CHRONIQUES DE CONCERTS

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THE HAUNTED - Lyon
Avec : THE HAUNTED + MUNICIPAL WASTE + Lyzanxia + Deadly Sins
Date du concert : 15-05-2007  
Lieu : CCO Villeurbanne - [ 69 ]  
Affluence :  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 17 mai 2007 - Chroniqueur : S.Y.L. - Photographe :  


Trop de concerts tue-t-il le concert ? telle est la question qui ne devrait pas se poser mais qui pourtant est dans de nombreuses bouches ce soir à l’ouverture des plus belles affiches de thrash métal de l’année. La salle est tout bonnement vide à l’ouverture des portes…mais si le public local ne se bouge pas le cul, ce n’est pas le cas pour tout le monde, et surtout pas du coté des organisateurs de « My Reference Events », qui eux, se le bougent ! Nous ne saurons jamais comment les en remercier.

Enfin, « show must go on » comme on dit, et les thrasheurs locaux de Deadly Sins ouvrent alors la soirée devant une cinquantaine de personnes. Un concert qui commence en avance, c’est une nouveauté ! et à peine le temps de saluer quelques amis que voilà déjà Deadly Sins en milieu de set. Il est vrai que ça ne traîne pas sur scène, la prestation est énergique même si le chanteur semble gêné visiblement par un mauvais retour sonore. Bon avouons le, malgré la bonne volonté et la sympathie de chacun des membres, voilà du thrash pêchu mais on ne peut plus classique, et il en fallait plus pour attirer l’attention des arrivants.

Mais zou, le set se termine très rapidement, hop hop, pas le temps de tricoter, on plie le matos et voilà qu’arrive déjà Lyzanxia. Attendus, les français tentent alors de motiver la poignée de fidèles présents...peine perdue. Aux « vous êtes morts ou quoi » ? personne ne répond, et c’est dans une ambiance bien terne que résonnent des titres pas forcément bien desservis par une qualité sonore médiocre. Ceux qui ont été terrassé par l’album « Mindrime » tonitruant resteront donc sur leur faim, l’agressivité tant espérée ne se communiquant pas. Pourtant la technique est là et les musiciens motivés (des petits bout de grosse caisse s’envolent dans la salle), à l’image d’un guitariste chanteur (Franck, bien plus à l’aise que David) qui se démène et qui, même si la scène est vaste, finira dans la « foule ». Mais non, l’atmosphère est fraîche et il fait encore bon garder son pull.

Cette fois, le changement de scène est plus long. La cause : l’absence d’ingé son pour Municipal Waste qui devra effectuer les réglages au « jugé ». A peine arrivés sur scène, les énergumènes américains déclenchent l’euphorie et quelques spectateurs arrivés en renfort sont là pour mettre le souk. Le son est « pourri », il n’y a pas d’autre mot, mais qui colle parfaitement à l’image de purs « thrashers » qui sentent bon le bistrot, et qui envoient sévèrement, rien à dire là-dessus. Attention, si Municipal Waste vous invite à boire un coup sur scène, méfiez vous, car vous devrez utiliser pour cela un…entonnoir géant…Les américains balancent également une planche de body board pour les slammers…bref, c’est une vraie foire dans la salle ou l’ambiance explose enfin. Un petit ode à G. W Bush (« We’d like to kill the president ») et Municipal Waste clos sa prestation totalement délirante, arrosant le premier rang de bière.

A tour de The Haunted de s’illustrer, dans une ambiance plus sérieuse. La batterie « Ferrari » est installée, les suédois sont parés pour envoyer la sauce. L’affluence est à son comble (environ150, on ne fera pas mieux) et personne ne sera déçu. Carrés, efficaces, volontaires, The Haunted crachent tout ce qu’ils peuvent de leur thrash particulier, où les parties plus « core » déclenchent les headbanging, où les mélodies guitares et les gros travaux à la basse et à la batterie maintiennent perpétuellement l’intérêt. Cette fois, la rage est là et le chanteur, intenable, donne beaucoup. Si Municipal Waste avait rattrapé le show quelque peu décevant de Lyzanxia, The Haunted se démarque nettement dans cette soirée, par un set déjà plus long que les précédents (il est vrai étrangement rapides) et par un bel engagement physique. Le CCO sent la bière et la sueur, deux critères venant souligner un concert de qualité.
Une centaine de personne supplémentaire aurait bien aidé toutefois à assurer l’ambiance dès le départ…mais tout ceux présents se seront fait plaisir, redonnant espérons le du cœur à toute l’équipe des organisateurs, puisse ceux-ci ne jamais baisser les bras.


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