CHRONIQUES CONCERTS

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STAIND
Avec : April Divine, Staind
  Date du concert : 12-10-2011
  Lieu : La Cigale - Paris [ 75 ]
  Affluence : 1 200
  Contact organisateur : http://www.gdp.fr/
 
 
 
  Chronique : 18 octobre 2011 , réalisée par La.Faux - Photographe : La.Faux
   
<p>Quoi de mieux que de d&eacute;buter sous le pavillon de&hellip;Pavillon 666 par l&rsquo;un des groupes qui m&rsquo;a pouss&eacute;e vers le m&eacute;tal? Rendez-vous &eacute;tait donc pris au Nouveau Casino le mercredi 12 octobre dernier avec les am&eacute;ricains de Staind.</p>
<p>C&rsquo;est le groupe su&eacute;dois April Divine qui ouvre la soir&eacute;e, et rien ne laisserait deviner leur nationalit&eacute; &ndash;ou le fait qu&rsquo;ils s&rsquo;appelaient autrefois Starfuck and Bloody April, tout un programme-. En live en tout cas, le style fait tr&egrave;s rock US efficace et peu innovant, du genre mainstream &agrave; la Simple Plan. Agr&eacute;able pour une petite demi-heure donc, mais rien de transcendant ni de m&eacute;morable, m&ecirc;me si le bassiste aux longues dreads et le guitariste &eacute;taient expressifs et communicatifs.</p>
<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/121011_paris_aprildivine01.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/121011_paris_aprildivine02.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/121011_paris_aprildivine03.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>La foule quant &agrave; elle polie mais un peu molle et encore clairsem&eacute;e. Les balcons ouvriront curieusement en plein set de la premi&egrave;re partie. L&rsquo;absence de pit photo et le go&ucirc;t prononc&eacute; de l&rsquo;ing&eacute; lumi&egrave;re pour le rouge n&rsquo;arrangeront pas du tout les clich&eacute;s de votre d&eacute;vou&eacute;e, qui aura fait son possible pour tirer quelques p&eacute;pites potables.</p>
<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/121011_paris_aprildivine04.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/121011_paris_aprildivine05.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/121011_paris_aprildivine06.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/121011_paris_aprildivine07.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/121011_paris_aprildivine08.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Apr&egrave;s une demi-heure d&rsquo;attente, les lumi&egrave;res s&rsquo;&eacute;teignent et la foule plus compacte, remplissant maintenant correctement le Nouveau Casino sur ses deux &eacute;tages, se met &agrave; crier &ndash;ah ils ont de la voix en fait, c&rsquo;est rassurant. Mais petit apart&eacute; d&rsquo;abord&hellip; 2001, odyss&eacute;e de Staind qui explose un peu partout, dont en France, avec l&rsquo;album Break the cycle &agrave; une &eacute;poque o&ugrave; fleurissent les compilations &laquo; Nu Metal &raquo;, et o&ugrave; Limp Bizkit et Linkin Park &ndash;pour ne citer qu&rsquo;eux- font carton plein, ber&ccedil;ant mes ann&eacute;es lyc&eacute;e et embarquant d&rsquo;ailleurs le groupe sur les routes. La flamme entretenue en 2003 avec 14 shades of grey &eacute;tait toutefois rapidement retomb&eacute;e d&egrave;s 2005 &ndash;tandis que je d&eacute;couvrais Nightwish &agrave; peu pr&egrave;s &agrave; cette &eacute;poque et sombrait joyeusement dans le m&eacute;tal nordique &agrave; tendance sympho, rien &agrave; voir donc-. Et ce rappel historique n&rsquo;est pas anodin au vu de la setlist propos&eacute;e par Staind ce soir, puisque la moiti&eacute; des 16 titres jou&eacute;s provient des albums pr&eacute;cit&eacute;s, voire m&ecirc;me de Dysfunction (1999) pour 4 d&rsquo;entre eux, dont le morceau d&rsquo;ouverture Spleen. Il n&rsquo;est certes pas &eacute;tonnant que des tubes comme Outside et It&rsquo;s Been Awhile n&rsquo;aient jamais quitt&eacute; les prestations live du combo am&eacute;ricain, mais une telle proportion est toutefois &eacute;tonnante &ndash;et une bonne surprise pour les quelques spectateurs qui comme moi sont venus voir un groupe de leur &laquo; jeunesse &raquo; passant enfin pr&egrave;s de chez eux. L&rsquo;autre moiti&eacute; est quant &agrave; elle consacr&eacute;e au dernier opus, &eacute;ponyme &ndash;et encore une fois ce n&rsquo;est certainement pas anodin, comme un retour aux sources apr&egrave;s 2 albums pass&eacute;s inaper&ccedil;us en 2005 et 2008. Deux chansons seulement sont d&rsquo;ailleurs jou&eacute;es sur cette p&eacute;riode : le tr&egrave;s bon Falling et le dispensable Right Here, deux singles de 2005. Les nouvelles chansons, diss&eacute;min&eacute;es tout au long de la setlist, confirment en effet un retour au son et aux structures des d&eacute;buts du groupe, avec des rythmiques lourdes &ndash;Eyes Wide Open- et quelques growls ponctuant le chant d&rsquo;Aaron, Paper Wings en &eacute;tant le meilleur exemple. Un b&eacute;mol sur ce titre toutefois : le refrain &agrave; deux voix &eacute;tait faux, alors que par sa m&eacute;lodie et ses paroles, il constitue une jolie tuerie en version studio. Grr&hellip; Notons toutefois que la voix d&rsquo;Aaron sera sans reproche sur toutes les autres chansons.</p>
<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/121011_paris_staind01.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/121011_paris_staind02.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/121011_paris_staind03.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Si la salle est donc bien remplie, la temp&eacute;rature a pein&eacute; &agrave; monter le long de ce show, et la jeunesse du public y est pour quelque chose &ndash;allez, j&rsquo;assume, je me suis sentie vieille &agrave; 24 ans l&agrave;-dedans. Il faut en effet attendre le 6&egrave;me titre jou&eacute; ( !), Crawl, pour que l&rsquo;on entende enfin la foule crier de nouveau et que quelques pogos se dessinent au milieu de la fosse. Point positif : la tension ne redescendra pas, et j&rsquo;aurai m&ecirc;me la surprise d&rsquo;observer depuis le balcon un slam de plus de 10 secondes sur So Far Away&hellip;une ballade. Oui mesdames messieurs, une ballade ! Pas une seule fois les cornes du m&eacute;tal ne se dessineront sur les poings lev&eacute;s, r&eacute;duits &agrave; un doigt dress&eacute; curieusement orphelin pour mes yeux habitu&eacute;s aux concerts o&ugrave; les deux doigts du milieu sont constamment repli&eacute;s. Si la setlist est donc orient&eacute;e tr&egrave;s m&eacute;tal, le public, lui, ne le confirmera pas toujours. Cela dit, Mudshovel, autre tuerie du concert, viendra cl&ocirc;turer la premi&egrave;re partie du set avec sa magnifique intro de basse &ndash;oui j&rsquo;en fais, comment avez-vous devin&eacute; ?- et son mid-tempo lancinant purement &laquo; staindien &raquo;, cr&eacute;ant les plus gros pogos de la soir&eacute;e &ndash; comprendre 15 personnes parmi un gros millier.</p>
<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/121011_paris_staind04.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/121011_paris_staind05.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Le rappel est constitu&eacute; d&rsquo;un titre unique, la ballade Something to Remind You, choix curieux mais &ocirc; combien coh&eacute;rent : nous est propos&eacute; du Staind pur jus avec guitares feutr&eacute;es quasi acoustiques, aucune rythmique, paroles &eacute;loquentes et voix charg&eacute;e en &eacute;motion avec juste ce qu&rsquo;il faut de confidentialit&eacute; pour que l&rsquo;on se sente autant en concert qu&rsquo;en showcase acoustique priv&eacute;. Dommage que le groupe quitte alors la sc&egrave;ne sans au revoir ni salut, laissant la foule un instant d&eacute;boussol&eacute;e au pied de la sc&egrave;ne, avant que les lumi&egrave;res ne se rallument et qu&rsquo;une vague soupe nasillarde ne s&rsquo;&eacute;chappe des enceintes si bien emplies quelques secondes auparavant.</p>
<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/121011_paris_staind06.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Bien que mes go&ucirc;ts aient chang&eacute;s, bien que j&rsquo;aie chang&eacute;, je ne peux que conclure que le Staind de mon adolescence est de retour&hellip;et je ne suis apparemment pas la seule. Aaron nous remerciera d&rsquo;ailleurs d&rsquo;&ecirc;tre aussi nombreux &laquo; au bout de 13 putain d&rsquo;ann&eacute;es &raquo;. Au vu de la foule pr&eacute;sente, ils ont m&ecirc;me acquis un tout nouveau public avec leur dernier opus. Emotion inattendue pour un concert qui devait &ecirc;tre une simple fen&ecirc;tre sur le pass&eacute;.</p>
<p><em>&laquo; So this is it I </em></p>
<p><em>say goodbye </em></p>
<p><em>To this chapter of my ever-changing life &raquo;</em></p>
<div>
<p><span style="text-decoration: underline;">Pour ceux qui ont eu la flemme de (tout) lire&nbsp;:</span></p>
<p>Tueries&nbsp;: <em>So Far Away</em>, <em>Mudshovel</em>, les m&eacute;diators jet&eacute;s &agrave; tout va par Aaron et Johnny, le &laquo;&nbsp;nique ta m&egrave;re&nbsp;&raquo; d&rsquo;Aaron loufoque et compl&egrave;tement inattendu sur la ballade <em>It&rsquo;s Been Awhile</em>.</p>
<p>B&eacute;mols&nbsp;: le refrain massacr&eacute; de <em>Paper Wings</em>, le manque de voix du public.</p>
<p>Bilan&nbsp;: 7,5/10</p>
<p>&nbsp;</p>
<p><span style="text-decoration: underline;">Setlist&nbsp;</span>:</p>
<p>Spleen</p>
<p>Falling</p>
<p>Right Here</p>
<p>Eyes Wide Open</p>
<p>Fade</p>
<p>Crawl</p>
<p>Failing</p>
<p>So Far Away</p>
<p>Just Go</p>
<p>Throw It All Away</p>
<p>For You</p>
<p>Paper Wings</p>
<p>Outside</p>
<p>Not Again</p>
<p>It's Been Awhile</p>
<p>Mudshovel</p>
<p>------</p>
<p>Something to Remind You&nbsp;</p>
</div>
<p><em><br /></em></p>

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