CHRONIQUES DE CONCERTS

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SKARHEAD
Avec : SKARHEAD, CADILLAC, EDGE OF THE FALL
Date du concert : 08-11-2011  
Lieu : La Marquise - Lyon [ 69 ]  
Affluence : 120  
Contact organisateur : http://fr-fr.facebook.com/pages/Homerun-Booking/205866912785948  
Interview :  
   
Date de la chronique : 11 novembre 2011 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger  


La tournée Européenne des légendes du H & C New-Yorkais SKARHEAD faisait escale à Lyon au bord du Rhône dans la péniche de la Marquise, ce mardi 8 Novembre. Pour accompagner le sextette des célèbres « coreux », deux formations Frenchies en devenir, CADILLAC de Limoges et les Lyonnais de EDGE OF THE FALL. Un peu de retard dans la mise en place du concert permet aux retardataires d’arriver avant le début des hostilités.


Il est donc presque 21 heures lorsque EDGE OF THE FALL prend possession de la petite scène du bateau qui va vibrer ce soir avec du hard-core bien « couillu » semble-t-il… EDGE OF THE FALL ne va pas bénéficier d’un bon son ce soir, comme pour les prochains groupes, mais nous y reviendrons. Malgré cela, les cinq musiciens lâchent les décibels, lâchent leur trop plein d’énergie pour délivrer un set puissant mélangeant comme d’habitude du métal bourrin avec du hard-core char d’assaut. Leur dernière prestation au SYLAK Fest n’avait pas déçu, au contraire, et aujourd’hui, c’est la même. La même débauche de guitares lorgnant parfois vers le thrash, la même rythmique implacable et le même chant graveleux et éraillé. Efficacité, direct « in your face », le show s’est bien déroulé devant un public plutôt impassible qui se réservera sûrement pour la tête d’affiche, on le sent bien.




Passons maintenant à CADILLAC qui débarque devant nous afin de defendre notamment son premier album “Cold Sweat”. Pour CADILLAC le son sera assez bon au final, pourquoi ? Ah les mystères de la console de l’ingé-son !. Ce qui nous permettra d’apprécier leur rock « high-energy » très hardcore quand même. Riffs destructeurs, breaks bien placés, leurs compositions font mouche c’est certain. On sent derrière tout ça un travail de composition et de mise en place bien étudié. Mais, comme pour le premier groupe, la moitié du public est dehors et ceux présents assistent au show à distance respectable. Pour ma part, j’ai trouvé leur set quand même un peu fade sur la longueur. Pas musicalement parlant, mais sans réelle originalité pour se démarquer vraiment dans cette « foultitude » actuelle de combos mélangeant rock/métal et hardcore. A revoir donc dans d’autres conditions pour se faire vraiment une idée plus juste de leur démarche, on encourage tout de même.




L’arrivée de SKARHEAD sur les planches du navire va provoquer un certain émoi, une certaine “houle” à bord de la péniche. Comme prévu, tous ceux qui étaient restés dehors pendant les deux prestations précédente vont vite venir s’agglutiner contre la scène et leur agitation prématurée nous indique que ça va faire mal, très mal maintenant. En effet, dès le premier titre des « coreux » de new-York, tout vole en l’air, garez-vous, et au fil des titres, c’est une véritable tuerie, hard-core évidemment. Mais le set va être émaillé de plusieurs coupures de son, ce qui va énerver le sextette légendaire qui profère des « sorry » à gogo. Car ces situations cassent un peu, beaucoup, l’ambiance, c’est dommage. Le son est donc bien mauvais pour eux. Mais le charismatique frontman Danny Diablo reprend les choses en main et déverse entre deux coupures un hardcore gras et implacable teinté parfois de hip-hop. Le pogo est violent, réduisant les photographes à se réfugier à l’arrière sous peine d’en prendre « plein la gueule », ce qui est arrivé à une jeune collègue d’ailleurs. Mais, que voulez-vous, l’ambiance « core » en est à son summum et tout se termine au bout d’une heure avec ceux des premiers rangs sur scène congratulant les musiciens ricains pris pour des icônes du style. Rappel obligé et à nouveau tout le monde sur scène, ambiance de « ouf », chorale improvisée glorifiant l’internationale du hard-core, pour cette prestation mélangeant donc avec bonheur hardcore, hip-hop et crust.




Au final, un bon concert qui aurait pu être meilleur avec des conditions de son mieux maitrisées, dommage. En tous cas, si vous voyez SKARHEAD à l’affiche près de chez-vous, ne les manquez surtout pas, cela en vaut largement la peine. Merci encore aux groupes qui ont fait leur possible pour « assurer » et merci à Homerun Booking pour l’organisation de la soirée.



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