CHRONIQUES CONCERTS

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ANATHEMA
Avec : amplifier; anathema
  Date du concert : 02-05-2012
  Lieu : Le Bataclan - Paris [ 75 ]
  Affluence : 1 300
  Contact organisateur : http://www.base-productions.com
 
 
 
  Chronique : 22 mai 2012 , réalisée par La.Faux - Photographe : Diane Rx Photography https://www.facebook.com/pages/diane-rx-photography/210610619008162
   
<p class="Sansinterligne" align="center"><span lang="FR">&laquo;&nbsp;<em>Anathema, ce groupe qui te rappelle que la formule &laquo;&nbsp;Groupe bourrin puissance N </em>&lt;=&gt; <em>public r&eacute;actif puissance N&nbsp;&raquo; est compl&egrave;tement fausse.</em>&nbsp;&raquo;</span></p>
<p>Anathema est un groupe anglais que l&rsquo;on ne pr&eacute;sente plus : vingt ans de carri&egrave;re, des premi&egrave;res sc&egrave;nes partag&eacute;es avec les compatriotes de Paradise Lost, un style d&rsquo;abord doom/death qui a vite &eacute;volu&eacute; vers le rock/m&eacute;tal atmosph&eacute;rique &agrave; tendance prog saupoudr&eacute; de spleen, pour aller vite. Un style singulier et personnel ; en bref, le seul &agrave; ma connaissance &agrave; fournir une musique qui donne envie de pleurer et rire, souffrir et gu&eacute;rir, vivre et mourir tout &ccedil;a &agrave; la fois. Une magnifique oxymore toute en pastel et en s&eacute;pia, avec un peu de noirceur par ci par l&agrave;, pour le contraste. Anathema inspire, n&rsquo;est-ce pas ? De passage pour une date unique en France, c&rsquo;&eacute;tait de toute &eacute;vidence le concert &agrave; ne pas rater plut&ocirc;t que regarder sa tv hier (&hellip;)</p>
<p>Mais avant de se sentir une &acirc;me d&rsquo;&eacute;crivain, penchons-nous d&rsquo;abord sur leurs compatriotes anglais d&rsquo;Amplifier charg&eacute;s d&rsquo;ouvrir le bal, et se payant le luxe de proposer 55 minutes de musique &ndash;assez rare pour &ecirc;tre not&eacute;. Evoluant dans un style progressif assez classique depuis une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es, et b&eacute;n&eacute;ficiant de chroniques plut&ocirc;t tr&egrave;s favorables, le groupe d&eacute;gage une bonne &eacute;nergie et une tr&egrave;s bonne pr&eacute;sence sur sc&egrave;ne, le frontman Sel Balamir d&eacute;gageant notamment cette aura d&rsquo;ironie d&eacute;cid&eacute;ment marque de fabrique des groupes du genre. Mais le set souffre de morceaux r&eacute;p&eacute;titifs et monolithiques, surtout pour la majorit&eacute; des novices pr&eacute;sents ce soir. Il aurait peut-&ecirc;tre &eacute;t&eacute; plus judicieux que la prestation soit plus courte afin qu&rsquo;elle soit plus percutante et plus marquante pour les auditeurs. En revanche, leur total look pieuvre (jusqu&rsquo;&agrave; la cravate !) calqu&eacute; sur l&rsquo;artwork du dernier album bien nomm&eacute; &laquo; The Octopus &raquo; en aura intrigu&eacute; plus d&rsquo;un.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/020512_paris_amplifier01.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/020512_paris_amplifier02.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/020512_paris_amplifier03.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/020512_paris_amplifier04.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/020512_paris_amplifier05.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/020512_paris_amplifier06.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Vers 21h, c&rsquo;est au tour d&rsquo;Anathema de monter sur sc&egrave;ne. Le Bataclan est plein &agrave; craquer et d&egrave;s les premi&egrave;res notes de &laquo; Untouchable, Part I &raquo;, piste d&rsquo;ouverture de leur dernier opus &laquo; Weather System &raquo;, la foule se fait entendre, battant des mains &agrave; tout rompre. Cet enthousiasme ne diminuera pas sur tout le set, qui durera pratiquement deux heures pour notre plus grand plaisir. Cette patte impalpable et pourtant reconnaissable entre toutes &eacute;voqu&eacute;e en introduction est plus qu&rsquo;admirablement port&eacute;e par leur dernier album &ndash;arborant probablement leur plus bel artwork au passage-, et celui-ci est &agrave; l&rsquo;honneur ce soir, notamment par l&rsquo;interm&eacute;diaire des trois premiers morceaux d&rsquo;affil&eacute;e du set.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/020512_paris_anathema01.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/020512_paris_anathema02.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/020512_paris_anathema03.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Visiblement heureux d&rsquo;&ecirc;tre l&agrave;, sur ses terres pour le d&eacute;sormais parisien Danny Cavanagh, le groupe semble surpris par l&rsquo;accueil qui lui est fait, m&ecirc;me sur les chansons franchement plus calmes comme &laquo; Untouchable, Part 2 &raquo; ou &laquo; Universal &raquo;. Vincent s&rsquo;exprimera beaucoup dans un fran&ccedil;ais plus &eacute;labor&eacute; que la plupart des groupes qui nous visitent, allant m&ecirc;me jusqu&rsquo;&agrave; lister pas mal de salles de Paris o&ugrave; le groupe serait susceptible de revenir (Trianon, Nouveau Casino, Trabendo&hellip;). Question setlist d&rsquo;ailleurs, il n&rsquo;y a pas grand-chose &agrave; redire : si un &laquo; Crestfallen &raquo; n&rsquo;aurait pas &eacute;t&eacute; de refus, et si l&rsquo;on se demande ce que &laquo; Internal Landscapes &raquo; fait l&agrave; avec ses (trop) longs moments narr&eacute;s, piquant la place d&rsquo;un &laquo; The Gathering of the Clouds &raquo; ou &eacute;ventuellement d&rsquo;un &laquo; The Lost Child &raquo;, force est de reconna&icirc;tre qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas grand-chose &agrave; dire sur le reste tant c&rsquo;est vari&eacute; et bon, tout simplement. Mention sp&eacute;ciale &laquo;&agrave; &laquo; The Storm before the Calm &raquo; qui a cr&eacute;&eacute; une grosse ambiance, tant sur sa partie &laquo; &eacute;nerv&eacute;e &raquo; que sur sa partie plus calme, et &laquo; Flying &raquo; sur laquelle le public a chant&eacute; tout du long. Vocalement, Vincent Cavanagh est au top, tout comme la d&eacute;sormais chanteuse permanente Lee Douglas, tr&egrave;s pr&eacute;sente sur &laquo; Weather System &raquo; et donc sur sc&egrave;ne. Elle nous gratifiera notamment d&rsquo;un solo a capella en rappel du plus bel effet.</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/020512_paris_anathema04.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/020512_paris_anathema05.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/020512_paris_anathema06.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Que d&eacute;plorer donc, si ce n&rsquo;est des lumi&egrave;res atroces tout en backlight et fum&eacute;e. Tout le reste &eacute;tait parfait, et deux heures n&rsquo;&eacute;taient pas de trop tant l&rsquo;univers des Cavanagh &amp; co est riche et envo&ucirc;tant. Dommage peut-&ecirc;tre que la mise en sc&egrave;ne soit aussi pauvre, un simple backdrop de l&rsquo;album aurait &eacute;t&eacute; plus que pertinent par exemple. Un must &agrave; ne pas rater, mais le groupe a annonc&eacute; en fin de concert qu&rsquo;une &ndash;voire plusieurs- s&eacute;ance(s) de rattrapage est/sont pr&eacute;vue(s) &agrave; l&rsquo;automne prochain, probablement en raison du succ&egrave;s de cette date parisienne. A marquer dans les agendas d&egrave;s que les dates sont annonc&eacute;es !</p>
<p><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/020512_paris_anathema07.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/020512_paris_anathema08.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../../..//live_rep/pics2012/020512_paris_anathema09.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<div>
<p class="Sansinterligne"><span style="text-decoration: underline;">Pour ceux qui ont eu la flemme de (tout lire)&nbsp;:</span></p>
<p class="Sansinterligne"><span style="text-decoration: underline;">Tueries&nbsp;</span>: &laquo;Untouchable, Part 1&raquo;, &laquo;The Storm before the Calm&raquo;, &laquo;Universal &raquo;, &laquo;Flying&raquo;, &ldquo;Fragile Dreams&rdquo;.</p>
<p class="Sansinterligne"><span style="text-decoration: underline;">B&eacute;mols</span>&nbsp;: &laquo;&nbsp;Internal Landscapes&nbsp;&raquo; qui pique la place d&rsquo;un &laquo;&nbsp;The Gathering of the Clouds&nbsp;&raquo; ou d&rsquo;un &laquo;&nbsp;The Lost Child&nbsp;&raquo;. Des lumi&egrave;res brouillonnes et fumeuses qui ne mettent pas en valeur la prestation du groupe.</p>
<p class="Sansinterligne"><span style="text-decoration: underline;">Setlist</span>&nbsp;:</p>
<ul>
<li>1.Untouchable, Part 1</li>
<li>2.Untouchable, Part 2</li>
<li>3.Lightning Song</li>
<li>4.Thin Air</li>
<li>5.Dreaming Light</li>
<li>6.Deep</li>
<li>7.Emotional Winter</li>
<li>8.Wings of God</li>
<li>9.A Simple Mistake</li>
<li>10.The Storm Before the Calm</li>
<li>11.The Beginning and the End</li>
<li>12.Universal</li>
<li>13.Panic</li>
<li>14.Internal Landscapes</li>
</ul>
<p class="Sansinterligne"><em><span style="text-decoration: underline;">Encore</span></em>:</p>
<ul>
<li>15.Closer</li>
<li>16.A Natural Disaster</li>
<li>17.Flying</li>
</ul>
<p class="Sansinterligne">18.Fragile Dreams</p>
</div>

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