CHRONIQUES DE CONCERTS

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Primus
Avec : Primus
Date du concert : 27-03-2012  
Lieu : Le Zenith - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 16 avril 2012 - Chroniqueur : Ssly69 - Photographe : Ssly69  


Moins d'un an après leur dernier passage, la troupe déjantée de PRIMUS nous revient pour un concert au Zenith. La première bizarrerie de la soirée sera la configuration de la salle, avec une scène qui occupe est avancée au point de réduire la fosse de moitié. Un Zenith tronqué donc, et un public qui arrive au compte goutte, et encore tardivement alors que les festivités auraient du commencer.


Une petite dizaine de minutes après l'heure annoncée, le groupe monte sur scène, cette soirée se fera donc sans introduction, avec deux set de primus de plus d'une heure chacun. La fosse continue de se remplir alors que le groupe entame le set, sur une scène affublée de deux cosmonautes gonflables, le tout accompagné d'un fond vidéo. Dès le début du concert, le rythme est soutenu, les morceaux s'enchainent sans transitions. On se retrouvera facilement scotché sur les vidéos en toile de fond, qui se fondent parfaitement avec le style du groupe.


L'idée de faire un concert avec un seul groupe reste une idée à double tranchant, d'une part, les purs fans n'en seront que ravis, d'autre part, les novices en prendront plein les oreilles, et pour certains, ça peut être trop. Exit l'aspect découverte des groupes de premières parties donc, et place aux rois de la soirée. Les Claypool mènera son set et ses musiciens comme il sait si bien le faire, et nous prouvera rapidement qu'une première partie, à défaut de prouver si elle aurait été utile ou non, aurait difficilement pu coller au style de PRIMUS. C'est donc un premier set sans fioriture, lui même changeant au milieu, passant d'une intro psychédélique vers une seconde moitié beaucoup plus énergique, et aussi plus accessible aux néophytes présents. Le masque de porc que s'est mis Les sur le visage donne un aspect encore plus fou à ce show.


Cela fait déjà une heure que le groupe joue lorsque Claypool se décide à communiquer avec le public avec un très simple "How is life?" et un speach peu compréhesible, ou il parlera de nous apporter du soleil... C'est là dessus que Larry Lalonde se lance dans une preuve de son savoir faire de guitariste, avec un solo qui part en vrille totale. Le groupe reprend de concert pour une partie sans chant, avant de repartir de plus belle. Coté public, on aura aussi droit à deux ambiances, alors que sur le coté droit de la scène, on aura droit à de l'agitation, le reste de la salle sera beaucoup plus posé, au point que le public dans les gradins restera assis tout au long de la soirée. Le set s'interrompra sur "Harold of the rocks", et pour nous laisser dans l'ambiance, l'interlude se fera avec la diffusion de quatre épisodes de Popeye.


Moins d'une demi-heure plus tard, le groupe reviendra, et au vu de la set-list du début de soirée, on peut se douter que leur dernier album, "Green Naugahyde" qui n'a pas encore été abordé ce soir aura la part belle. Le groupe nous prouvera de suite que ce sera le cas en commençant par "Prelude to a crowl", premier titre de l'album. La suite s'enchaînera dans le même ordre que sur la galette, le groupe semble vraiment prendre plaisir à jouer, et le public se remettra rapidement dans le bain. Les vidéos de fond n'iront pas en s'arrangeant, on aura même droit à un cavalier en tenue d'astronaute, le tout en vert et mauve. On aura même droit à des passages qui semblent tout droit sortis de la série "Thunderbirds". D'un point de vue musical, on restera encore scotché, le groupe quittera la scène après une heure intensive, et nous reviendra très rapidement afin de nous jouer un rappel.


Là encore, il y aura de quoi se régaler, les deux morceaux que ont "My name is Mud", et "Jerry was a race car driver" étant particulièrement apréciables. Un rappel énergique donc, et là encore rien ne pêchera avec une interprétation sera parfaite. Le groupe s'eclipsera de la scène sans dire mot, il est presque 23 heures, et les trois heures qui viennent de passer en auront scotché plus d'un. Le groupe nous aura montré qu'il est encore en forme, et qu'il y a des chances pour qu'on en entende encore parler pendant un moment.



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