CHRONIQUES DE CONCERTS

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SOL INVICTUS
Avec : sol invictus, diapsiquir, mongolito
Date du concert : 18-05-2012  
Lieu : Magasin 4 - Bruxelles [ Belgique ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.facebook.com/undercore.bxl  
Interview :  
   
Date de la chronique : 04 juin 2012 - Chroniqueur : Doc.Douggy - Photographe : Doc.Douggy  


Ce deuxième week end de mai s'annonce fort en émotions, puisqu'il me faut aller jusqu'en Belgique pour pouvoir enfin voir DIAPSIQUIR ce fameux groupe "anti-tout' qu'on pourrait comparer à une bande son d'un film de Gaspard Noé. Et Undercore, l'organisateur l'annonce bien puisque "La France que vous détestez, la Belgique sort Marc Dutroux". N'est-ce pas alléchant tout ça? Sachant que le groupe reste tout de même boudé en France... Bref. C'est au Magasin 4 que ça se passe donc direction Bruxelles pour aller dans une espèce d'entrepôt désaffecté sur les bords du fleuve qui ne paie pas de mine à première vue, mais dans lequel il s'y passe des choses ! (J'me souviendrai d'un concert de GOATSNAKE mémorable, ainsi que du braquage de la voiture avec laquelle on y est allé, tout un programme...). La salle se prête bien à cette affiche, sombre, d'une capacité d'environ 300 personnes et qui possède une scène digne d'accueillir bon nombres de groupes de tous horizons. Ce soir donc, les Français qui refusent toute tête d'affiche sont accompagnés par MONGOLITO petit "groupe" Bruxellois et le groupe de "Néo dark-folk" à la longue carrière, SOL INVICTUS.


Et quoi de mieux pour commencer une soirée qui s'annonce malsaine, qu'un groupe malsain ! Le temps de rencontrer l'orga et de la remercier de l'invitation que MONGOLITO démarre son show. Lights dans les tons rouges faibles, éclairage à la bougie sur scène, on découvre un guitariste flanqué du masque d'Anonymous (le groupuscule anti-consommation) au rictus du Joker qui fonctionne sur un système de boucle pour un Drone-ambiant à l'atmosphère rituelle. Le public reste timide et tend l'oreille à la création d'un univers plutôt malsain et sombre. MONGOLITO est accompagné par un espèce de chirurgien aux cheveux longs et lunettes de soleil qui intervient de temps à autre sur la scène pour marteler, au rythme des nappes de guitares, des percussions le tout dans une ambiance mystique, vidéo ambiante à l'appui. Histoire de se mettre l'eau (ou la bière) à la bouche avant DIAPSIQUIR...



Et pour une bonne partie du public qui s'annonce alors plus nombreux et moins timide qu'à MONGOLITO, c'est au tour de DIAPSIQUIR et de leur ambiance au verre pilé de prendre d'assaut la scène ainsi que le public. Le groupe mené par un Toxic (KICKBACK) en grande forme prend allure dans une ambiance sans lights, la seule lumière présente venant de l'écran de fond qui pour le coup, fera partie intégrante de l'atmosphère que crée ce groupe qui pourrait être ô combien controversé par l'image sonore qu'il véhicule, au programme des courts métrages malsains, sans tomber dans le ridicule ce qui a pour résultat de me donner froid dans le dos. Je vous avoue que je m'attendais à quelque chose de plus spectaculaire, mais avec le recul, un show minimaliste est ce qui sied de mieux au groupe. Le quintette enchaîne alors les titres issus des ses 3 opus, en commençant par mettre en avant son dernier en date A.N.T.I en commençant par ce même titre suivi de “ennui”. La mayonnaise prend (pour pas dire autre chose) et c'est ainsi que l'on retrouve une masse de Français qui ont fait le déplacement investir les premiers rangs, certains scandant les paroles en même temps que le leader du groupe. Le son est plutôt bon, chacune des deux guitares très audibles tout en étant devant, peut-être le sampler quelque peu en retrait.. Mais qu'à cela ne le fasse, DIAPSIQUIR met une claque aux connaisseurs et ce ne sont pas même les amateurs qui jetteront la première pierre, car le combo ne mâche pas ses mots quant à des sujets “sensibles” à travers ses compositions comme le prouvent “Génération maudite” ou “L.S.D”, raccourcie pour le coup. Le groupe nous quitte après “Fais-le” sous les applaudissements une dernière vidéo déclinant un discours haineux comme jamais. Dur dur de sortir indemne d'une telle prestation...



On réenquille quelques bières et enfin la montée de SOL INVICTUS sur scène. La prestation se fait d'ailleurs quelque peu attendre, la violoniste ayant quelques soucis sonores pour que ce groupe de “Néo-dark-folk” puisse démarrer dans de bonnes conditions... N'étant pas fin connaisseur du groupe , je me serais laissé porté tout du long par ses ballades toutes aussi évocatrices, voire par moment dansantes, d'ailleurs, aux vues du public qui a changé à mes côtés (autant au niveau âge que par sa présence) j'ai vite fait de me rendre compte que la tête d'affiche était bien nommée, le groupe ayant ameuté une bonne partie du public présent ce soir ! C'est après une bonne heure de show où l'on aura pu avoir une partie à l'harmonica sur sa fin que SOL INVICTUS nous quitte. Ca change des concerts de metal, et le groupe mérite maintenant que je me penche sur sa discographie. Car comme beaucoup d'autres j'en fus conquis !



SOL INVICTUS aura été musicalement le rayon de lumière de cette soirée placée sous le signe de Satan, de drogues diverses et d'ambiances plus malsaines les unes que les autres, mais qu'est-ce que ca fait du bien ! Autant de la découverte de MONGOLITO et ses deux compères “masqués” et de SOL INVICTUS pour un moment de pur bonheur que pour DIAPSIQUIR qui, comme ses albums, sait déceler la noiceur chez chacun... Encore merci à Julien et Undercore pour l'invit' et à Schifeul, fan inconditionnel de DIAPSIQUIR et conducteur de la soirée. Cette fois on s'est pas fait braquer !


SETLIST DIAPSIQUIR : A.N.T.I – ENNUI – DIAPSIQUIR – GENERATION MAUDITE – LSD – INTERLUDE – FAIS LE



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