CHRONIQUES DE CONCERTS

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Die Apokalyptischen Reiter
Avec : Die Apokalyptischen Reiter, Emil Bulls, Malrun
Date du concert : 26-04-2012  
Lieu : Le Glazart - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.base-productions.com/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 11 mai 2012 - Chroniqueur : Ssly69 - Photographe : Ssly69  


Encore une fois ce soir, c'est le Glazart qui va accueillir un concert allechant, avec en tête d'affiche ni plus ni moins que DIE APOKALYPTISCHEN REITER . Une foule pour le moins éclectique se commence à se masser devant la salle, et c'est alors que beaucoup réagissent au fait qu'ils ne se sont pas inquiétés de savoir qui jouerait en première partie. Renseignements pris, nous savons donc qu'il s'agira de MALRUN et EMIL BULLS. Groupes à découvrir pour beaucoup donc.


Ce sont les danois de MALRUN qui auront la tache de nous mettre dans l'ambiance, alors que le public se fait encore timide dans la salle. Avec DIE APOKALYPTISCHEN REITER on sait que l'on peut s'attendre à tout, mais le groupe qui joue devant nous peine vraiment à séduire. Il nous prodigue un metalcore propre et sans ratures, mais ça reste du metalcore basique. Ce genre fourre tout où rares sont les groupes qui arrivent à me prendre aux tripes. On ressentira quelques influences telles que TRIVIUM ou encore KILLSWITCH ENGAGE, sans pour autant arriver à y trouver la même accroche. Le groupe se donnera cependant à fond, tout en essayant de communiquer avec le public, allant même jusqu'à lui demander un pit. La fosse restera cependant des plus calmes, certains bondiront sur place, mais au final rien de bien nerveux



Second groupe de la soirée, EMIL BULLS nous laissera rapidement sceptiques. Le style du chanteur laisse penser que le metalcore aura pris possession de la soirée, et on commence à se demander si on ne s'est pas trompés de salle. Le set commencera par un chant à cappella, avec une voix claire qui reste peu enchanteuse, calée entre le mode "rock à minettes", et un rap mal senti. Alors que la soirée semble s'entériner, les musiciens commencent leur partie, et nous laissent entrevoir un morceau de hardcore péchu à souhait. De quoi remettre un peu d'entrain dans la salle, avant que le morceau ne se calme et ne parte dans un metalcore édulcoré qui aura annihilé tous les bons effets de ces premiers instants. Le set laisse tout de même entrevoir les qualités musicales du groupe, qui arrive à entamer ses morceaux sur de bons riffs, tantôt death, tantôt indus, au point qu'un passage me fera penser à FEAR FACTORY. Cependant le problème sera le même sur quasiment tous les titres joués ce soir, à savoir que les morceaux commencent dans des styles divers et variés avant de tomber sans aucune surprise dans le metalcore qui semble si cher à cette formation. Un groupes finalement bourré de qualités et de bonnes idées, mais dont la ligne directrice pêche cruellement.



Vient finalement le moment tant attendu, avec l'arrivée de DIE APOKALYPTISCHEN REITER. Batterie lumineuse et balançoire en place, il ne nous reste plus qu'à ouvrir grand les yeux et les oreilles. La tournée faisant suite à la sortie du best of du groupes, on peut s'attendre à une set-list plus qu'appréciable, et les sourires affichés par les membres du groupe lors de leur entrée en scène laissent présager du bon moment à venir. Suite à une intro sortie du "Dictateur" de Charlie Chaplin, ce sera "...Vom ende der welt" qui viendra ouvrir ce concert, suivi directement de "Wahnsinn", juste ce qu'il faut pour faire agiter le public comme il faut. Le son est parfait dès le début, et restera bon tout au long du concert. Le groupe est en effet en grande forme et prend plaisir à jouer avec le public. La set list sera elle aussi d'un excellent niveau, et nous permettra de profiter de titres tels que l'incontournable "Riders on the storm", ou encore l'excellent "Revolution" qui sera aussi le point de départ du véritable déchainement du public. Bien que réactif jusque là, on atteint le point d'orgue, avec des chants repris en choeur, et une fosse qui bondit dans tous les sens. Dr pest profitera tout au long de la soirée des passages sans claviers pour taquiner ses compagnons de scène et s'amuser avec le public. La fin de set sera euphorisante, ils font monter des jeunes femmes du premier rang sur scène, dansent avec elles. On verra aussi le groupe sortir un bateau gonflable (ce qui n'est pas sans nous rappeler certains de leurs compatriotes) afin d'y déposer une des jeunes femmes et de la faire voguer sur le public. Ce sera aussi le premier concert pour lequel je verrai un wall of death dans cette salle. On est donc passé dans le gros n'importe quoi. "Seeman" et "Iron fist" viendront clore cette le show, qui sera tout de même complété par un rappel, et pas des moindres. Un retour sur "Reitermania" prouve que les allemands ont encore de l'énergie à revendre. Suivront "Das paradise" et une surprenante mais non moins appréciable version accoustique de "Elfriede". Le tout sera cloturé par "Roll my heart" cette chanson que tout le monde attendait, et qui sera reprise à tue tête par un public encore à fond.



C'est sur cette très bonne note que prend fin le concert, à une heure raisonnable qui plus est, puiqu'il est tout juste 22 heures. On pourra regretter le manque d'affluence, pour un concert qui était pourtant largement à la hauteur de nos espérances. On appréciera aussi lors du passage au merch de se voir offrir une réédition en cd de la première démo du groupe, geste toujours appréciable.



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