Groupe récurrent s'il en est, COMBICHRIST reste à chaque fois attendu par son public, et pour son second passage cette année, le public sera encore au rendez vous. Après une première date en février qui avait vu le divan du monde plein à craquer, c'est cette fois le Nouveau casino qui va accueillir les norvegiens, qui pour l'occasion, seront encore une fois supportés par leurs compatriotes de MORTIIS. Fait étonnant, comme en début d'année, il semblerait que MORTIIS ait définitivement laissé tomber l'idée du masque de lutin. Le groupe, bien que laissant au départ le public mitigé, entrera sur scène avec toute l'énergie qu'il lui sera possible de puiser pour cette soirée. On aura donc droit à un chanteur survolté pour qui la scène ressemblera à la cage d'un animal sauvage qui ne cesse de la parcourir de long en large. Le reste de la troupe sera moins actif de ce coté, ce qui ne sera pas du meilleur effet. Du point de vue musical, rien ne pêche a condition que l'on apprécie (ce qui est mon cas), beaucoup de personnes auront tendance à trouver les morceaux redondants, et n'arriveront pas à se plonger dans cette première partie, le fait que beaucoup les aient déjà vus dans les mêmes circonstances quelques mois plus tôt ne jouera pas forcément en leur faveur. Ce seront au final trois quarts d'heure de show qui laisseront le public plus ou moins enthousiaste, la meilleure partie de la soirée restant à venir.









L'installation du materiel de COMBICHRIST étant déjà effectué, le changement de plateau se fera rapidement. A peine la formation est entrée sur scène que le public manifeste son contentement, en effet, le groupe a acquis une notoriété qui lui permet d'avoir un public de plus en plus fidèle. Etonnement ce soir pour beaucoup, en effet, la formation accueille en son sein un nouveau membre en la personne de Abbey Nex, ancien membre Psyclon Nine, qui s'occupera d'ajouter la guitare au son du combo. Le set commencera très fort avec le fameux et incontournable "Shut up and swallow" qui nous laissera comprendre que l'ajout de guitare s'intègre parfaitement, ce qui sera le cas tout au long de la soirée. Les sets de percussions et le clavier se trouvant au fond de la scène, Andy et Nex auront tout le loisir d'occuper les devants, le show est donc de suite très énergique, et la fosse s'en retrouve comblée. La setlist verra entre autres passer "Throat full of glass" qui recevra un bon accueil, mais aussi "Fuck machine" et "Blut royale"qui auront un effet devastateur. Devastateur sera d'ailleurs le mot qui pourrait englober la totalité du show, avec un exemple de ce que peut être une scène à la fin d'un concert d'énervés, on verra Joe Letz démonter sa batterie pour aller poser un de ses fûts sur le public afin de jouer le rappel, au moins on ne pourra pas dire que le public n'aura pas participé!











C'est donc sur une scène qui ressemble plutôt à la chambre d'un ado de par son bordel que le show se termine, c'est encore une soirée qui achèvera d'en convaincre certains sur les capacités de ce groupe à faire plaisir à son public. Et bien que certains seront sceptiques quand au fait de les avoir vu venir deux fois cette année à Paris, je suis sûr que beaucoup sont déjà impatients de les revoir.