CHRONIQUES DE CONCERTS

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COMEBACK KID
Avec : comeback kid, no turning back, marathon mann, alea
Date du concert : 24-06-2012  
Lieu : Ninkasi Kao - lyon [ 69 ]  
Affluence : 320  
Contact organisateur : http://www.emodays.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 30 juin 2012 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com/  


L’évènement de ce Dimanche soir 24 juin au Ninkasi Kao, c’est bien évidemment la venue à Lyon des fulgurants COMEBACK KID, combo Canadien qui va fouler pour la première fois une scène Lyonnaise. Emodays Production nous propose donc une affiche punk/hardcore de choix avec en première partie NO TURNING BACK, les « coreux » Hollandais, MARATHON MANN, post-punk Germanique et ALEA, groupe local de rock/émocore. Si au départ à l’ouverture des portes vers 19 heures le public se fait encore timide, cela va aller creshendo jusqu’à la venue de la tête d’affiche avec une assistance nombreuse dans la salle de Gerland au bout du compte.

Dès 19 heures 30, les concerts commencent avec tout d’abord ALEA de Lyon. ALEA qui a déjà à son actif un premier album paru en 2011 intitulé « Mise en Abîme », bien accueilli par la critique, et dont les titres nous seront jetés en pâture ce soir avec textes en Français SVP. Leur CD était donc appréciable, mais l’exercice de la scène nous réserve quelque fois des surprises, dans le bon ou mauvais sens, c’est selon. Et ce soir ce sera plutôt dans le bon sens. Mais que nous propose ALEA en fait ? Disons que c’est du rock/métal, mais plus précisément du néo-métal avec dérapages screamo et flirtant avec l’émocore par moments. Alors, « Saisis Moi », « laisse », « les Dés sont Jetés », « provoquer son passé », « Sans Respirer » et « Bagdad » sont bien reproduits devant nous. La démarche du groupe est intéressante et chaque morceau brille de part son originalité. Reste à la formation à se ressérer les coudes en live avec un peu plus de cohérence et de soigner les voix claires un peu limite par moments. Set globalement positif en apéritif car du plus « lourd » reste à venir.





Second groupe “apéritif” disons-le, les Allemands de MARATHON MANN venant de Munich, Bavière. Le quatuor se lance dans un set assez conventionnel de post-punk, post-hardcore si vous voulez. La qualité des musiciens n’est pas mise en cause, mais « Veränderungen », « Teufel », « Räume », « Holzchwert », « Stadt », « Briefe », « Raus », ne semblent former en fait qu’un seul et long titre dont l’écoute devient assez vite lassante. D’ailleurs, le public écoute distraitement se tenant à plusieurs mètres de la scène comme figé. Alors désolé, ce sera sans plus, le public de ce soir attend visiblement quelque chose de plus « consistant » tout simplement.






Alors, il va être servi, on passé donc vraiment “à table” avec les Hollandais de NO TURNING BACK qui vont nous donner la première baffe hardcore de la soirée. Fers de lance du hardcore Hollandais et même Européen ce groupe qui a démarré très fort avec « Rise From The Ashes », album de 2005 et d’incessantes tournées, n’est pas venu ce soir à l Lyon pour rigoler visiblement. Si son hardcore très influencé par la scène New-Yorkaise et se rapprochant actuellement d’un TERROR, est de facture assez classique, une cohésion sans faille, un souci du détail qui fait la différence et certaines improvisations bien senties, nous retournent la tête en live. Quelle puissance, quelle énergie avec des brûlots qui mettent le feu à un public qui cette fois commence à mouliner dans tous les sens devant la scène. C’est donc parti enfin pour une soirée de « ouf » et qu’est-ce que cela va être pour la venue dans un moment de COMEBACK KID car le public est maintenant chaud comme la braise et prêt à en découdre physiquement parlant.







L’arrivée des Canadiens sur l’estrade se fait sans perte de temps, COMEBACK KID semble déchaîné dès les premiers titres, l’assistance aussi. Alors, pendant presque une heure, nous allons déguster dans tous les sens du terme. Le show est ébouriffant, le son énorme, les claques musicales à jet continu. Les maitres actuels du punk/hardcore sont en forme, le frontman vient régulièrement faire chanter ceux des premiers rangs, les guitares sont en l’air, la rythmique implacable de maitrise. Depuis 2002 en fait, tout a été très vite pour ce jeune combo virulent qui dès 2005 avec son second opus « Wake the Dead » est signé chez Victory Records de Chicago. Et ce fut mérité, preuve en est ce soir avec riffs hardcore/métal nous collant aux murs, voix punk remarquable d’intensité, Ici ce soir l’ambiance de folie est au rendez-vous, stage-diving incessants, sueur, chaleur, mouvements, c’est du non-stop, quel régal ! « Talk Is Cheap », « Broadcasting », « Final Goodbye » et « Wake The Dead » ont fait leur œuvre dans un Kao (chaos !) complètement en nage. Ce fut tout simplement énorme et je pèse mes mots, je n’en reviens toujours pas.







L’air chaud de la nuit ne nous rafraîchit même pas après avoir quitté la fournaise du Ninkasi. « Coreux », métalleux ont la « banane » même si les t-shirts sont remplit de sueur. Merci donc à Emodays production pour cette soirée très mouvementée et de qualité. Merci aussi aux quatre formations pour leur prestation énergique et passionnée.



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