CHRONIQUES DE CONCERTS

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KORITNI
Avec : KORITNI, KARELIA, 4 WD
Date du concert : 27-03-2012  
Lieu : Le Marché Gare - Lyon [ 69 ]  
Affluence : 200  
Contact organisateur : http://www.base-productions.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 01 avril 2012 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger  


Le Marché Gare de Lyon, à l’initiative de Base Productions accueillait ce mardi 27 mars le groupe Australien KORITNI en tournée Européenne actuellement. Hard-Rock donc au programme avec en première partie les Alsaciens de KARELIA et les Lyonnais de 4 WD. La soirée promet donc du lourd, du rock n’roll plombé, et le public ne s’est pas trompé d’adresse ce soir en venant en nombre même pour un jour de semaine, c’est à remarquer.


Ouverture des portes à 19 heures, première formation en lice sur les planches à 19 heures 30, ça ne rigole pas (si un peu quand même).


Après une intro de circonstance, 4 WD (4 Wheels Drive), avec son second album sous le bras « Balls On Fire », nous balance son premier titre « She Loves Rock n’Roll », on s’en serait douté vu le démarrage en trombe du quatuor local qui respire le rock, qui vit le rock sans concession, sur un tempo d’enfer. Avec 4 WD, ça passe ou ça casse, mais ce soir ça passe très bien merci, c’est carré, propre et sale en même temps, accrocheur en diable et l’on voit que le groupe tiens bien la scène avec un guitariste/chanteur qui tient son public dans le creux de sa main.


La soirée promet donc avec une formation qui maitrise le binaire, qui possède l’attitude adéquat et qui envoie du gros, du gros son bien entendu. Alors les titres « Like a Rockstar », « Burning The Highway », « Wilder Than Ever » et autre « Balls On Fire jettent de l’huile sur le feu, c’est le cas de le dire, ambiance… Le public est bien chaud maintenant, la salle aussi (sauna ?) pour la suite et nul doute qu’une nuit exceptionnelle s’annonce vraiment, vous êtes prêts ?



Cette suite se nomme KARELIA, les Alsaciens que l’on ne présente plus avec notamment leurs prestations régulières en ouverture des SCORPIONS.


Ce soir KARELIA semble avoir décidé, vu l’ambiance, de rester vraiment rock n’roll, il le dit et souvent revient avec des titres où guitares, basse batterie prennent le dessus, exit à ce moment là, claviers, samples, voix doublées, et autres fioritures.


Mais auparavant il va débuter avec des titres de son dernier opus en date « Golden Decadence » avec notamment les titres « Bill For The Ride » et « Vanity Label ». Ensuite petit « flash-back » dans les précédents albums avec « Rentless » par exemple. Mais vite on retourne dans les titres récents avec « War party » et « Keep Watch On Me.


KARELIA nous fait profiter de son expérience scénique et musicale non démentie depuis une douzaine d’années. Les deux guitaristes s’en donnent à cœur joie techniquement parlant et la rythmique n’a de leçons à recevoir de personne. Preuve en est avec un solo de batterie efficace coupant le set en deux. Et pour couronner le tout nous avons un chanteur/frontman charismatique qui interpelle le public avec des propos acides sur la « variétoche  télévisée ». Alors ce sera le moment pour lui de revenir sur scène en manteau de fourrure et grosse lunettes de star pour le fameux titre « My TV Sucks », hilarant !


Et puis retour au rock, le vrai avec un « Ride It Wild » nous percutant les tympans d’excellente façon. KARELIA est très bon en live, on le savait, mais ce soir il a enfoncé encore un peu plus le clou, il n’y a pas photo.



Avant l’arrivée de KORITNI devant nous, il va falloir patienter quelque peu pendant le changement de plateau, mais bon, le public reste collé contre la scène et prend son mal en patience.


Et puis enfin les Australiens envoient le son, et quel son ! Les premiers titres nous collent au plafond, « Down At The Crossroads », « Dirty Letter » et « Game Of Fools ». Le groupe semble encore avoir monté en puissance scénique et progresse innéxorablement. Jusqu’où ira-t-il ? Jusqu’à leur future prestation sur l’une des grandes scènes du Hellfest 2012 où je suis curieux de voir le résultat.


Pour ce soir, pour l’instant, leur set est implacable de maitrise avec un frontman qui s’adresse au public le plus souvent en Français, même si c’est approximatif. Ce frontman, Lex, qui en fait des tonnes et qui semble être bien complice avec ses musiciens. Ces musiciens remarquables de dextérité surtout au niveau des guitares menant la danse. Menant un hard-rock, big rock Us qui au départ de l’aventure semblait être un compromis entre AEROSMISTH, ROSE TATTOO et bien évidemment les GUNS. Ce hard-rock, qui maintenant avec de superbes compositions est bien personnel et convaincant, c’est le renouveau du style sûrement. Inutile de vous dire que l’ambiance dans la salle est brûlante, enflammée par des titres du nouvel opus « Welcome To The Crossroads », mais aussi avec des morceaux plus anciens comme « 155 », « Not Your Man » ou encore « Red Light Joint en passant par la reprise des BEATTLES « Got To Get You Into My Life ». Le set des Australiens est bien mené, car après une première partie très « rentre dedans », ils nous proposent une incursion au pays des racines du rock avec du blues, avec donc en acoustique les morceaux « Dance Mamma Dance » et « Sweet Home Chicago".


Mais bien sûr on remet la sauce avec tous les « potets « dans le rouge avec « Lets Go Crazy », le classique « Let It Go », « Under The Over Pass" et pour terminer la soirée on nous envoie , « Heaven Again ».


Merci les gars, ce fut énorme, une vraie leçon de hard rock puissant avec une bonne dose d’émotion et un set décoiffant (hein Lex !). Rendez-vous donc à Clisson cet été, nous serons là cela ne fait aucun doute.



Petite soirée énorme en forme de coup de coeur au final, cela va de soi. Soirée rock’n’roll en diable comme on aime, bien grasse, bien juteuse avec les trois formations de l’affiche. Cette affiche bien sentie proposée par Base Productions que nous remercions encore pour son « à propos ».


Au fait, on recommence quand ? Pour nous c’est quand vous voulez avec des groupes de cette trempe.


 



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