Avons nous passé le creux de la vague aux soirées du Lyon's Hall ? Il semblerait, car une certaine ambiance régnait déjà en fin d'après-midi ce Samedi 26 Mai, et mon sixième sens me laissait présager un bon concert.
Contacts avec les groupes, interviews et regards jetés sur les balances, le temps passe vite.
Marina, sympathique et dynamique chanteuse de Soulmaker organise donc ce Métal Night Fest et gère bien la situation avec son équipe de bénévoles.

Ouverture des portes vers vingt heures et peu de temps après SURGERY de Paris envoie la purée. Ils ont déjà
joué avec Pitbulls in the Nursery et connaissent bien les planches. Nous pouvons résumer leur son à un gros Death qui déchire bien avec des influences de Hate Eternal et de Viscéral Bleeding. La salle déjà bien remplie commence à bouger. Pour un premier combo la barre est déjà placée bien haute et les premiers rangs sont bien ""chauds" dirons-nous. D'ailleurs ce terme résumera bien toute la soirée, chaude à souhait. Pas de lassitude à l'écoute d' Endless agony, Own the crown, No Sense et autres brûlots. Et une petite reprise de Misery Index en guise de cerise sur le gâteau, ça le fait !
A bientôt.

Bien-sûr les problèmes techniques vont retarder la mise en place de SOULMAKER qui peine à démarrer son set. Beaucoup de métalleux, après l'écoute du très bon CD 5 titres "Obsessions" attendent de voir en live ces musicos de Belfort.
Et bien, ils ne seront pas déçus. Soulmaker nous balance un power Thrash très puissant et groovy à souhait. Mucisiens bien en place et cohésion sont au rendez-vous. Et le chant me direz vous ? Marina pratique un chant clair qui n'a rien à voir avec celui d'une diva éthérée, il n'est pas growlé pour autant mais bien thrashisant et même core par moment, très énergique sur scène.
Bonnes compos pour un public qui bouge énormément. Chaleur, sueur, headbanguing, sont les ingrédients d'une bonne ambiance. Sur fond de basse omniprésente et vrombrissante s'enchaînent: Obsessions, Masque de verre, Ne fait rien, Réquiem et bien-sûr Les mouches.
Présence, charisme, échanges avec le public notamment avec le chanteur de Dyslo qui vient pousser la "chansonnette" sur l'estrade. War, et c'est la fin. Très bon show malgré une coupure de courant au milieu du set.

Il y a quand même de gros changements surtout de batterie et on prend insidieusement un peu plus de retard. L'air frais arrive par la grande porte (issue de secours) ouverte ce soir exceptionnellement pour aérer la fournaise.
Avec WHISPERING TEARS tout repart à fond, death technique et puissant sans négliger un peu de mélodie sur certains passages plus envoutants. Ces parisiens qui ont commencé en instrumental sont maintenant épaulés par un chanteur bien présent. Donc métal technique puissant et aussi haineux. Avec son CD 4 titres "Esprit souillé" d'excellente facture dont nous prenons connaissance en live nous avons devant un groupe en devenir. Public déchaîné encore et encore, décidément ce soir c'est énorme depuis le début. Mais il y a encore deux shows à venir, Whispering Tears achève son concert avec une reprise d'Obscenity et nous achève par la même occasion (facile celle là). A très bientôt on en redemande.

La bière coule à flots au bar mais aussi parterre où le carrelage est transformé en patinoire.

Ah voici SKOX, nos chers Lyonnais qui écument régulièrement la région. On peut dire que ça envoie du bois. Très bon thrash à la sauce death, Pure Carnage, premier morceau porte bien son nom.
Devant il pleut de la sueur, le set est très remuant et même plus. Nous approchons de l'heure fatidique oû les métalleux vont se coucher (déjà dit il me semble). Mais Skox à grands coups de March, Cast way et Destruction est bien soutenu par les fidèles du premier rang.Egals à eux mêmes les sympathiques membres du combo nous ont bien détruit les neuronnes encore une fois. See you again !

Nous attendons maintenant OCTAVION de Nancy.
Après encore bien des longueurs, le set débute.
Curieusement une partie du public qui était restée dehors investit la salle. En gros nous avons à l'écoute et à la vue de l'Electro-Métal-Indus à la Ramstein .C'est trè martial et par moments celà doit plaire aux habitués du dance-floor. Problème, on entend très peu le chanteur au début.
Tout s'arrange un peu plus tard, mais sans plus. Drôle de mélange d'influences avec un chant plutot core qui contraste avec leur musique.
Devant l'estrade tout est calme, les gens sont figés mais aussi peut-être fatigués de part l'heure tardive et la longueur de la soirée. Tout s'arrête bientôt, le show semble écourté. Octavion n'a pas convaincu ce soir. Dans une autre occasion peut-être. Nul ne sait !

Ce fût tout de même et dans l'ensemble une excellente soirée et nous remercions encore une fois l'organisatrice de ces festivités.