CHRONIQUES CONCERTS

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ANDREAS & NICOLAS
Avec : Huck, Andréas & Nicolas
  Date du concert : 11-11-2011
  Lieu : Rock School Barbey - Bordeaux [ 33 ]
  Affluence : NC
  Contact organisateur : http://ligloo.org
 
 
 
  Chronique : 05 décembre 2011 , réalisée par Bodomania - Photographe : Bodomania
   
<p>Anatidaephobes de France? Fuyez donc! (Apr&egrave;s avoir cherch&eacute; le mot dans le dictionnaire). Ce qui suit n'est pas fait pour vous! Amateurs d'humour potache, collectionneurs de canards vivants, adeptes de la cr&egrave;me niv&eacute;a, ou m&ecirc;me de "Pop Rock" bien de chez nous, restez l&agrave;! La suite du programme vous est hautement recommand&eacute;e... Le duo compos&eacute; par Nicolas Patra (alias Le Roi Fetus d'ULTRA VOMIT) et Andr&eacute;as Martin (alias Andr&eacute;as Martin d'ERA NOVA) se produisent &agrave; bordeaux, ce soir. Duo, car le singe batteur ne sera pas de la partie, je pr&eacute;f&egrave;re vous pr&eacute;venir tout de suite! (Pour le remboursement, veuillez vous adresser aux personnes susdites mentionn&eacute;es). Ceci dit, ANDR&Eacute;AS &amp; NICOLAS vont nous prouver ce soir qu'&agrave; deux (plus la multitude d'objets et instruments contondants qui les accompagnent) un set acoustique est tout aussi vivant! Mais avant de d&eacute;couvrir les joyeux m&eacute;nestrels, le groupe de pop/rock pr&eacute;nomm&eacute; HUCK viendra se joindre &agrave; cette affiche concoct&eacute;e par l'"IGLOO".</p>
<p>Autant vous dire qu'en ce mois de novembre, &ccedil;a ne tra&icirc;ne pas dehors, alors arriv&eacute;e sur place, tout le monde est d&eacute;j&agrave; rentr&eacute;. Mais pas d'inqui&eacute;tude &agrave; avoir, le premier groupe de la soir&eacute;e n'a pas encore investi la sc&egrave;ne qui se tiendra au &laquo;club&raquo; ce soir, au rez-de chauss&eacute;e, bien plac&eacute;e &agrave; c&ocirc;t&eacute; du bar. Point de sc&egrave;ne avec gradin et grande fosse, donc. L'ambiance est conviviale, intimiste, petit concert priv&eacute; en perspective... Il revient ainsi aux HUCK d'ouvrir cette soir&eacute;e avec leur "pop rock" &agrave; la fois sombre et rafra&icirc;chissant. Difficile de passer en premi&egrave;re partie d'une telle affiche, mais le set du combo nous fera dire que c'&eacute;tait effectivement une bonne id&eacute;e. M&ecirc;lant un rock nerveux &agrave; la plus popisante des lignes m&eacute;lodiques d'outre-manche, la musique d'HUCK s&rsquo;agr&eacute;mente m&ecirc;me de quelques touches &eacute;lectroniques. Les textes ont &eacute;galement un r&ocirc;le majeur, les mots r&eacute;sonnant comme un instrument &agrave; part enti&egrave;re, aussi bien tortur&eacute; qu'a&eacute;rien, tout comme leur musique. Et pourtant, l'adh&eacute;sion &eacute;tait loin d'&ecirc;tre gagn&eacute;e pour ma part, n'&eacute;tant pas particuli&egrave;rement adepte du chant en fran&ccedil;ais dans le registre Rock. Mais le combo rentre sur sc&egrave;ne et leur tout premier album, "Faire parler la poudre", r&eacute;alis&eacute; par Antoine Coinde (NO ONE IS INNOCENT, IZIA...), sorti en octobre dernier, l&egrave;ve le voile sur des compositions tr&egrave;s efficaces taill&eacute;es pour le live. Aucune surprise alors, en apprenant que les musiciens ont d&eacute;j&agrave; foul&eacute; "Le Glaz'art", "La Fl&egrave;che d'or" et autre "Trabendo".</p>
<p>Le quatuor nous entra&icirc;ne dans leur univers tout en douceur avec "Les &eacute;tincelles", ou plus l&eacute;g&egrave;rement encore avec un "Ne cache pas ta joie" aussi accrocheur. Une &eacute;motion &agrave; fleur de peau qui transpire, des mots qui claquent dans la bouche de l'excellent guitariste/chanteur Greg Blanchon accompagn&eacute; par des cordes d&eacute;senchant&eacute;es sur "Si tu y mets du tien" &agrave; l'aura quasi-"noisy" dans le fond. Morceau qui donnera l'occasion &agrave; Julios Jacquin de mener &agrave; bien son double r&ocirc;le de bassiste/chef des manettes du clavier analogique aux infra-basses percutantes. Triple r&ocirc;le, pardon. N'oublions pas les ch&oelig;urs, notamment sur "Impossible", le plus frais, rythm&eacute;, "electro-pop" (voire dansant) des morceaux du set. Le duo de guitares compl&eacute;t&eacute; par un Seb Graville tr&egrave;s pr&eacute;sent, apporte de son c&ocirc;t&eacute; autant de m&eacute;lodies brutes, a&eacute;riennes, que de belles harmonies, comme sur "Edouard". Les m&eacute;lodies et les refrains f&eacute;d&eacute;rateurs font partie de leur force, le genre &agrave; s'incruster dans la t&ecirc;te de l'auditeur et &agrave; en ressortir seulement pour &ecirc;tre chantonn&eacute;s quelques heures apr&egrave;s. De jolis jeux de mot nous attendent au c&oelig;ur de "La Foudre". Des riffs endurcis et d&eacute;cadents sur "la d&eacute;glingue", dont la mont&eacute;e en puissance nous permettra d'appr&eacute;cier une fois de plus les cognements d'Arnaud Lesniczek, qui, lui aussi, apporte lourdement sa patte en live. Une d&eacute;couverte inattendue pour cette affiche, mais une belle surprise au final, applaudie comme il se doit par le public de Barbey. Un groupe &agrave; suivre...</p>
<p><img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/111111_Bordeaux_Huck01.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/111111_Bordeaux_Huck02.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2011/111111_Bordeaux_Huck03.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Petite pause avant le changement de plateau ET d'ambiance. R&eacute;hydratons-nous avant le d&eacute;barquement du duo tr&egrave;s attendu de la soir&eacute;e, ceux que nous n'avions pas revu ici depuis la d&eacute;funte "Gomorrah's Delirium Night" de 2009. Chacun installant son mat&eacute;riel ce soir, nous aurons donc l'occasion de d&eacute;couvrir au fur et &agrave; mesure les objets insolites du set, tel un poupon accroch&eacute; la t&ecirc;te en bas par un fil, un t&eacute;l&eacute;phone, une perceuse... De quoi laisser au public le soin de pronostiquer sur les "super chansons" qui nous attendent. Un dernier regard vers la belle perruque noire arbor&eacute;e par un Andr&eacute;as plus incognito que jamais et voil&agrave; que le pr&eacute;pos&eacute; &agrave; la propagande ANDR&Eacute;AS &amp; NICOLAS pour cette date nous demande avant le d&eacute;but du concert de nous asseoir parterre. Alors, n'ayant pas tant de place que &ccedil;a devant la console, autant vous dire que cette premi&egrave;re partie de concert se passera dans une position improbable (douloureuse) sous les retours, mais toute indiqu&eacute;e pour arriver &agrave; percevoir les planches.</p>
<p>Et il aurait &eacute;t&eacute; dommage de manquer &ccedil;a, car nous aurons droit &agrave; une entr&eacute;e &agrave; grand budget, avec peignoir, masque, musique Richard Straussienne, digne d'une superproduction. Tout y est, m&ecirc;me le lever d'instrument qui servira grandement pour la suite, puisque c'est muni d'une guitare s&egrave;che et d'un clavier pour enfants (le bontempi &agrave; bruitage d&rsquo;animaux de la ferme) que le duo nous offre le premier titre du set, qui se trouve &ecirc;tre le premier titre de leur premier album. Voil&agrave;. Quelques bruits al&eacute;atoires d'animaux &eacute;lectroniques et en avant pour un "Wa Ouh! Wa Wa Ouh!" dynamique et f&eacute;d&eacute;rateur. Les acclamations ne se feront pas attendre, car il faut bien le dire, m&ecirc;me si les spectateurs sont acquis &agrave; leur cause, l'&eacute;nergie et le naturel des deux musiciens ne peuvent que d&eacute;tendre et r&eacute;chauffer la salle. L'efficacit&eacute; des courtes, mais super chansons, aussi. Nous aurons droit ce soir &agrave; un "Ours &amp; compagnie" aux connotations douteuses, un "J'aime bien m'mettre de la cr&egrave;me sur le visage" &eacute;claboussant, durant lequel la cr&egrave;me niv&eacute;a et les premiers rangs prendront cher. (nb: pr&eacute;voyez le k-way. la prochaine fois). Un "Je d&eacute;teste le sexe" qui voit arriver le poupon maltrait&eacute; et l'harmonica pour la s&eacute;quence &eacute;motion, avant l'annonce de "la chanson en 3d", la tr&egrave;s engag&eacute;e "Chatroulette", virtuellement parlant. (&Agrave; noter &eacute;videmment l'aspect seulement esth&eacute;tique des lunettes 3d, qui seront aussi utiles que le go&eacute;land dans "Les singes du pass&eacute;"). Nous ferons connaissance avec poussin, puis avec un chat robotis&eacute; hargneux apr&egrave;s le passage de la perceuse sur "Elle change la k7 du chat". Et en parlant de technologie avanc&eacute;e, un pistolet factice nous sera &eacute;galement pr&eacute;sent&eacute;, de quoi faire la r&eacute;clam' parfaite pour les produits d&eacute;riv&eacute;s &agrave; acheter apr&egrave;s le concert. Car, ANDR&Eacute;AS &amp; NICOLAS, c'est de la musique et du sketch, M'sieurs-dames. Quelques autres compositions courtes et efficaces surgiront ensuite, entre autres, "Je suis narcoleptique" qui porte &eacute;videment bien son nom, un titre d&eacute;di&eacute; &agrave; Will Smith qui s'adressera &agrave; nous d'un accent am&eacute;ricain totalement cr&eacute;dible, &agrave; travers une bande sonore pr&eacute;-enregistr&eacute;e (rien que pour nous...). Un "Montrez-moi vos miches, madame" impeccable et aussi frais que les moules mentionn&eacute;es dans le texte. "Chacun ses soucis" et "Toutes les filles qui jouent du foot sont moches" seront &eacute;galement de la partie, comme le "Petit enfant abandonn&eacute;e" poignant (tir&eacute; de leur demo). Mais la s&eacute;quence du sac poubelle reste un moment fort du set et l'instant parfait pour d&eacute;livrer en 2 minutes chrono les chansons interdites, et nous savons maintenant pourquoi elles le sont. Les titres inscrits sur les boules de papier seront, l'un apr&egrave;s l'autre, tir&eacute;s au sort dans la poubelle par une jeune spectatrice, qui n''avait apparemment pas pr&eacute;vu de se retrouver l&agrave;. Apr&egrave;s avoir livrer leurs pires textes, le temps s'&eacute;coule et un petit hommage sera rendu &agrave; la participante sur "Je suis un pacemaker". LA d&eacute;claration po&eacute;tique tout droit sorti du carnet de notes Rhodia petit format, d&eacute;dicac&eacute;e par un Andr&eacute;as (jouant l'amoureux transi) &agrave; la jeune bizut, "qui a jou&eacute; comme une merde", dixit le duo. Mais qui dit live, dit al&eacute;as! C'est Nicolas qui sera donc la victime d'un petit probl&egrave;me technique, tr&egrave;s vite combl&eacute; par les interpr&eacute;tations tr&egrave;s personnelles des grands classiques de la musique et du cin&eacute;ma, par son comp&egrave;re, Andr&eacute;as. Au programme, des r&eacute;compenses avec des badges virtuels pour celui ou celle qui trouvera le th&egrave;me de "Star Wars","L'hymne &agrave; l'amour"... ou encore "Indiana jones" reconnu par "l'enfant". (L'un des deux pr&eacute;sents sur le c&ocirc;t&eacute; de la sc&egrave;ne et qui auront du vocabulaire pour leur retour &agrave; l'&eacute;cole). Le probl&egrave;me persistant, un petite entracte nous sera donc propos&eacute; avec un professionnalisme de haute vol&eacute;e. Une courte attente et c'est reparti! Le tr&egrave;s attendu "Je collectionne les canards vivants", propagande musicale dont le succ&egrave;s est toujours aussi grand, sera forc&eacute;ment de mise. Un aveu que l'on peut aussi admirer sur bon nombre de t-shirts dans la salle. Une fin de set festive et une sortie en peignoir tout ce qu'il y a de plus grandiose. ANDR&Eacute;AS &amp; NICOLAS sont pass&eacute;s par l&agrave;, en t&eacute;moigne une sc&egrave;ne dans un &eacute;tat scandaleux et un public qui se presse vers le stand du merchandising. &hellip; Et "Le singe facteur" dans tout &ccedil;a? Oui, ils nous l'avaient promis.</p>
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<p>Une excellente soir&eacute;e pass&eacute;e en compagnie de deux formations tr&egrave;s diff&eacute;rentes, mais d&eacute;finitivement &agrave; leur place sur les planches... Et hors des planches &eacute;galement, les acteurs de la soir&eacute;e ayant patiemment et g&eacute;n&eacute;reusement r&eacute;pondu pr&eacute;sent apr&egrave;s le concert, &agrave; chaque demande des spectateurs.</p>
<p>Pour conclure la chronique d'un tel concert, il fallait bien une "chute" &agrave; la "hauteur". Voil&agrave;. A laquelle j'ajouterais un "coin" pour la forme. En forme de quoi?... Les cymbales ont retenti... On est bon, l&agrave;, je crois.</p>

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