CHRONIQUES CONCERTS

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EPICA
Avec : Epica, Stream Of Passion, Xandria
  Date du concert : 24-04-2012
  Lieu : Le Bikini - Toulouse [ 31 ]
  Affluence : 850
  Contact organisateur : http://www.lebikini.com
 
 
 
  Chronique : 03 mai 2012 , réalisée par Bloody - Photographe :
   
<p align="JUSTIFY">&nbsp;Epica et Toulouse &ccedil;a a toujours &eacute;t&eacute; une histoire compliqu&eacute;e. Du concert en 2009 ou Simone &eacute;tait malade jusqu'au Toulouse Metal Fest ou les Hollandais ont livr&eacute; un show plus que moyen servi par un son tr&egrave;s mauvais, les Toulousains attendent encore un concert correct de la part du combo battave. Si le Bikini n'affiche pas complet ce soir. Quelques 850 billets ont &eacute;t&eacute; vendus. Si le score est honorable on est loin du quasi sold out de 2009. La faute au dernier album ? Au passage trop r&eacute;current du combo en terres Toulousaines ? A vous de choisir. Quoiqu'il en soit la soir&eacute;e s'annon&ccedil;ait bien jusqu'a que Coen Jansen (claviers) poste un message facebook pr&eacute;cisant qu'il n'a plus aucun clavier qui marche. Toulouse doit leur porter malchance sans doute...</p>
<p align="JUSTIFY">Pour l'heure, c'est au tour de Xandria de jouer les chauffeurs de salle. Profitant de la tourn&eacute;e pour promouvoir leur dernier album fraichement sorti chez Napalm Records, le combo ne va pas passer par quatre chemin et va d&eacute;marrer son set en trombe avec "Valentine", leur dernier single ( qui a fait l'objet d'un vid&eacute;o clip) La puissance et au rendez-vous ! Port&eacute; par le l&eacute;gendaire son du Bikini, la prestation qui se d&eacute;roule sous nos yeux est tr&egrave;s impressionnante pour une premi&egrave;re partie. Le public est tr&egrave;s actif et on rec&egrave;le ci et l&agrave; quelques fans absolument conquis qui chanteront &agrave; gorges d&eacute;ploy&eacute;es.</p>
<p align="JUSTIFY">Sur sc&egrave;ne, Manuella envoie ses puissante ligne vocale avec conviction alors que ses comp&egrave;res musiciens s'evertuent &agrave; faire tourner la baraque ("Ravenheart") tout en &eacute;tant tr&egrave;s communicatif avec le public. Mention sp&eacute;ciale au batteur qui abbat un &eacute;norme boulot. Abonn&eacute; &agrave; la double p&eacute;dale, ce dernier aligne les parties de batterie tel un rouleau compresseur qui vient parfaire le c&ocirc;t&eacute; rentre dedans de leur musique. Le seul regret - qui n'influe pas sur la qualit&eacute; de ce set- c'est le c&ocirc;t&eacute; trop "parodique" du metal symphonique. Non pas que cela soit ridicule mais la musique aligne &agrave; tour de bras les codes du symphonique. C'est peut &ecirc;tre qu'un d&eacute;tail pour ma part car le public avait l'air conquis et a salu&eacute; chaleureusement la performance des Allemands !</p>
<p align="JUSTIFY">Second sur la liste, les Hollandais de Stream Of Passion. Tr&egrave;s attendu par le public &ndash; certains en attendent plus qu'Epica, c'est pour dire ! - le combo a donc des attentes &agrave; combler. On ne va pas se mentir, Stream Of Passion a clairement mis le public &agrave; genou.</p>
<p align="JUSTIFY">Souffrant pourtant d'un r&eacute;cent changement de line-up avec l'arriv&eacute;e de Marcella au poste de chanteuse, elle n'a pas mis longtemps &agrave; balayer toutes les craintes. La Mexicaine se trouve &ecirc;tre la femme de la situation. Poss&egrave;dant une voix &agrave; couper le souffle, cette derni&egrave;re va litt&eacute;ralement mettre en transe le public et ce, sans qu'une seule faute note se fasse ressentir. Vous me direz, oui elle chante bien et alors, c'est son boulot. Je suis d'accord. Sauf que la demoiselle est tr&egrave;s active sur sc&egrave;ne et bouge beaucoup. Certains ne sont pas capable de chanter en bougeant... Elle tient la dragu&eacute;e haute &agrave; bon nombre d'autres chanteuses...</p>
<p align="JUSTIFY">Si ce petit bout de femme est tr&egrave;s active, ces compagnons musiciens sont loin d'&ecirc;tre des menhirs. En plus de jouer des partitions assez chiad&eacute;es, ils arpentent de gauche &agrave; droite la sc&egrave;ne comme si ils &eacute;taient poss&egrave;d&eacute;s. Jonglant entre les passages purement symphoniques et les breaks qui fleurtent avec le hardcore, la musique de Stream Of Passion prends tout son sens en live. La sc&egrave;ne est un v&eacute;ritable d&eacute;fouloir pour ce combo, il n'y a plus aucun doute sur ce point l&agrave;. Ils iront m&ecirc;me jusqu'&agrave; interpr&eacute;ter "Street Spirit" de Radiohead pour la petite surprise.</p>
<p align="JUSTIFY">Agit&eacute;, puissant, vari&eacute; et plaisant &agrave; regarder, le set de Stream Of Passion fut une v&eacute;ritable surprise qui mettra tout le monde d'accord sur un point. Stream Of Passion est (pour l'instant) le ma&icirc;tre de la soir&eacute;e.</p>
<p align="JUSTIFY">Les roadies s'att&egrave;lent &agrave; pr&eacute;parer le terrain pour les h&eacute;ros de la soir&eacute;e et c'est avec un grand soulagement que l'on voit un nouveau piano atterrir sur son pi&eacute;destral. A priori c'est celui du pianiste de Stream Of Passion qui vient sauver la mise. Les soucis sont balay&eacute;s, on croise d&eacute;sormais les doigts pour assister &agrave; un show plus que correct. Tous les &eacute;l&egrave;ments sont r&eacute;unis pour que cela soit le cas. Le day-off de la veille rassure la plupart d'entre nous sur la forme des musiciens. A priori, le show devrait &ecirc;tre bon.</p>
<p align="JUSTIFY">Et quel show que nous avons eu ! Epica is back ! Avec un album tr&egrave;s moyen certes, mais tr&egrave;s bon sc&egrave;niquement.</p>
<p align="JUSTIFY">Toujours aussi grandiloquent dans ses spectacles, Epica repousse encore une fois la barre et est tr&egrave;s ambitieux pour ce qui est de coller &agrave; l'univers de son disque. Le mat&egrave;riel de sc&egrave;ne est tr&egrave;s froid, envahissant et rampant &agrave; l'image du lierre. Tout est li&eacute; aux th&egrave;mes qu'ils &eacute;voquent dans leur Requiem For The Indifferent.</p>
<p align="JUSTIFY">"Karma" r&eacute;sonne dans la salle et laisse entrer tour &agrave; tour les musiciens sur sc&egrave;ne, tous &eacute;tant sacr&eacute;ment applaudis ce qui prouve que la ferveur des fans est toujours aussi pr&eacute;sente. Mais ce soir, la v&eacute;ritable surprise vient de Simone. Elle qui horripilait un bon paquet d'auditeur avec le dernier album, chante merveilleusement bien en live. C'est surprenant mais il faut convenir que &ccedil;a sauve la mise. Tout aurait pu &ecirc;tre mauvais, mais cette fois ci, le live, c'est son terrain de jeu. Puissance et &eacute;motion sont au rendez-vous. La belle transportera le bikini tout entier le tout sans une seule faute note. Le seul hic de la soir&eacute;e sera la set list. Tr&egrave;s in&eacute;gale, cette derni&egrave;re sera le barom&ecirc;tre ambiance de la soir&eacute;e. Le combo alterne entre les morceaux du dernier album et ceux des premiers. Si sur des morceaux comme "Cry For The Moon" ou encore "The Phantom Agony" l'ambiance est plus qu'au rendez-vous; Mais d&egrave;s que l'on aborde les nouveaux morceaux, le public est aux abonn&eacute;s absents. Le dernier album n'est pas une r&eacute;ussite cela vient de se confirmer. Cepandant pour ceux qui ont bien appr&eacute;ci&eacute; ce dernier opus, il faut avouer que la port&eacute;e en live est multipli&eacute;e. On prendra pour example le morceau d'intro "Monopoly On Truth", (superbe pi&egrave;ce qui trouvera sans aucun doute sa place au millieu des autres "The Obssesive Devotion" et consort) qui, interpr&eacute;t&eacute; par un groupe au top de sa forme, fait mouche en ce d&eacute;but de concert. Simone ex&eacute;cute ses lignes de chant avec justesse comme sur le dernier couplet qui est un orgasme musicalement parlant !</p>
<p align="JUSTIFY">Aussit&ocirc;t pass&eacute; cette intro que le groupe remet sur le tapis l'ind&eacute;tronable "Sensorium" ! Classique du groupe, ce morceau n'a pas pris une ride et est port&eacute; &agrave; merveille par un &eacute;clairage qui suit fr&eacute;n&eacute;tiquement la rythmique. On notera au passage que le nouvel &eacute;clairage sc&egrave;nique est de toute beaut&eacute;, ce dernier retranscrivant les ambiances avec brio !</p>
<p align="JUSTIFY">Oscillant toujours entre vieux et neuf, Epica revient &agrave; la charge avec "Deter The Tyrant", morceau pas tr&egrave;s calibr&eacute; pour la sc&egrave;ne. Le public ne sera d'ailleurs pas tr&egrave;s receptif malgr&eacute; les multiples sollicitations des musiciens.</p>
<p align="JUSTIFY">Ces derniers, affichant tous de grand sourires, sont heureux d'&ecirc;tre l&agrave;. Meme Rob Van der Loo, nouveau bassiste de la formation. Ce dernier ayant des probl&egrave;mes de sant&eacute; avait rejoint ces compagnons deux jours auparavant. L'ancien bassiste de Delain n'a rien perdu de sa joie de vivre et continue &agrave; afficher les nombreuses mimiques qu'il arbore lorsqu'il joue. Les autres haranguent le public ou jouent avec Simone lorqu'elle ne chante pas. Cette derni&egrave;re a par ailleurs du tenir compte des inc&eacute;ssantes critiques qui la ciblaient lorsqu'elle sortait de sc&egrave;ne toute les deux secondes. La mezzo-soprano a bien chang&eacute;e et reste constament sur sc&egrave;ne (lorsqu'elle ne va pas changer de robe) et s'active autant que les musiciens &agrave; coup de nombreux headbanging. Simone n'est plus autant diva qu'elle ne l'&eacute;tait. Elle le reste cependant pour quelques uns comme ce spectateur qui a r&eacute;ussi &agrave; monter sur sc&egrave;ne pour lui faire la cour (!) juste avant de slammer sur le public !</p>
<p align="JUSTIFY">"Serenade Of Self Destruction", "Sancta Terra" et "Delirium" se chargent de continuer le set. A d&eacute;faut d'avoir pu entendre la magistrale ballade "Tides Of Times" le set de ce soir va nous proposer "Delirium". Moins puissante que "Tides Of Times", Simone l'interpr&ecirc;te avec beaucoup d'&eacute;motion et pose la, le seul moment calme de la soir&eacute;e. Ce qui va suivre ne sera pas de tout repos car Epica va brasser dans ces anciens disques pour faire monter la temp&eacute;rature. "Blank Infinity", The Obssesive Devotion" mettront un coup de fouet &agrave; la prestation du temps que Simone change de robe pour la fin du set.</p>
<p align="JUSTIFY">Dans une sublime robe noire (dont les dangeureuses courbes affolent les m&acirc;les) d&eacute;esse Simons revient &agrave; la charge pour chanter "Storm The Sorrow". Single du dernier album, ce titre ne prend malheureusement pas plus d'ampleur en live... S'en suit alors de la cartouche "The Phantom Agony" qui met un terme au trois quart du concert.</p>
<p align="JUSTIFY">&nbsp;Comme d'habitude le rappel est classique chez Epica except&eacute; qu'il comporte (enfin) un morceau de Design Your Universe. Ce dernier &eacute;tant un de leur meilleur album, n'est presque pas repr&eacute;sent&eacute; ce soir (!?) Seulement "Unleashed" vient rappeller au passage que le pr&eacute;c&eacute;dent album &eacute;tait un chef d'oeuvre. Bref ce soir la set-list &eacute;tait tr&egrave;s d&eacute;cousue mais cela ne les a pas emp&ecirc;cher de faire le show ! Ils finieront bien sur avec "Consign To Oblivion", pi&egrave;ce ma&icirc;tresse qui depuis bient&ocirc;t dix ans, conclu tous leurs concerts.</p>
<p align="JUSTIFY">Avant de conclure ce report, je voudrais quand m&ecirc;me dire deux mots &agrave; propos de ces fameux VIP pass vendu par le groupe. Je ne sais pas combien de tickets se sont vendus &agrave; Toulouse mais je trouve ce comportement plus que d&eacute;plac&eacute;. Depuis quand faut t'il payer pour voir ses musiciens pr&eacute;f&eacute;r&eacute;s et discuter avec eux ? Le fait de rajouter dans le prix du billet des goodies (compl&egrave;tement inutile) ne sert strictement a rien. Quand on sait que le ticket VIP co&ucirc;te plus cher (!) que le ticket du show lui m&ecirc;me (27 euros), il faut se poser des questions ! Derri&egrave;re ces trentes euros ne se cache que Miss Simons. La preuve, au bout de trente minutes (et sans d&eacute;bourser le moindre euro) tous les musiciens except&eacute;e Simone sont venus discuter avec leur fans.&nbsp;Une petite pens&eacute;e aux fans qui ont pris le ticket VIP car chez Epica maintenant c'est : "businness is businness... and businness is good".</p>
<p align="JUSTIFY">A part ce petit coup de gueule, le show de ce soir fut excellent. Malgr&eacute; une set-list qui aurait pu &ecirc;tre remani&eacute;e; (la set list fut la m&ecirc;me sur la quasi totalit&eacute; de la tourn&eacute;e..) ce f&ucirc;t une belle soir&eacute;e qui vient de s'achever. L'Epica des grands jours c'est enfin produit &agrave; Toulouse. Quelque chose me dit que l'attente en valait la peine. En esp&eacute;rant que le prochain album soit meilleur que l'actuel et que le combo reviendra &agrave; nouveau dans notre cher Bikini. Parce que apparement : The catering is good here ! Are you ready to spend some calories with us tonight ?! #Simone</p>

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