CHRONIQUES CONCERTS

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Nightwish
Avec : Eklipse, Battle Beast, Nightwish
  Date du concert : 18-04-2012
  Lieu : Zénith - Nantes [ 44 ]
  Affluence : NC
  Contact organisateur : http://www.speakeasy.pro
 
 
 
  Chronique : 05 mai 2012 , réalisée par La.Faux - Photographe : Diane Rx Photography https://www.facebook.com/pages/Diane-Rx-Photography/210610619008162
   
<p>Comme d&rsquo;habitude, le mauvais temps accompagne Nightwish en tourn&eacute;e. Apr&egrave;s le d&eacute;luge glacial de Paris, le d&eacute;luge glacial et venteux de Nantes, voil&agrave; qui ravira la masse de fans agglutin&eacute;s au Z&eacute;nith de Nantes, donc certains depuis tr&egrave;s t&ocirc;t le matin ! En petite configuration ce soir (&agrave; vue de nez un peu plus de 4000 personnes), le Z&eacute;nith sera tr&egrave;s correctement rempli malgr&eacute; des zones vides sur les extr&ecirc;mes de la fosse.</p>
<p>Cette fois-ci, j&rsquo;ai pu assister au concert normalement, donc voir les premi&egrave;res parties en entier. Le quatuor allemand d&rsquo;Eklipse ouvre le bal &agrave; 19h30, sur quatre chaises en plastique blanc flanqu&eacute;es de lampadaires plus vrais que nature, posant une ambiance feutr&eacute;e et un poil myst&eacute;rieuse. Le fond de commerce des quatre instrumentistes est la reprise de chansons et musiques de film populaires aux violons, alto et violoncelle : une sorte d&rsquo;orchestre de chambre moderne et branchouille. Au menu, l&rsquo;on trouve du Coldplay, du Linkin Park, du Lady Gaga ou encore du Justin Timberlake (&hellip;), et une incursion dans l&rsquo;univers du Parrain.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/180412_nantes_eklipse01.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>C&rsquo;est d&rsquo;ailleurs sur &laquo; Cry Me A River &raquo; de Justin Timberlake qu&rsquo;Eklipse fait son entr&eacute;e en mati&egrave;re. On ne pourra pas leur reprocher un manque d&rsquo;originalit&eacute;, mais le set manque quand m&ecirc;me sacr&eacute;ment de peps, comme un Apocalyptica au f&eacute;minin, l&rsquo;inspiration en moins et les corsets en plus. Et puis reprendre du Metallica &eacute;tait un challenge plus intriguant.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/180412_nantes_eklipse02.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Pour autant, l&rsquo;on ne passe pas un mauvais moment et le public nantais leur fera plut&ocirc;t bon accueil, les premiers rangs accompagnant au chant le &laquo; Paparazzi &raquo; de Lady Gaga en milieu de set.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/180412_nantes_eklipse03.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Avec les finlandais de Battle Beast &agrave; peine quelques minutes plus tard, le ton et l&rsquo;atmosph&egrave;re changent radicalement : pratiquant un heavy burn&eacute; qui ne brille pas par son originalit&eacute; mais qui d&eacute;coiffe, le quintet va v&eacute;ritablement embraser le Z&eacute;nith, gradins compris ponctuellement &ndash;dans un public nightwishien, cela rel&egrave;ve du quasi-exploit tant ils sont g&eacute;n&eacute;ralement embourb&eacute;s dans leurs si&egrave;ges.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/180412_nantes_battlebeast01.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/180412_nantes_battlebeast02.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Nitte Valo, la chanteuse dont les aigus rappelle ceux des chanteurs notoires de heavy (oui oui, chanteurs), ne laisse aucun r&eacute;pit au public et semble plut&ocirc;t satisfaite de leur r&eacute;activit&eacute; &ndash;l y a de quoi. Elle fera plusieurs fois appel &agrave; l&rsquo;ing&eacute; light pour &eacute;clairer la foule en entier, ce qui renforcera cette impression de public enthousiaste et expressif. Les lumi&egrave;res splendides du show permettent d&rsquo;appr&eacute;cier le jeu de sc&egrave;ne du groupe qui se d&eacute;place beaucoup. L&rsquo;on retiendra les grimaces et la bonne humeur du bassiste Eero Sipil&auml; quand il n&rsquo;assure pas les backing vocals de Nitte. Le son est plut&ocirc;t correct et met bien en valeur les gros riffs des deux guitaristes Juuso Soinio et Anton Kabanen &ndash;ce dernier assurant aussi une partie des ch&oelig;urs mais surtout le growl. En revanche l&rsquo;on entendra moins les ch&oelig;urs &ndash;et les claviers- de Janne Bj&ouml;rkroth.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/180412_nantes_battlebeast03.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/180412_nantes_battlebeast04.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>C&rsquo;est d&rsquo;ailleurs ces &eacute;l&eacute;ments de growl diss&eacute;min&eacute;s dans les morceaux qui constituent la bonne nouvelle de la soir&eacute;e, apportant un peu d&rsquo;&eacute;pice et de nouveaut&eacute; &agrave; un style qui a tr&egrave;s rarement recours &agrave; ce type de voix. Un set id&eacute;al pour se mettre en jambe avant la t&ecirc;te d&rsquo;affiche, et qui quitte la sc&egrave;ne avec un clin d&rsquo;&oelig;il bien trouv&eacute; en esquissant les premiers riffs de &laquo; Dead to the World &raquo;.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/180412_nantes_battlebeast05.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/180412_nantes_battlebeast06.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Un peu apr&egrave;s 21h, la bo&icirc;te &agrave; musique de Taikatalvi se fait entendre. Parqu&eacute;e sur le c&ocirc;t&eacute; du pit avec les autres photographes &ndash;comme &agrave; Bercy, l&rsquo;entr&eacute;e n&rsquo;est pr&eacute;vue qu&rsquo;apr&egrave;s Storytime mais cette fois-ci l&rsquo;on est autoris&eacute;s &agrave; regarder le d&eacute;but du set quand m&ecirc;me-, c&rsquo;est l&rsquo;occasion de voir le bassiste et chanteur Marco Hietala se balancer sur son rocking chair sans le masque du rideau savamment d&eacute;chir&eacute; cens&eacute; le cacher au public. Vocalement impeccable, il introduit le single &laquo; Storytime &raquo; sur lequel le rideau tombe, suscitant les cris enthousiastes du public. Visiblement moins amorti qu&rsquo;&agrave; Bercy, celui-ci &ndash;et surtout la fosse- se montrera tr&egrave;s pr&eacute;sent tout du long, apportant un plus non n&eacute;gligeable &agrave; un show pour le reste sensiblement &eacute;quivalent au pr&eacute;c&eacute;dent.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/180412_nantes_nightwish01.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/180412_nantes_nightwish02.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Encore une fois, pas de &laquo; Scaretale &raquo; ni de &laquo; The Siren &raquo; pour cause de retour du matos photo &agrave; la consigne, et retour sur &laquo; Slow Love Slow &raquo; qui n&rsquo;est pas devenue franchement plus int&eacute;ressante en 24h m&ecirc;me si elle est joliment chant&eacute;e par une Anette Olzon qui commence &agrave; tomber malade &ndash;son nez s&rsquo;entendait souvent et elle a touss&eacute; plusieurs fois entre les chansons- mais qui assure encore mieux qu&rsquo;&agrave; Paris. Imp&eacute;riale dans une robe rouge qui lui sied &agrave; ravir et change de ses choix stylistiques parfois douteux, la su&eacute;doise convainc ainsi bien mieux sur &laquo; The Crow, the Owl and the Dove &raquo; et fait un peu moins grincer des dents sur &laquo; Planet Hell &raquo; m&ecirc;me si je demeure farouchement convaincue que beugler pour faire passer les notes aigues n&rsquo;est pas une bonne strat&eacute;gie, ce d&rsquo;autant plus qu&rsquo;elle sait d&rsquo;ordinaire plut&ocirc;t bien adapter ces anciens morceaux en descendant g&eacute;n&eacute;ralement d&rsquo;une octave comme sur &laquo; Over the Hills and Far Away &raquo;.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/180412_nantes_nightwish03.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/180412_nantes_nightwish04.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Ainsi donc, toujours pas convaincue par &laquo; Anette Hell &raquo; comme le groupe aime &agrave; la pr&eacute;senter en introduction de ce morceau, mais il faut reconna&icirc;tre que la pyro et les effets visuels sur cette chanson sont de toute beaut&eacute;. Ce morceau vaut &eacute;galement d&rsquo;&ecirc;tre entendu pour les jeux de batterie de Jukka Nevalainen et les soli de Tuomas Holopainen qui revisite pour l&rsquo;occasion cet album tant aim&eacute; des fans, Oceanborn. Le maestro clavi&eacute;riste semble d&rsquo;ailleurs moins p&acirc;le que la veille &ndash;tout est question de nuance- et plus guilleret, &eacute;paul&eacute; par sa sacro-sainte bouteille de rouge (&hellip;) Toujours pas convaincue non plus par l&rsquo;effet ventre mou provoqu&eacute; par l&rsquo;encha&icirc;nement Slow Love Slow/The Crow, the Owl and the Dove/the Islander/Nemo acoustique/Last of the Wilds (malgr&eacute; un sautillant et folk &laquo; I Want My Tears Back &raquo; toujours aussi rafra&icirc;chissant en coupure) : encore une fois c&rsquo;est joli, ma&icirc;tris&eacute;, feutr&eacute;&hellip;mais cela a tendance &agrave; plonger dans une torpeur qui se prolonge trop longtemps. Il aurait &eacute;t&eacute; plus digeste de les diss&eacute;miner plut&ocirc;t que les flanquer ainsi ensemble comme &laquo; pour &ecirc;tre d&eacute;barrass&eacute;s de ces fichus si&egrave;ges &raquo;. Ce coup de mou est toutefois magnifi&eacute; par l&rsquo;homme de la situation, Troy Donockley, qui n&rsquo;en finit pas d&rsquo;impressionner, son introduction improvis&eacute;e sur &laquo; Last of the Wilds &raquo; donnant encore la chair de poule rien que d&rsquo;y penser. Il aura &eacute;galement une grande part de responsabilit&eacute; dans l&rsquo;ouverture de rappel, &laquo; Finlandia &raquo;, toujours un peu trop longue mais o&ugrave; il &eacute;tale encore une nouvelle palette de talents.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/180412_nantes_nightwish05.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/180412_nantes_nightwish06.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Guillerette et sautillante, Anette s&rsquo;adressera comme d&rsquo;habitude au public avant la derni&egrave;re chanson pr&eacute;-rappel, &laquo; Over the Hills and Far Away &raquo;, en narrant sa m&eacute;saventure de la veille au public nantais (voir report Paris <a href="../../../chronique-concert-metal-1193.php" target="_blank">ICI</a> pour plus d&rsquo;informations) et en concluant que la prochaine fois qu&rsquo;on la laisse ainsi embarrass&eacute;e face &agrave; des milliers de personnes qui pr&eacute;f&egrave;rent se taire plut&ocirc;t que chanter, elle ne parlera plus fran&ccedil;ais et prendra des mesures qu&rsquo;elle pr&eacute;f&egrave;re ne m&ecirc;me pas d&eacute;voiler. La su&eacute;doise ne manque pas d&rsquo;humour mais n&rsquo;a donc manifestement &ndash;toujours- pas compris que PERSONNE &ndash;les majuscules me semblent de mise- ne connaissait la chanson qu&rsquo;elle essayait de faire chanter, et que le public &eacute;tait aussi embarrass&eacute; qu&rsquo;elle &agrave; Bercy. Si quelqu&rsquo;un peut lui dire, merci d&rsquo;avance ! Reprenons donc : le rappel. Une fois n&rsquo;est pas coutume, c&rsquo;est bien l&rsquo;encha&icirc;nement Song of Myself &ndash;priv&eacute; de sa partie narr&eacute;e-/Last Ride of the Day qui constitue LE point culminant du show, illustr&eacute; par ce grand huit sur l&rsquo;immense &eacute;cran de fond. Pendant ce petit quart d&rsquo;heure, le groupe l&acirc;che les chevaux et toute la pyro a disposition, au point qu&rsquo;on se demande pourquoi avoir attendu aussi longtemps pur nous en mettre plein les mirettes. C&rsquo;est v&eacute;ritablement pour ce quart d&rsquo;heure l&agrave; que Nightwish m&eacute;rite d&rsquo;&ecirc;tre vu &ndash;voire revu-, non seulement parce que ces morceaux sont les meilleurs d&rsquo;Imaginaerum &ndash;et donc selon l&rsquo;humble opinion de votre reporter, les meilleurs de l&rsquo;&egrave;re &laquo; Anette &raquo;- mais aussi parce qu&rsquo;ils sont impeccablement mis en sc&egrave;ne et tr&egrave;s bien sonoris&eacute;s. Anette innove ce soir en chantant sur une partie des ch&oelig;urs de &laquo; Song of Myself &raquo;, ce qui est une nouveaut&eacute; appr&eacute;ciable. Rien de tel pour conclure un show globalement r&eacute;ussi avec l&rsquo;art et la mani&egrave;re !</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/180412_nantes_nightwish07.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/180412_nantes_nightwish08.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/180412_nantes_nightwish09.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Il y a fort &agrave; parier qu&rsquo;une seconde partie de tourn&eacute;e pourrait avoir lieu chez nous d&rsquo;ici un an ou deux : si tel est le cas, il serait int&eacute;ressant de revoir un peu la setlist pour la rendre plus homog&egrave;ne et dynamique &ndash;et rajouter &laquo; Rest Calm &raquo; par la m&ecirc;me occasion, je persiste et signe.</p>
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<p class="Sansinterligne"><span style="text-decoration: underline;">Pour ceux qui ont eu la flemme de (tout) lire</span>&nbsp;:</p>
<p class="Sansinterligne">Tueries&nbsp;: la forme vocale de Marco et Anette, de superbes lumi&egrave;res, l&rsquo;introduction de &laquo;&nbsp;Last of the Wilds&nbsp;&raquo;, &ldquo;Dead to the World&rdquo; et &laquo;&nbsp;Ghost River&nbsp;&raquo;, le rappel monstrueux.</p>
<p class="Sansinterligne">B&eacute;mols&nbsp;: &laquo;&nbsp;Amaranth&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;Planet Hell&nbsp;&raquo;, le ventre mou de ballades, pas de &laquo;&nbsp;Rest Calm&nbsp;&raquo; ni de &laquo;&nbsp;Poet and the Pendulum&nbsp;&raquo;.</p>
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<p class="Sansinterligne">&nbsp;</p>
<p class="Sansinterligne"><span style="text-decoration: underline;">Setlist&nbsp;</span>:</p>
<ul>
<li>Taikatalvi (intro)</li>
<li>Storytime</li>
<li>I Wish I Had An Angel</li>
<li>Amaranth</li>
<li>Scaretale</li>
<li>The Siren</li>
<li>Slow Love Slow</li>
<li>I Want My Tears Back</li>
<li>The Crow, the Owl, the Dove</li>
<li>The Islander</li>
<li>Nemo (acoustique)</li>
<li>Last of the Wilds</li>
<li>Planet Hell</li>
<li>GhostRiver</li>
<li>Dead to the World</li>
<li>Over the Hills and Far Away</li>
</ul>
<div>&nbsp;</div>
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<p class="Sansinterligne"><em><span style="text-decoration: underline;">Encore</span></em>:</p>
</div>
<div>
<ul>
<li>Finlandia</li>
<li>Song of Myself</li>
<li>Last Ride of the Day</li>
</ul>
</div>

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