CHRONIQUES DE CONCERTS

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THE BLAZING VIPERS
Avec : the blazing vipers
Date du concert : 24-06-2012  
Lieu : Antony - Parc Heller [ 75 ]  
Affluence :  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 06 juillet 2012 - Chroniqueur : Bakounine - Photographe : Olivier Boivin  


La fête de la musique, évènement culturel annuel majeur est l’occasion rêvée pour découvrir de jeunes groupes prometteurs et ce, dans tous les styles et également pour se familiariser plus en avant avec des scènes avec lesquels on n’a en priori pas d’affinités. Pourtant, il serait faux de dire que c’est un évènement qui fasse partie de la culture metal bien qu’un ami m’ait raconté avoir vu pour l’occasion Gorod jouer devant un bar à Bordeaux (Judas, je te hais…). Alors, forcément lorsque j’ai appris qu’à Antony, ville assez proche de chez moi, se produisait le dimanche en début d’après-midi, un petit groupe de heavy metal, je ne pouvais qu’y faire un saut.

« The Blazing Vipers », petit groupe local avait pour charge de débuter la journée musicale aux alentours de 14 heures 30. Sans faire attendre son auditoire assez épars en début de concert, le groupe entame crânement son show en délivrant son heavy metal/hard rock énergique. Comportant uniquement des compositions originales, le show mettra en avant une identité bien réelle malgré des évidentes références comme Iron Maiden qui est évidente dans le coté mélodique et la basse rebondissante (aucun lien entre cet adjectif et le physique du bassiste) à la Harris. Le chanteur est plutôt bon réussissant à poser son propre registre médium et assumé plutôt que d’aller chercher trop loin dans les aigus. Sa voix possède un petit coté James Hedfield parfois sur « Rivers of Cocaine » notamment et à d’autre moment rappelant System of A Down ou Faith No More (« Whirlpool Galaxy ») avec quelques interludes parlés. Scéniquement par contre, on sent que c’est moins rodé, les deux guitaristes sont placé aux extrémités et c’est le bassiste souriant qui occupe le centre, pas de vrai frontman par contre et des interactions entre musiciens encore trop rares. Les soli de guitare aventureux du lead guitariste Kevin sont plaisants mais mériterait encore un peu de rodage pour apparaitre tout à fait maitrisés. Les thèmes abordés et les paroles sont un peu touche-à-tout passant de l’esprit pirate à la Running Wild (« Terror on the Seas ») à des aspects égyptiens sur un « Anubis » qui rappelle d’assez prés « Powerslave » de la vierge de fer... Les titres possède une vraie force malgré des aspects perfectibles comme sur un « Charon’s Ride » qui aurait gagné à être raccourci sur la fin pour conserver son intérêt. Après trois petits quarts d’heure que l’on n’avait pas vu passé, le groupe conclura son show sur l’humoristique « Wok’n’roll Machine » et l’on pourra se réjouir d’avoir assisté à un concert fort plaisant.



De quoi me réconcilier avec la fête de la musique donc et ce, malgré la pluie qui a duré une bonne partie du set et allait perdurer durant la suite de l’après-midi m’incitant à rentrer au sec au vu du peu d’intérêt que j’avais pour les groupes de britpop et de rap français qui devait suivre… Une des deux raisons qui m’empêchera d’assister à la suite de l’après-midi musicale, la seconde étant ma caisse garée sur une zone bleue… Bref, un moment fort réjouissant pour la petite cinquantaine de spectateurs présents. Au passage, merci à Olivier Boivin auteur de ces photos puisque je n’avais pas pris le mien, ne pensant pas à l’origine être suffisamment convaincu pour faire un live-report.



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