CHRONIQUES DE CONCERTS |
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GOJIRA Avec : gojira, gorod |
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Date du concert : 15-05-2012 | |||
Lieu : LE CABARET ALEATOIRE - MARSEILLE [ 13 ] | |||
Affluence : N.C | |||
Contact organisateur : | |||
Interview : | |||
Date de la chronique : 19 mai 2012 - Chroniqueur : Luxea.Photographie - Photographe : LUXEA PHOTOGRAPHIE | |||
Ce soir au Cabaret Aléatoire c’est un concert hyper attendu, GOJIRA avec en première partie GOROD. Du bon Death Métal comme on l’aime et des pogos qui vont faire mal. Une fois les billets et l’accred en poche (chose assez complexe à obtenir) on entre dans la salle. Sorte de hangar aménagé de façon assez intime permettant au public d’être proche de la scène. Petit rappel sur les groupes : GOROD groupe de Death Metal Français fondé en 1997. Leur nouvel album « A Perfect Absolution » est sorti cette année. GOJIRA groupe de Death/Trash Progressif Français fondé en 1996 sous le nom « Godzilla » (pour la petite histoire). Ils ont fait la première partie de METALLICA en 2008 et 2009. Un des groupes français qui marche le plus en France mais aussi ailleurs. En Juin sortira leur nouvelle galette «L’Enfant Sauvage ». La première partie ouvre la soirée sur leur intro « The Call Of Redemption ». Sorte de bande son de film, lourde et angoissante, posant l’ambiance. L’air s’alourdit, les musiciens montent sur scène. Les premiers cris du chanteur se font entendre, histoire de bien nous faire comprendre que la soirée à commencé. S’enchainent alors des rifs très techniques de la part des guitaristes, brutalité et précision sont de mise. Un des guitaristes maitrise parfaitement ce qu’il joue, et semble même parfois planer entre deux tapping. Il joue avec passion voir extase, possédé par ses solos. Entre les cris death du chanteur, parfois un brin hardcore, on peut sentir quelques parties plus mélodiques. Le bassiste lui aussi n’en fini pas de sourire au public et semble très heureux de jouer ici. Le chanteur s’arrête quelques instants pour chauffer un peu la fosse, puis repart de plus belle. Leur musique se teinte tour à tour de parties plus mélodiques voir parfois même d’un peu de son électro. Nous rappelant les premiers IN FLAMES. Ce groupe à l’atmosphère particulière n’est pas sans rappeler la tête d’affiche. Moments forts de ces 45 minutes sur « Disavow Your God » et « Carved In The Wind » Le chanteur remercie la fosse ainsi que le groupe BENIGHTED avec lequel il était en tournée. Et entame son dernier morceau à la suite de quoi il annoncera comme il se doit GOJIRA. SET LIST :
Le plan de scène change, la batterie de Mario se dévoilant pour le plus grand plaisir du public. Le groupe monstre connu pour sa grande technicité monte sur scène. Commence alors un enchainement de mélodies entêtantes et de rifs précis, mais aussi de blast puissants, le tout accompagné par les textes sombres de Joe Duplantier au chant. Sa voix prenant parfois des airs de Max Cavalera. Le début du set très violent, est une véritable arme de guerre « Space Time », « Clone », « Blackbone », « Remembrance ». Le chant calme des baleines vient introduire le morceau « Flying Whales », moment plus calme annonçant la parfaite maitrise du groupe. Mais le groupe ne se repose pas, rythmé par une batterie percutante et déstructurée. Les rifs impatients finissent par monter peu à peu jusqu’au chant point culminant du morceau. Le morceau tantôt très rythmé et rapide, tantôt mélodique et doux, pouvant faire penser sur certains passages à du TRIVIUM. Mario viendra chauffer le public criant « Vous allez bouger !». Ce soir c’est bonne ambiance, les musiciens savent jouer avec le public, et s’avancent tour à tour pour nous frôler de leurs guitares. La batterie se déchaine sur « The Heaviest Matter Of The Universe », les rifs venant se poser sur un blast compulsif accompagné par un chant tantôt incisif, tantôt colérique. « Oroborus » retentit sous les coups d’un batteur remonté à bloc, les premières notes reconnaissables entre mille. Le chanteur expliquant l’unique morceau du prochain album tant attendu, « L’Enfant Sauvage », qui sortira en Juin. Le groupe nous fait alors découvrir le titre éponyme, morceau très atmosphérique et lourd décrivant tout à fait le style du groupe, teinté d’influences comme TOOL. Le chanteur clame « Mais vous êtes fous Marseille […] » La fureur du groupe monte d’un cran sur « Vacuity », les pogos agitent la foule, et les bras tendus témoignent de l’ambiance électrique. Pour finir, GOJIRA nous offre la balade « Where Dragons Dwell » histoire de souffler un peu après toute cette agitation. Ce morceau semble emprunt d’une grande mélancolie, quoique tout de même très puissant. Le groupe fait hurler les guitares. Cette dernière chanson retentissant comme un cri dans la nuit. GOJIRA remercie chaudement le public. Les musiciens tour à tour viendront nous serrer la main, nous lançant eau, médiators et baguettes. Seul bémol, on aurait bien aimé un petit rappel avec « Ocean Planet » ou bien « Love »… Le public appelant le groupe pendant de longues minutes, finira par partir. Mais pour ceux qui ont eu un peu de chance, il était possible de discuter et de prendre quelques photos avec les musiciens très sympathiques et surtout hyper accessibles.
SET LIST :
Le mot de la fin : Un grand concert ce soir, composé des meilleurs titres de GOJIRA, histoire de nous faire patienter avant le nouvel album. Qui d’ailleurs nous laisse entrevoir un avant gout de sa prochaine galette, nous laissant un peu avec l’eau à la bouche. Mais ils ont su tout de même nous rappeler leur son mythique. Vivement « L’Enfant Sauvage» en espérant qu’il soit aussi sauvage que ses terribles parents. GOROD lui aussi, très bonne découverte quoique plus urbain et moins mélodique que la tête d’affiche. Reste un groupe réellement intéressant, à écouter sur cd afin d’affiner l’écoute. Véritable coup de cœur pour ce concert, une belle claque et la confirmation que GOJIRA mérite tous les éloges. Surement un des meilleurs groupes français, et pour ma part un des meilleurs concerts auquel j’ai pu participer. Merci à tous ! no images were found | |||