CHRONIQUES DE CONCERTS

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ALICE COOPER
Avec : ALICE COOPER, THE TREATMENT
Date du concert : 06-11-2011  
Lieu : Halle Tony Garnier - Lyon [ 69 ]  
Affluence : 3000  
Contact organisateur : http://www.mediatone.net  
Interview :  
   
Date de la chronique : 10 novembre 2011 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger  


ALICE COOPER à Lyon, c’était un passage incontournable dans sa nouvelle tournée Européenne, et Médiatone l’a fait. La Halle Tony Garnier, ce Dimanche 06 Novembre, prend des allures de temple du rock. Oui, mais pas n’importe lequel, le « shock-rock, hard-rock, glam-rock », enfin celui du pionnier du genre Vincent Damon Furnier. Alors bienvenue dans les cauchemars d’Alice pour une soirée qui s’annonce d’ores et déjà spectaculaire dans tous les sens du terme. Alors préparez-vous, ce soir nous avons tous 18 ans (« I’am Sixteen »).


Pour se mettre un peu dans l’ambiance rock’n roll on nous propose en ouverture pendant une petite demi-heure la prestation du combo rock British THE TREATEMENT. Ce quintette encore peu connu venu de Cambridge va nous offrir un set tout en énergie. Energie de la jeunesse de ses membres. C’est le rock agité des débuts de THIN LIZZY et d’AEROSMITH avec des riffs ébouriffants, une rythmique binaire infernale et une chorégraphie scénique fougueuse, rock’n roll en diable. On pourrait penser aussi à des groupes comme l’actuel AIRBOURNE dans cette démarche où le rock classique est revu et corrigé par une jeune génération qui en veut, avec un certain retour aux sources. Finalement, même si leurs compositions ne sont pas exceptionnelles, leur show fut bien agréable et quelque peu surprenant et efficace pour exciter ceux des premiers rangs agglutinés contre les « crash barrières » de la salle qui se remplit peu à peu vers 19 heures 30.





La demi-heure d’attente avant la venue sur scène d’Alice se fait longue. L’impatience grandit dans la foule qui se demande quels décors se cachent derrière le petit (grand) théâtre des horreurs né de l’imagination sans borne de son géniteur. Puis enfin les lights de scène s’allument et nous découvrons Alice en énorme araignée dominant le tout sur un grand escabeau. Le bal extravaguant peut commencer sur fond de heavy-rock souvent plombé. En effet, le chanteur/acteur s’est entouré de trois (dont une fille ) guitaristes bien pros et d’un duo basse-batterie à toute épreuve. Le son est bon (remarquable dans cette salle pour une fois). Les lumières sont assez fabuleuses sans toutefois être extravagantes. Les titres s’enchainent, les décors aussi. Au menu, des titres classiques, beaucoup. Un seul morceau du nouvel opus « I’ll Bite Your Face Off », la discographie du maitre des lieux de ce soir est conséquente et la set-list fut bien choisie à mon avis. Des fameux albums « School’s Out » et « Billon Dollar Babies » des 70’s jusqu’au petit dernier « Welcome 2 My Nightmare », il y a de quoi faire et interpréter pour un public conquis d’avance, les yeux rivés sur la scène. En une heure et trente cinq minutes de show, Alice l’araignée, va retrouver sa béquille et son « big man » géant sur les planches. Entre deux titres nous aurons droit au solo de batterie mais aussi au solo de la blonde guitariste sulfureuse Orianthi Panagaris, premier élément féminin a intégrer le line-up, présente depuis Septembre dernier. Et puis, la poupée est malmenée, les ballons multicolores volent dans l’assistance, la guillotine est dévoilée et bien tranchante. Et puis Alice veut notre sang dans « Poison » repris en chœur par un public de connaisseurs. Et puis, c’est « I Love The Dead » et le fameux et incontournable « School’s Out » avec dérive sur « Another Brick In The Wall » du PINK FLOYD. Faux départ, et retour pour un final haut en couleurs avec « Elected », drapeau bleu, blanc, rouge agité par Alice, et puis c’est le feu d’artifice final avec bombe lâchant les confettis, géant ! Nous restons sans voix après ce spectacle exceptionnel avouons-le. Alice nous a donc gratifié encore une fois d’un show musical magique mêlant rock de haute tenue et théâtre décalé particulièrement jouissif, merci à lui mille fois…





Que dire de plus ? Que cette soirée fut réussie, que le public présent en a eu pour son argent, comme on dit communément, que ce fut un concerts « hors du temps » plein de rêves mais surtout de cauchemars, qu’il fallait vivre l’espace d’un moment. En tous cas, c’est une date qui restera ancrée dans les mémoires de beaucoup de gens, et ça c’est évident. Merci encore à Médiatone pour cette affiche et son organisation très pro. Et rendez-vous pour de prochains spectacles de cet acabit.


Set-List Alice Cooper : 


Intro


The Black Widow


Brutal Planet


I’m Eighteen


Under My Wheels


Billon Dollar Babies


No More Mr. Nice Guy


Hey Stoopid


Is It My Body


Halo Of Flies


I’ll Bite Your Face Off


Muscle Of Love


Only Women Bleed


Cold Ethyl


Feed My Frankenstein


Clones (We’re All)


Poison


Wicked Young Man


I Love The Dead


School’s Out (With “Another Brick in The Wall” snippet)


Rappel :


Elected



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