p>
<p>Odyssey</p>
<p>Whitewater</p>
<p>El Rodeo</p>
<p>100&deg;</p>
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<p>Rappel:</p>
<p>Molten Universe</p>
<p>Green Machine</p>

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