CHRONIQUES CONCERTS

Vous avez aimé ce concert ?
AEON'S WAR SPRING TOUR 2012
Avec : as they burn, warattah, simplixity, gravity
  Date du concert : 06-04-2012
  Lieu : Le Black Room - Bordeaux [ 33 ]
  Affluence : NC
  Contact organisateur : http://www.vsbprod.com/
 
 
 
  Chronique : 28 mai 2012 , réalisée par Bodomania - Photographe : Bodomania
   
<p>Il y a quelques jours de cela, nous quittions le "Black Room", apr&egrave;s une soir&eacute;e rock/metal bien agit&eacute;e... et nous revoil&agrave; d&eacute;j&agrave; repartis en ce lieu! Il faut dire que les semaines se suivent et ne se ressemblent pas ici, car si la qualit&eacute; de la programmation musicale n'est pas &agrave; remettre en cause, ces derni&egrave;res semaines ayant largement &eacute;t&eacute; &agrave; la hauteur, question style aussi, la vari&eacute;t&eacute; est de mise. L'affiche pr&eacute;voit ce soir un changement radical en nous proposant de participer &agrave; l'AEON'S WAR SPRING TOUR 2012, avec la venue d'AS THEY BURN, WARATTAH, SIMPLIXITY et GRAVITY. Quatre groupes qui sentent bon la distribution de baffes et autres figures libres dans la fosse. Collons-nous ainsi au th&egrave;me en entrant directement dans le vif du sujet, d&eacute;couvrons le premier envoi de la soir&eacute;e...</p>
<p>Ouvrant les trois premi&egrave;res dates de la tourn&eacute;e d'AS THEY BURN, les montpelli&eacute;rains auront fait de la route, ce soir, afin de nous offrir ce set aussi court qu'efficace. Pour ceux qui les auraient d'ailleurs manqu&eacute; ici-m&ecirc;me, en novembre dernier, aux c&ocirc;t&eacute;s de BETRAYING THE MARTYRS, NEPHALOKIA et DEMENTED, c'est l'occasion de se rattraper.</p>
<p>Auteur d'un premier EP sorti en 2009, GRAVITY s'attela &agrave; l'enregistrement d'un album &agrave; la "Quadrature du cercle", signant au passage avec "M&amp;O Music". N&eacute; l'an dernier, c'est donc dans le but de pr&eacute;senter ce concept-album intitul&eacute; "Syndrome", que le combo parcoure les salles... celles de Montpellier ayant d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; us&eacute;es comme il faut!</p>
<p>Au programme, du Metalcore m&eacute;lodique, terme un peu fourre-tout, m&ecirc;lant ici des influences death m&eacute;lo, m&eacute;talcore, heavy, ou incluant quelques passages plus black... Le quintette int&eacute;grant &eacute;galement dans son r&eacute;pertoire les ambiances &eacute;crasantes, les sonorit&eacute;s modernes, le lyrisme vocal... et les textes en Fran&ccedil;ais!</p>
<p><span>Issu de leur premier opus, "La Constante Al&eacute;atoire" servira ainsi d'amorce... Une introduction faite par quelques notes au piano, et la basse de Tim r&eacute;sonne, pardon, vrombit d&eacute;j&agrave;, lourdement, accompagn&eacute;e par des accords pachydermiques qui semblent ralentir le tempo peu &agrave; peu. La seule "frontwoman" de la soir&eacute;e, nous envoie directement son lot de grunts, r&eacute;pondant ainsi aux doutes &eacute;mis quant &agrave; la d&eacute;charge growlesque pouvant &ecirc;tre lib&eacute;r&eacute;e par un &ecirc;tre d'apparence si ch&eacute;tive. Doutes tout de m&ecirc;me largement d&eacute;pass&eacute;s ces derni&egrave;res ann&eacute;es, par la venue de quelques chanteuses au coffre bien rempli. Cette note de finesse nous am&egrave;ne justement vers l'autre registre vocal d&eacute;livr&eacute; par Emilie, celui du chant lyrique, qui interviendra de mani&egrave;re assez inattendue, il faut bien le dire. Mais ces quelques mont&eacute;es classiques au milieu de ce flot de brutalit&eacute; sont, quoiqu'il en soit, aussi bien ma&icirc;tris&eacute;es. Cette premi&egrave;re composition refl&egrave;te ainsi les diff&eacute;rents aspects de GRAVITY, ne se reposant pas seulement sur le riffing metalcore, osant quelques variations salvatrices, des changements de ton et de style, des lignes plus progressives, un break death m&eacute;lo plus a&eacute;rien par ici, ou une intervention solistique de Mathieu bien plac&eacute;e par l&agrave;... Une certaine fra&icirc;cheur ressort alors de ces encha&icirc;nements, dont l'atmosph&egrave;re appara&icirc;t pourtant aussi &eacute;touffante sur le titre suivant intitul&eacute; "Elle". Ce dernier contient des parties accrocheuses et vari&eacute;es, avec un petit interlude planant, nous donnant l'occasion de respirer un peu avant la prochaine intervention nerveuse des dynamiques d&eacute;tenteurs de cordes, qui investissent la sc&egrave;ne sans s'&eacute;conomiser. Chacun donne de sa personne, Alex, maniant sa guitare tout en sautillant, faisant des appels au public et se chargeant des backing vocals. Tim, qui fait claquer sa basse bien chaude et omnipr&eacute;sente, entre deux grosses secousses capillaires. Mathieu, qui am&egrave;ne autant de fr&eacute;n&eacute;sie derri&egrave;re sa guitare. Mais, Richy, le nouveau batteur, n'est pas en reste, orchestrant les tempos changeants avec beaucoup d'&eacute;nergie. Et enfin, Emilie, qui ajoute un peu de chant clair cette fois, sans oublier de chauffer le public &agrave; l'apparition d'un des nouveaux titres de la set-list. Un bon accueil leur sera ainsi r&eacute;serv&eacute;, quant &agrave; "Evasion", il viendra enfoncer le clou. Apr&egrave;s quelques minutes de m&eacute;lodies et d'agressivit&eacute;, place aux remerciements et aux applaudissements bien m&eacute;rit&eacute;s.</span><br /><span>GRAVITY ne sera pas venu pour rien, et nous non plus. Voil&agrave; un jeune groupe qui d&eacute;montre d&eacute;j&agrave; un potentiel certain et une envie d&eacute;bordante. Actuellement en pr&eacute;paration d'un second album, ils seront de retour par ici, en fin d'ann&eacute;e... alors, ne les manquez pas!&nbsp;</span><br /><br /><span>En attendant, ce fut le premier envoi "bien envoy&eacute;" de la soir&eacute;e!&nbsp;</span><br /><span>Allons nous rafra&icirc;chir un peu...&nbsp;</span></p>
<p><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Gravity01.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Gravity02.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Gravity03.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Gravity04.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Gravity05.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Nous avons quelques minutes devant nous, l'instant parfait pour pr&eacute;senter le second round de ce vendredi men&eacute; par SIMPLIXITY.</p>
<p>Expatri&eacute;s depuis quelques ann&eacute;es &agrave; Bordeaux, les membres ont, depuis la cr&eacute;ation du groupe en 2007, prouv&eacute; leur t&eacute;nacit&eacute;. Li&eacute;s par un rapport fraternel, une passion vitale pour la musique et ce d&eacute;sir d'&eacute;volution constante, ils auront d&eacute;montr&eacute; une solidit&eacute; &agrave; toute &eacute;preuve en parcourant les planches et les collaborations judicieuses, la derni&egrave;re en date &eacute;tant celle faite avec "El grande" Mobo du "Conkrete Studio", pour leur premi&egrave;re sortie, "The Shed Skin Chapter". Autoproduction, dont j'avais eu le plaisir de d&eacute;couvrir son contenu l'an dernier. Mais le terrain de pr&eacute;dilection du groupe &eacute;tant justement la sc&egrave;ne, l&agrave; o&ugrave; la d&eacute;charge d'&eacute;motion prend vie, o&ugrave; le registre &eacute;clectique de ces compositions prennent de la puissance et du sens... nous voici donc face &agrave; un groupe qui envoie en live! Parfait, allons partager ce moment de douceur, tous ensemble...</p>
<p>Les musiciens prennent contr&ocirc;le de la sc&egrave;ne du black room, mais pour un temps r&eacute;duit, seulement. Afin de tenir le timing (et de pouvoir ainsi profiter de tout le monde), le quintette se verra contraint d'amputer son set de quelques titres. Leur show appara&icirc;tra donc un peu court, mais une des forces de SIMPLIXITY r&eacute;sidant justement dans le fait de tout donner sans &eacute;chauffement, sans &eacute;conomie, d&egrave;s le premier titre. Nous aurons donc droit &agrave; une entr&eacute;e qui brise la nuque, avec le titre paru l'&eacute;t&eacute; dernier sur le sampler du "Rock Hard magazine", le d&eacute;nomm&eacute; "How To Begin? Tear Off Your Eyelids". Here we go... Un concentr&eacute; d'efficacit&eacute; en ouverture, bousculade sonore et physique au rendez-vous, des changements incessants bien mesur&eacute;s et sonn&eacute;s lourdement par la frappe de Jean, qui, en plus de nous envoyer ses coups, fait preuve d'une d&eacute;contraction naturelle derri&egrave;re ses f&ucirc;ts. Mais, si les riffs incisifs se multiplient, l'aspect progressif et m&eacute;lodique permet aussi d'a&eacute;rer un peu l'atmosph&egrave;re, d&eacute;j&agrave; moite et suffocante. Et de l'air, il en faudra sur sc&egrave;ne, avec les interventions muscl&eacute;es et schizophr&eacute;niques d'Amaury, variant les vocalises en poursuivant ses actions fr&eacute;n&eacute;tiques sur les planches. De quoi entra&icirc;ner un public bien agit&eacute;... "Eternal Quintessence Of Universal Gathering" prend forme, usant cette fois de propos clairement progressifs, laissant le champs libre aux guitares, &agrave; la fois nerveuses, ent&ecirc;tantes, ou plus agressives et planantes sur "This Step, My life". Celui-ci contenant aussi bien des parties violentes, qu'une vague de petits breaks a&eacute;riens d'o&ugrave; s'&eacute;chappent un chant clair, tel un mantra d&eacute;clam&eacute; &agrave; genou, ou de petites m&eacute;lodies et solo subtils. Damien et Nicolas se partagent ainsi le m&eacute;rite de ces rythmiques et ambiances travaill&eacute;es, de ces m&eacute;lodies changeantes intelligemment plac&eacute;es... "la th&eacute;orie de la 'simplixit&eacute;' expliqu&eacute;e par les cordes". Le dernier titre arrive d&eacute;j&agrave; et le final prend alors des allures de rouleau compresseur avec "Colossal". Titre sauvage aux riffs intrusifs, aux cris d&eacute;chirants, aux rythmiques ac&eacute;r&eacute;es. Il est donc l'heure de pr&eacute;senter le tout aussi &eacute;nergique cr&eacute;ateur d'ambiances, Max, qui fait claquer sa basse depuis le d&eacute;but. R&eacute;chauffant ou assombrissant les plages musicales, encha&icirc;nant les parties rapides cinglantes ou plus groovy en n'omettant pas de se remuer.</p>
<p>Malgr&eacute; un timing serr&eacute;, comme &agrave; son habitude, leur groupe nous aura d&eacute;livr&eacute; une prestation d'une grande &eacute;nergie, qui aura bien r&eacute;veill&eacute; le public. Une sortie applaudie pour un combo qui pr&eacute;pare d&eacute;j&agrave; un second album, entre deux sc&egrave;nes. Vous aurez donc l'occasion de les revoir avant cette prochaine sortie, plus longtemps et pour longtemps...</p>
<p><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Simplixity01.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Simplixity02.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Simplixity03.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Simplixity04.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Simplixity05.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Simplixity06.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Simplixity07.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Simplixity08.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Simplixity09.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>On se remet des derni&egrave;res secousses et on se pr&eacute;pare maintenant &agrave; accueillir WARATTAH.</p>
<p>Le temps d'un changement de plateau rapide et nous voici d&eacute;j&agrave; en face du groupe, d&eacute;j&agrave; responsable de deux bons coups auditifs, avec la sortie en 2006 d'une demo baptis&eacute;e "Distorsion", largement diffus&eacute;e par la presse, qui promettait d&eacute;j&agrave; un bel venir, donc. Mais ce potentiel sera mis en sommeil en cours de route, la naissance du premier album ayant &eacute;t&eacute; retard&eacute;e suite &agrave; l'accident connu par le fondateur du projet, Khris. Mais tout &ccedil;a est heureusement derri&egrave;re, car non seulement le fameux "Hatred &amp; Strength" (mix&eacute; par... El Mobo) est enfin sorti cette ann&eacute;e chez "XIIIbis Records", mais il est d&eacute;fendu par un line-up stable et tr&egrave;s efficace, depuis. Les membres au pass&eacute; musical bien rempli, multipliant encore aujourd'hui les concerts avec d&eacute;termination, c'est donc dans un contexte musical percutant, qu'ils rejoignent en toute l&eacute;gitimit&eacute; la programmation de ce soir...</p>
<p>Une chose est s&ucirc;re, la fosse est pr&ecirc;te. Autant vous dire qu'il faudra jouer du coude pour arriver &agrave; immortaliser le show sans flou artistique. "Blood Red Fury" vient nous caresser les conduits auditifs avec ses plans furieux, ses rythmiques hautement saccad&eacute;es. Cette sorte de labyrinthe sonore bien cadr&eacute; laisse d&eacute;j&agrave; entrevoir un duo de guitares parfaitement ma&icirc;tris&eacute;es et intenses, et une basse r&eacute;solument pr&eacute;sente. Voguant dans un registre metallique moderne et technique, progressif et rentre-dedans, teint&eacute; de death, de thrash, de core... les notes vari&eacute;es s'encha&icirc;nent entre deux pouss&eacute;es hargneuses venant d'un frontman toujours aussi souriant et qui tient la barre bien haut. Un son aussi tribal que clinique sur "Fits Of Rage", soutenu par la basse de Matthieu, qui, au rythme de ce condens&eacute; primitif et groovy, fera r&eacute;sonner ses cordes avec assurance.</p>
<p>Un affrontement brutal s'engage alors avec "Hatred and Strength", port&eacute; par un chant conqu&eacute;rant et des lignes organiques, sombres et progressives. Les d&eacute;lires solistiques dompt&eacute;es par le savoir-faire de Denis apportent r&eacute;guli&egrave;rement cet aspect plus barr&eacute;, comme sur "Adversity &amp; Love". Prouvant ainsi, au passage, que la virtuosit&eacute; ne m&egrave;ne pas forc&eacute;ment &agrave; la "branlette de manche" gratuite.</p>
<p>Et la rythmique s'intensifie, Simon poursuit avec dext&eacute;rit&eacute; sa distribution de coups, dictant les rythmiques parfois infernales, pendant que Khris donne de la voix claire sur "Skulls in the river beds". Un morceau au ton meshugghien, encore furieusement taill&eacute; pour la sc&egrave;ne. Les musiciens s'&eacute;chauffent, tout comme le public... Cependant, l'heure tourne, et ils devront &agrave; leur tour raccourcir le set, mais &agrave; l'annonce du titre "I Fuckin' I" (issu de la suppos&eacute;e trilogie finale), la fosse exulte. Pas de doute, c'est un bon choix pour conclure et retourner la salle une derni&egrave;re fois au c&ocirc;t&eacute; du quatuor.</p>
<p>Une sortie r&eacute;chauff&eacute;e pour un groupe &agrave; l'actualit&eacute; bien charg&eacute;e, puisqu'en plus de partager quelques dates avec GOJIRA, nous les retrouverons &eacute;galement aux c&ocirc;t&eacute;s de DAGOBA, d'ULTRA VOMIT, sur l'affiche du RAGING METAL FEST II... Un second clip est &eacute;galement en pr&eacute;paration... Rattrapant ainsi ces mois de silence, comme une revanche sur cette trop longue p&eacute;riode de convalescence forc&eacute;e, les concerts s'encha&icirc;nent &agrave; pr&eacute;sent, ils sont revenus et en grande forme. La suite au prochain &eacute;pisode... Enfin, au prochain live report...</p>
<p><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Warattah01.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Warattah02.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Warattah03.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Warattah04.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Warattah05.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Warattah06.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Warattah07.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Warattah08.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_Warattah09.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>La soir&eacute;e continue... le fumoir ne d&eacute;semplit pas, les bi&egrave;res se vident, mais pas que, quelques &eacute;chauffements du public avant d'assister au dernier round. Nous en sommes &agrave; la troisi&egrave;me date du "Aeon's War Spring Tour 2012" d'AS THEY BURN, tourn&eacute;e champ&ecirc;tre qui les m&egrave;neront sur les routes de France, d'Espagne, du Portugal, de Suisse, de Belgique et d'Hollande, et qui se terminera dans l'enfer de Clisson, le 16 juin prochain. Toutefois, avant de faire rentrer les b&ecirc;tes et d'assister au grand final de cette soir&eacute;e, un petit retour rapide sur les premi&egrave;res ann&eacute;es bien remplies du combo s'impose...</p>
<p>Forts d'un EP ("A New Area For Our Plagues"), r&eacute;alis&eacute; deux ans apr&egrave;s leur formation et d'un premier LP, "Aeon's War", fra&icirc;chement d&eacute;barqu&eacute; en fin d'ann&eacute;e derni&egrave;re et sign&eacute; par "Siege of Amida Records", les parisiens peuvent d&eacute;j&agrave; se targuer d'avoir jou&eacute; avec EMMURE, DESPISED ICON, CALIBAN, TERROR , AUGUST BURNS RED, WAR FROM A HARLOTS MOUTH, WALLS OF JERICHO...</p>
<p>Portant un un deathcore metal progressif bien burn&eacute;, ATB est suivi depuis sa cr&eacute;ation et donc tr&egrave;s attendu ce soir par des faiseurs de moshs pr&ecirc;ts &agrave; se jeter dans le pit et dans le reste, au sens propre comme au figur&eacute;.</p>
<p>K&eacute;vin entra&icirc;ne la fosse et lance les hostilit&eacute;s avec un "Bless My Will" tranchant, aux rythmiques puissantes qui montent en intensit&eacute;. R&eacute;sultat de l'&eacute;volution entam&eacute;e sur cette nouvelle sortie, le travail exerc&eacute; sur les ambiances et les arrangements se ressentent d'autant plus en live, cr&eacute;ant ainsi une profondeur et un impact tr&egrave;s lourd. Le chant occupe une place bien choisie, lib&eacute;rant ses parties death bien dos&eacute;es et laissant quand il le faut les instrumentals progressifs plus hardcore op&eacute;rer tout seuls. Mais c'&eacute;tait sans compter sur "Philosophical Research Society", qui affiche une atmosph&egrave;re post-hardcore plus obscure, avec des riffs aussi directs que massifs. Ronald fait voler sa basse et impose son jeu en nous ass&egrave;nant des notes chaudes et bien ac&eacute;r&eacute;es, pendant que la salle se d&eacute;cha&icirc;ne, jouant &agrave; l&rsquo;&eacute;lectron libre dans la fosse, &agrave; base de jump, de kick... de roulement au sol... et autres d&eacute;riv&eacute;s qui sentent bon l'exutoire. Au-del&agrave; d'une forte pr&eacute;sente sur sc&egrave;ne de la part des musiciens, qui ne tiennent pas en place, le combo marquera &eacute;galement les esprits par ce d&eacute;ploiement de polyrythmies et de plages plus a&eacute;riennes d&eacute;livr&eacute;es par Hoby et Fabio, les guitaristes savent m&ecirc;ler avec &eacute;nergie et justesse, lourdeur, m&eacute;lodie et dissonance sur "Beg For Death". Les murmures et d&eacute;chirements de K&eacute;vin nous plongent alors vers une s&eacute;ance &agrave; la fois de d&eacute;couverte et de nostalgie, pr&eacute;sentant une nouvelle composition de bon augure "Medecine 2.0", ainsi que "A New Area For Our Plagues", seul titre du set issu de leur tout premier essai. Et le mart&egrave;lement de Milton le m&eacute;tronome ne s'arr&ecirc;tera pas &agrave; ce doubl&eacute;, guidant les accords d&eacute;moniaques parfaitement millim&eacute;tr&eacute;s de "Psychoactive Green Fairy". Et puis, sans pr&eacute;venir, "Distorted Rules" vient nous faucher, le chant et les cordes se font mena&ccedil;ants, amenant avec lui des ambiances planantes et hypnotiques, voire carr&eacute;ment apocalyptiques... Annon&ccedil;ant par la m&ecirc;me occasion la fin du set et de cette fr&eacute;n&eacute;sie ambiante, avec un grand 'F', mais surtout avec un grand morceau &eacute;ponyme, "Aeon's War". On relance la machine une derni&egrave;re fois, pris dans des acc&eacute;l&eacute;rations intempestives tr&egrave;s efficaces, des boucles funestes ou encore un break au solo ent&ecirc;tant...</p>
<p>Une bonne mani&egrave;re d'immortaliser leur passage et de combler les attentes des bordelais, qui, ce soir, on peut le dire, ont pris cher. En atteste les bleus persistants qui suivront, caus&eacute;s personnellement par un beau jumping-spinning-kick en plein shoot! Le public est bien sonn&eacute; et c'est sous les acclamations que s'ach&egrave;ve cet "Aeon's War tour" au Black Room.</p>
<p><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_AsTheyBurn01.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_AsTheyBurn02.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_AsTheyBurn03.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_AsTheyBurn04.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_AsTheyBurn05.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_AsTheyBurn06.jpg" alt="" width="25%" border="0" /> <img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_AsTheyBurn07.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_AsTheyBurn08.jpg" alt="" width="25%" border="0" /><img class="magnify" src="../http://www.pavillon666.fr/live_rep/pics2012/060412_Bordeaux_AsTheyBurn09.jpg" alt="" width="25%" border="0" /></p>
<p>Voil&agrave; une grosse soir&eacute;e qu'il ne fallait pas manquer, avec quatre formations solides, qui, malgr&eacute; l'acc&eacute;l&eacute;ration subite du temps, auront fait transpirer les bordelais jusqu'au bout, gr&acirc;ce &agrave; un jeu et une pr&eacute;sence &eacute;crasante sur sc&egrave;ne. Merci &agrave; AS THEY BURN, WARATTAH, SIMPLIXITY et GRAVITY, aux organisateurs, et une pens&eacute;e pour le public, qui aura bien donn&eacute; de sa personne, &eacute;galement...</p>
<p>Comme le bien nomm&eacute; "Aeon's War Spring Tour 2012" l'annon&ccedil;ait, ce fut la guerre, ici!!</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>SET-LIST AS THEY BURN:</p>
<p>1 - Bless My Will <br />2 - Philosophical Research Society <br />3 - Beg For Death <br />4 - Medecine 2.0<br />5 - A New Area For Our Plagues <br />6 - Psychoactive Green Fairy<br />7 - Distorted Rules <br />8 - Aeon's War</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>SET-LIST WARATTAH:</p>
<p>1 - Blood Red Fury<br />2 - Fits Of Rage <br />3 - Hatred And Strength<br />4 - Adversity And Love<br />5 - Skulls In The River Bed<br />6 - I Fuckin'I</p>
<p>SET-LIST SIMPLIXITY:</p>
<p>1 - HowTo Begin ? Tear Off Your Eyelids<br />2 - Eternal Quintessence Of Universal Gathering<br />3 - This Step, My Life<br />4 - Colossal</p>
<p><span style="font-size: x-small;">SET-LIST GRAVITY:</span></p>
<p><span style="font-size: x-small;">1 - La constante al&eacute;atoire</span></p>
<p><span style="font-size: x-small;">2 - Elle <br />3 - L'&eacute;corce <br />4 - Evasion</span></p>
<p><span style="font-size: x-small;">5 - Fatitude&nbsp;</span></p>
<p>&nbsp;</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>&nbsp;</p>
<p>&nbsp;</p>

no images were found




   
Partager sur Facebook