CHRONIQUES DE CONCERTS |
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MOTORHEAD Avec : MOTÖRHEAD, NO ONE IS INNOCENT |
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Date du concert : 25-10-2011 | |||
Lieu : Le Zenith - CLERMONT-FERRAND [ 63 ] | |||
Affluence : 2500 | |||
Contact organisateur : | |||
Interview : | |||
Date de la chronique : 29 octobre 2011 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger | |||
Rendez-vous ce mardi 25 octobre au Zenith de Clermont-Ferrand pour la grand-messe des heavy-métalleux, hard-rockers et punks, dite par le père Lemmy, icône indéboulonnable et véritable légende du rock, leader charismatique de MÖTÖRHEAD le trio British que l’on ne présente plus. Avant de recevoir la déflagration sonore riche en décibels du sieur Kilmister et de sa bande, on nous propose une première partie rock-fusion-métal avec des revenants des 90’s, les Frenchies de NO ONE IS INNOCENT qui vont devoir « chauffer la salle » comme il est coutume de dire. Mais le public est déjà bien chaud de toutes façons, cela se voit, cela se sent. Il est 20 heures 30 à la pendule de la grande salle du Zenith lorsque les Parisiens ouvrent le feu. « Wast is das rock’ n’ roll’ comme dirait mon ami Hubert Félix Thièfaine ? C’est ce qui me vient à l’esprit en écoutant les premiers titres de la bande à Kemar de retour après une certaine traversée du désert, et l’énergie est bien présente sur la grande scène que les musiciens arpentent dans tous les sens. Le groupe défend donc en live l’album du « come-back » intitulé « drugstore » avec la rage qu’on leur connaissait dans leurs débuts discographiques et scéniques de 1994. Toujours engagés, toujours enragés, les textes du quintette tiennent la route. Côté rythmique, ça envoie assez sec et assez fort, quoique… Mais il faut reconnaitre qu’en ouverture d’un groupe comme MÖTÖRHEAD, le rock-fusion de No One ne fait pas le poids vis-à-vis d’un public qui est venu chercher ce soir du lourd avec du son qui arrache, bref, vous m’avez compris.
Il ne faudra pas attendre longtemps la venue sur les planches du trio infernal, vedette de la soirée, qui nous dit “we are Mötörhead and we play rock ‘fucking’ roll ». « Bomber » nous tombe sur la tête illico suivit du fameux « Damage case » qui avait été joué live avec Lemmy et Metallica en 2009 à Nashville, USA. Bienvenue à bord du navire MÖTÖRHEAD qui effectue cette tournée à l’occasion de la sortie de son nouvel opus « The World Is Yours », le 22ème déjà, comme le temps a passé depuis le premier obus « Môtörhead » de 1977 ! A part les petits nouveaux « I Know How To Die » et « Get Back In Line », la set-lise de ce soir nous permet d’apprécier les « classiques » du groupe comme « Stay Clean », «Metropolis, « Orgamastron », « Going To Brazil » et le terrible « Killed By Death, tué par la mort, il fallait l’inventer ce titre de morceau et Lemmy l’a fait. Bien sur, les paroles sont reprises par une nombreuse assistance acquise corps et âme au speed rock’n’roll du trio. Nous avons droit bien sûr à l’habituel solo de guitare de Phil Campbell et au solo de batterie de Mikey Dee. Solo de batterie énorme avec des lights innovants et spectaculaires, plein, la vue, plein les oreilles, moment fort donc. Beaucoup diront encore une fois, MÖTÖRHEAD, c’est toujours pareil. Ok, mais MÖTÖRHEAD, c’est finalement comme une drogue, un passage obligé inimitable dans le monde du rock/metal et l’on est « accro » que voulez-vous ! Pour ma part le concert de ce soir fût peut-être plus lent à démarrer, niveau son et ambiance. Mais, progressivement et inexorablement le bombardier, la machine qui fait du bruit s’est emballée avec surtout un son batterie redoutable soutenant l’édifice, et des lights de plus en plus « flashant » sur la seconde partie de la prestation. Tout le monde est debout les mains en l’air pendant « Iron Fist » qui semble vouloir terminer le combat, la guerre du son de ce soir. Rappel réclamé en force, Lemmy sait se faire mériter, on attend, et puis retour sur scène pour un rappel saignant avec l’indémodable, le fameux titres repris par tous les combos métal/rock de la planète, j’ai nommé « Ace Of Spades ». Et puis on monte encore d’un cran pour évidemment « Overkill », sono à fond les manettes, éclairs dans tous les sens, bouquet final du feu d’artifice, le morceau n’en finit plus, c’est attendu mais tellement jouissif on ne s’en lasse pas. Ensuite c’est le larsen aux dérapages « indus », long, très long et c’est la fin. Rentrez donc chez vous, à moitié sourds, mais entièrement satisfaits, quelle claque ! Qui a dit comme d’habitude ? Set-List Bomber Damage Case I Know How To Die Stay Clean Metropolis Get Back In Line Over The Top One Night Stand Guitar Solo The Chase Is Better Than The Catch Born To Lose (w/drum solo) Orgasmatron Going ToBrazil Killed By Death Iron Fist Rappel Ace Of Spades Overkill
Conclusion, les légendes du rock se portent bien, merci. Preuve en est encore une fois ce concert proposé par Gérard Drouot productions dans ce Zenith d’Auvergne où s’étaient donné rendez-vous un nombreux public de connaisseurs, mais aussi de curieux de la jeune génération, alors « rock n’ roll never die » ou « rock n’ roll for ever » seront les mots de la fin. no images were found | |||